Lois racistes:

 

Lois de l'exploitation maximale !

Dans la lutte que mène actuellement le gang Sarko-Fillon-Parisot contre nos conditions de vie, il ne faut pas oublier l’une de leurs mesures pour nous rendre plus exploitables: la division entre travailleurs français et étrangers !

S’il est bien une idée admise, du Front national au Parti socialiste en passant par l’UMP et le Modem, c’est qu’il faut fermer les frontières et stopper l’immigration. Pour cela, les pratiques les plus nauséabondes sont mises en place...

 

Mais pourquoi tant de haine ?

Lois Pasqua, Debré, Chevènement, Sarkozy, Hortefeux, etc. : leur accumulation même dit leur inefficacité à bloquer les flux migratoires… mais tel n’est pas leur objectif !

Quel est donc le résultat de toutes ces politiques de chasse aux immigré-e-s ?

Elles banalisent les discours racistes et accentuent les discriminations envers les immigrés et les étrangers.

Elles jettent dans la clandestinité des dizaines de milliers de personnes qui auparavant pouvaient vivre au grand jour.

Elles créent donc une masse importante de travailleuses et de travailleurs au noir, privés de tout droit, victimes de bas salaires, sans couverture médicale et sociale décente… pour le plus grand profit du patronat du bâtiment ou de l’hôtellerie-restauration !

Elles encouragent toute une sphère d’activités socialement nuisibles : passeurs, marchands de sommeil, policiers, marchands de prisons (Bouygues...), etc.

 

Le salaire de la peur

Pourquoi continuer à payer royalement des salarié-e-s (au SMIC...) alors que l’on peut embaucher au noir des travailleurs et travailleuses étranger-e-s ? Engagés au rabais, spécialement flexibles: on peut même les dénoncer et les faire expulser par la police à la veille de la paie ou s’ils se croient au pays des droits de l’homme !

Et en plus, ces sous-travailleurs cotisent pour des retraites qu’ils ne pourront plus touchés une fois expulsés, paient des impôts pour financer un État qui les pourchasse (et les héberge en centre de rétention) et construisent les riches demeures de la bourgeoisie !

 

Chasse à l’homme

Il suffirait donc de mener la chasse aux étrangers, de les parquer dans des centres de rétention, de fermer les frontières et s’enfermer à double tout dans notre glorieuse Europe ?

C’est pourtant ainsi que le système perdure, en maintenant un fossé absurde entre les travailleurs et les travailleuses légaux et illégaux.

Tant que l’on pourra jouer les uns contre les autres, seuls les patrons en tireront un profit !

 

Solidarité de classe

Mais les sans-papiers s'organisent et des luttes victorieuses, appuyées par des syndicats et des associations ont émergé depuis un an (Buffalo Grill, l’année dernière et les 600 sans papiers d’Île de France en avril dernier). Les pseudo régularisations au cas par cas ne sont qu’un moyen de nous diviser encore ! Sans papiers, comme tous les travailleurs et des travailleuses, ils ne peuvent arracher des victoires qu'en s'organisant collectivement.

Partout il nous faut appuyer ces luttes dans nos syndicats, dans nos entreprises, dans nos quartiers. Les travailleurs légaux et illégaux peuvent s’organiser et lutter ensemble.

 

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