AU FIL DU TEMPS
Sur tes rêves d'enfant,
Tes sourires pleurent
En d'autres cieux
Et, franchi le passage
De l'autre côté du miroir
Les vides de ta mémoire
Ne réfléchissent rien
Bercés de vaines illusions,
Tous les amours se désagrègent
Mots, tains stériles
De sentiments trompeurs
Et, de la face cachée
De son visage escamoté,
Tu reprends le tissage
Des souvenirs effilochés
Arnaud Dupin de Beyssat