Souffrance au travail :

la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

 

Mulhouse, le 31 janvier 2007

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

CGT- Peugeot Mulhouse

 

Malgré les nombreux suicides qui ont frappé le Centre Peugeot Mulhouse en 2007, la direction n’a toujours pas pris ses responsabilités vis-à-vis de la santé des salariés, bien au contraire.

 

La CGT avait pourtant dénoncé les méthodes de travail, les cadences aggravées, les pressions toujours plus grandes et le harcèlement qui sont à l’origine de ces drames.

 

Dans trois cas de harcèlement, la CGT a porté ses affaires devant les autorités compétentes.

 

Parmi ces trois cas l’une des victimes, qui avait porté plainte pour harcèlement moral, a tenté de se suicider dans la nuit du 28 au 29 janvier 2008. A l’heure où nous écrivons, ce salarié est toujours entre la vie et la mort.

 

La deuxième victime de harcèlement, de nature sexiste et homophobe, est devenue anorexique et a tenté de mettre fin à ses jours à cause des faits incriminés. La personne a été admise dans une clinique du fait de la dégradation de sa santé nerveuse qui a suivi le harcèlement répétitif qu’elle a subi pendant deux ans.

 

La troisième victime, qui a porté plainte pour avoir subi des propos vexatoires et racistes (du genre : « sale bougnoule, sale macaque »), attend que la justice se fasse comme pour ses deux collègues.

 

Malgré l’enquête sur le stress menée par la direction, qui n’est que de l’esbroufe publicitaire, le stress augmente dans l’entreprise. De plus, dans le projet du PDG STREFF, dans le cadre du cap 2010, rien n’est prévu pour la santé des salariés. Par contre, les diminutions des effectifs, ainsi que l’intensification des cadences qui sont annoncées, ne pourront qu’aggraver les souffrances au travail et briser encore d’autres vies.

 

La CGT dénonce ces faits et demande que la direction revoie toute sa politique sociale afin que cela ne se reproduise plus jamais.

 

Pour tout renseignement, contacter Vincent DUSE : 06.75.98.93.71

 

Pour le Syndicat CGT

PCA Mulhouse

Vincent DUSE