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Discours de Serigne Mourtada lors de la fête de la korité en 1998

 

Discours de Serigne Mourtada lors de la fête de la Tabaski en 1999

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SERIGNE MOURTADA MBACKÉ (L'AMBASSADEUR DE SERIGNE TOUBA)

 Alors qu’au pays où des instituts islamiques et des autobus aux "tarifs sociaux" ont fini d’asseoir sa réputation, Serigne Mourtada restera toujours la générosité faite discrétion. De sorte que ce 8 août 2004 marque la fin à 82-83 ans, d’un long et élogieux parcours dédié à l’Islam, à la propagation des enseignements de son père Cheikh Ahmadou Bamba et à l’assistance à son prochain. Car avec sa disparition, le Mouridisme perd également un grand humaniste qui, dans un environnement fortement marqué par la pauvreté, avait fait du social une seconde nature..

C’est un missionnaire de la foi, aimé, admiré et respecté au Sénégal, mais aussi reconnu et recherché hors de nos frontières, surtout dans ces lointaines contrées, où il a tracé le sillon, puis ensemencé l’Islam et veillé sur son rayonnement, qui s’en va se présenter au-devant de son Créateur. Les témoignages qui ont fusé de tous les coins du monde, dès l’annonce de la triste nouvelle, mettent en valeur ses qualités humaines qui étaient l’affabilité, la discrétion, la générosité, la courtoisie, l’humilité, l’altruisme et un amour prononcé pour son prochain, quelles que soient sa couleur et ses convictions religieuses. Sa vie entière, il l’aura consacrée à se rendre utile à son prochain. Il aura fait un long compagnonnage avec la prescription de son vénéré père, Cheikh Ahmadou Bamba qui a toujours enseigné à ses disciples «le travail comme si l’on devait vivre des siècles et la prière comme si l’on devait mourir dans la seconde qui suit». Abreuvé à la source de Serigne Ndame Abdourahmane Lô, Serigne Mourtada gardera envers lui, et jusqu’à ses derniers instants, cet amour tyrannique pour l’instruction et l’éducation. Ce sacerdoce le conduira à créer d’innombrables instituts islamiques et des écoles franco-arabes. Mieux, il accompagnera les étudiants sortis de ses moules dans les prestigieuses universités arabes. Pour pérenniser sa mission, le saint homme mit sur place une organisation d’appoint, basée sur une régie de transport interurbain, des boulangeries et des essenceries. De la sorte, il bouclait la boucle et prenait en charge le traitement des enseignants de ses écoles. Les produits tirés des différentes activités étaient réinjectées dans la création de nouvelles écoles ou la consolidation de celle déjà existantes. D’un autre côté, Serigne Mourtada Mbacké s’était armé de son bâton de pèlerin, pour faire avancer les frontières non seulement du mouridisme, mais de l’Islam tout court. Ainsi, il aura revisité Mayombé (l’île aux poulets). Il implanta la religion de tolérance aux USA, en Europe et dans de nombreux pays africains. À convoquer l’histoire, on se rend compte qu’il a allumé et ravivé de nombreux foyers mourides dans des zones où ce n’était pas gagné d’avance pour l’islam ; d’autant plus que la religion était regardée à travers des prismes déformants d’un Occident qui confondait islam et intolérance. Serigne Mourtada a toujours sublimé l’enseignement et le travail, jusqu’à n’en plus pouvoir. À côté de sa fonction de missionnaire, le saint homme était un refuge sûr pour le pauvre et l’indigent, l’ignorant et le pénitent, le croyant et le mécréant, enfin, il y allait de sa largesse envers l’homme dans toute sa dimension

Serigne Mourtada, le multidimensionnel !

