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COMMUNIQUE

Paris le 11 octobre

 

Les sans logis de la rue de la banque, dans l’étau policier toute la nuit

 

Depuis le début de l’après midi, mercredi,quelques heures après la deuxième expulsion du campement, les familles ont commencé à se réinstaller, sur le trottoir.

Depuis le début de soirée, après un petit rassemblement de soutien, et profitant de l’interpellation hostile des manifestants par une passante, les autorités ont commandé aux gardes mobiles de renforcer le siège des sans logis. Leur espace s’est réduit à 25 mètres de trottoir, sous le 24 rue de la Banque, et à 5 mètres sur le trottoir d’en face.

 

Ensuite ont été mises en place différentes restrictions : interdiction de rentrer dans le périmètre des familles, interdiction de livrer du matériel de couchage, et surtout des couvertures , immobilisation de la camionnette venue rapporter les effets personnels des famille confisquées par la police mercredi matin.

 

Les familles , recensées ce matin étaient au nombre de 144, malgré le froid, la pression policière, et l’expulsion de la veille.

Les familles sont décidées à poursuivre leur mouvement, malgré les conditions très dures fixées par l’État, pour les décourager.

 

 

Vers une heure du matin, les effectifs de police ont été renforcés. A suivre ...

Fin de l’expulsion mercredi matin, confiscation des tentes, et refus de les restituer..

 

Photo du siège policier , vers 23h du matin, avant la nuit

 

2h du matin, tout le monde dors, au pied des rangers. 144 mal logés et sans logis recensés, une trentaine de militants et autant d’enfants. La nuit est fraiche.

 

Ce matin vers 9h. Le dispositif policier est allégé. Les familles vont et viennent librement. Beaucoup sont parties travailler ...L’étau est installé depuis 24h, sans relâche, 24h sur 24.

 

Aujourd'hui, samedi 13 octobre, 3 militants du DAL, arrêtés hier, sont en garde à vue, pour avoir voulu continuer leur action malgré la répression policière !