À côté de celui qu’on appelle couramment l’ambassadeur du Mouridisme dans le monde entier, ou encore “ ministre des affaires étrangères du khalife général des mourides ”, il y a Mourtada l’éducateur, le bâtisseur, l’investisseur pour le bien être des plus démunis. Mais le fils cadet de Cheikh Ahmadou Bamba n’en était pas moins un infatigable voyageur au service de l’actuel khalife général des mourides. En effet, en plus de ses nombreux déplacements à l’étranger, il représentait son frère, ami, complice et guide Serigne Touba Cheikh Saliou Mbacké dans plusieurs événements religieux à l’intérieur du pays. L’illustre disparu était le pont entre le Khalife général des mourides et les autres familles religieuses du Sénégal. Il a marqué toutes les confréries par son omniprésence avec l’aval de son frère. C’était lui aussi le spécialiste des cérémonies de pose de première pierre de mosquées et complexes religieux mourides, et de leurs inaugurations. La direction des prières de Tabaski, Korité et Tamkharit aussi lui incombait depuis la disparition de Serigne Abdoul Khadre (Imam de la mosquée de Touba de 1968 à 1991). Ainsi que celle des obsèques de certains dignitaires mourides. Serigne Mourtada est parti hélas ! Mais en ayant convaincu tout le monde d’avoir bien achevé sa lourde mission de promotion de l’islam et du mouridisme.

En rejoignant au paradis son homonyme et sa référence, le prophète Mouhamed (PSL), son père et idole Khadimou Rassoul et ses illustres frères et sœurs, Serigne Mourtada devient le 18e fils du vénéré Cheikh Ahmadou Bamba à avoir vécu sans accéder au Khalifat. Ce dernier n’aura donc connu, en fin de compte, que cinq fils du fondateur du Mouridisme (Serigne M. Moustapha de 1927 à 1945, Serigne Fallou de 1945 à 1968, Serigne Abdoul Ahad de 1968 à 1990, Serigne Abdoul Khadre de 1990 à 1991 et Serigne Saliou actuel khalife). Ainsi, sur une famille de 28 femmes et 23 hommes, il ne reste plus que Cheikh Saliou Mbacké sur terre. Prions pour que le bon Dieu lui accorde longue vie et une santé de fer.

TESTAMENT DE SERIGNE MOURTADA MBACKÉ : Un legs de plusieurs milliards à Dieu et aux démunis

Le fils cadet de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, a légué aux démunis un héritage de plusieurs milliards.

Le “Khalife des chantiers scolaires” a beaucoup contribué, outre-Atlantique, à la restitution de la dignité négro-africaine à travers ces “Serigne Touba Days” qui sont, pour nos compatriotes de New York, Washington et ailleurs, un événement majeur qui les ramène à leurs racines, les fidélise à leurs repères et les met à l’abri des tentatives sataniques. Dans le testament prémonitoire publié à New York en 2003, il indique de sa propre main “Au nom d’Allah le Tout miséricordieux, le titre miséricordieux, louange à Allah. Que tous ceux qui auront lu ce document que j’ai écrit moi-même sachent que je prends comme témoins Allah et ses deux anges-scribe et déclare que j’ai immédiatement accompli ma promesse devant Allah. J’ai décidé de dédier le Al Azar islamique Institut et ses centres annexes (bâtiments, terrains et tout ce qu’ils peuvent rapporter dans Ndame, Kaolack, Bambey, Thiès, Saint-Louis, Diourbel et ailleurs) au Tout Puissant, de sorte qu’aucune action qui contrarierait le Créateur, n’y soit pratiqué”. Je prie Allah, le plus Haut, de bénir et de récompenser les travaux mentionnés ci-dessus et tous ceux qui participeront à leur exécution, leur accomplissement et leur réussite. Que Allah, le témoin unique de mes mots, vous accorde, à moi et à tous les musulmans, sa miséricorde”.

« Par Mourtada Dieu élargira mon action » (œuvre).

Cette phrase écrite par le Cheikh Ahmadou Bamba dans un de ces célèbres poèmes : « Weselat rubax » révèle la prédiction de ce que sera la mission de Serigne Mourtada avant sa naissance.

Serigne Mourtada a grandi sous un modèle de foi, qui laissait présager une destinée hors série. Son grand-frère, Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, fils aîné de Cheikh Mouhamadou Bamba, qui l'a élevé, veillait scrupuleusement à son éducation et à sa formation religieuse.

Déjà à l'âge de 12 ans, le cadet de Cheikh Mouhamadou Bamba affichait une frénésie peu courante dans sa génération par la recherche du savoir, par le culte religieux et la quête des connaissances eschtomologiques. Tout jeune, il était allé en Mauritanie à la recherche du savoir, fidèle aux enseignements de son feu père.

Ce plénipotentiaire hors pair de la foi, de par son action hors de nos frontières, a gagné l'estime, le respect, la considération et la reconnaissance d'illustres cités du monde. Les voyages constants, réguliers et l'action amplificatrice qu'exerce Cheikh Mourtada est une illustration parfaite de ce ver, cela nous permet de saisir la grandeur et l'intelligence de Serigne Mourtada. En effet, il a toujours éprouvé très peu d'intérêt à l'égard des choses matérielles. Dans son enfance Cheikh Mourtada n'a commis ni péché, ai injustice à l'égard de personne.

Moustapha Sokhna Mbaye Diop, son cousin maternel et frère de Sidy Amadou Yalla Diop, ancien directeur de la SOTEXAn raconte que Cheikh Mourtada demeurait toujours dans la solitude la tête baissée. Il ne se plaignait jamais et ne négligeait aucun travail.

Quand on le désignait pour accomplir une tâche, il l'exécutait avec rapidité et détermination sans disputer avec son chef.

Doué d'une intelligence étonnante et d'une nature pure, Cheikh Mourtada écoutait attentivement toutes les histoires relatives à la religion, aux hadiths du Prophète et aux khassayites de son vénéré père Mouhamadou Bamba et les apprenait par cœur.

En plus, il se mettait à imiter les saints hommes avant même qu'il n'atteignit l'âge de la maturité.

Serigne Gallo Mbaye, actuellement vivant à Darou Khoudoss, contemporain de Cheikh Mourtada, raconte que ce dernier avait entendu dire que sa grand-mère Diaratoullah Maryam disait qu'il était dans les habitudes des pieux gens de prier durant la nuit. Ayant appris cela, Cheikh Mourtada, âgé environ de 10 ans, se mit à prier dès que la nuit tombait et sortait sur la place du village de Touba pour méditer dans l'obscurité de la nuit, comme le font les dévots.

Il est admirable de constater comment Dieu s'occupa soigneusement de Cheikh Mourtada, en lui faisant prendre de bonnes habitudes avant même l'âge adulte. Il ressemblait à celui dont AI Bûsayri à dit : “Tout jeune, il s'accoutuma à la dévotion et à la solitude, ce qui est la conduite des hommes distingués ”.

La supériorité intellectuelle et morale de Cheikh Mourtada est attestée par deux choses parmi d'autres, d'abord le maintien par lui de la pureté de sa nature, son souci spontané et constant d'acquérir des connaissances et des sciences religieuses ; son facile apprentissage et sa rapide compréhension.

En effet, il n'avait jamais entrepris l'étude d'un livre avec un de ses condisciples ou collectivement qu'il l'assimilât le premier et l'expliqua à ces condisciples pour corriger leurs connaissances. Il aimait approfondir ses connaissances. C'est pourquoi, il conseillait à ses premiers disciples qui ont mémorisé le Coran et ayant sensiblement le même âge que lui, Moustapha Sokhna Mbaye Diop, Serigne Fatou Manel Ndiaye, Khabane Diop (pour ne citer que ceux-ci) d'aller à la recherche du savoir même jusqu'en Chine.

Moustapha Diop se dirigea vers le Saloum du côté de Wack-Ngouna, Serigne Ndiaye au Fouta où il rendit l'âme dans une tragique noyade sur le fleuve Sénégal entre Mboumba et Pété.

Exil mystique :

Le rejet de Cheikh Mourtada de ce qu'il conservait encore d'intérêt pour ce monde est une preuve évidente de son ascension à une des plus hautes étapes à savoir la résipiscence, le repentir sincère qui exclut toute dépendance des créatures.

C'est ainsi qu'il prendra le chemin de l'exil à l'image de son vénéré père.

L'ordre donné par son frère Serigne Bachir à son cadet Serigne Mourtada était sans appel : regagner d'urgence Touba. Lorsque les deux fils de Cheikh Bamba étaient en tête-à-tête, Cheikh Bachir lui tient ce langage : “Ton père Ahmadou Bamba t'a désigné avant ta naissance que tu seras celui qui amplifiera son œuvre à travers le monde En demandant à ton créateur de quitter ce bas monde, que diras-tu à ton père à votre rencontre à l'au-delà ? »

Cheikh Mourtada renonça à son exil. L'ordre était exécuté sans hésitation ni murmure.

Il est aussi une des choses qui témoigne de la grandeur de Cheikh Mourtada ; sa conformité durant toute sa vie aux exigences de la sagesse, aussi bien dans le domaine des pratiques cultuelles que dans celui de ses relations avec ses semblables. Ayant construit une mosquée dans toutes ces maisons au Sénégal et à l'étranger, il s'acquittait des cinq prières canoniques aux heures prescrites et en compagnie de tous les fidèles présents à la maison.

Une anecdote : ce souvenir reste à jamais gravé dans nos mémoires car nous étions présents au moment des faits dans une de ces demeures de Touba en 1975 : une nuit au cours des délestages à Touba, une enveloppe contenant 5 millions lui a été volée par un des “ Beuk Nek ”. Quelques jours après le vol, un des « Beuk Nek » (la maison en comptait plus d'une dizaine) venait apprendre au Cheikh que l'auteur du fait était un tel. Cette confirmation faite devant un public nombreux Cheikh Mourtada très sensible aux torts faits par les hommes à leurs semblables n'appréciait pas cette médisance et cet outrage. Et la réaction ne se fait pas attendre : il pria le rapporteur de faire ses bagages et de sortir de la maison pour toujours. Cette réaction inattendue de Cheikh Mourtada nous plongea tous dans une grande stupéfaction.

Son repos résidait dans la réalisation de nombreuses œuvres et dans le perpétuel travail intellectuel : construire des écoles et des instituts, à ses propres frais, inaugurer des mosquées en y contribuant financièrement, convertir des non musulmans à l'Islam, aider des indigents à disposer du minimum vital.

Quant à la libéralité et la générosité, elles constituaient ses caractéristiques les plus évidentes. Rien ne lui était trop cher pour être donné.

Oeuvre gigantesque :

Il est difficile de cerner toutes les dimensions d'une grande figure de l'Islam comme Serigne Mourtada, cependant on peut aborder certains aspects de l'œuvre gigantesque qu'il a accompli durant ces quatre-vingts deux années d'existence. Pieux, il cultivait la simplicité comme pour symboliser l'égalité de tous devant Dieu. Cet érudit de conviction et d'envergure, qui perpétuait un héritage spirituel d'une dimension sans commune mesure, s'est beaucoup investi dans le domaine de l'éducation, par l'implantation dans tout le Sénégal et dans d'autres pays africains des écoles arabes et coraniques qui ont formé plusieurs générations d'érudits.

C'est vers les années 70 qu'on a vu émerger de véritables écoles modernes regroupées au sein de ce qui ont à appelé l'institution Al Azar. Cette institution a vu le jour le 15 décembre 1978 à Darou Salam (Ndam) actuellement dirigé par un de ses fils d'une érudition et d'une compétence extraordinaire : Serigne Saliou.

Cette institution avait pour objectifs principaux de renforcer la foi authentique chez les musulmans, en leur assurant une bonne éducation et de contribuer efficacement à la lutte contre l'analphabétisme, la criminalité et le chômage. Serigne Mourtada a fondé l'établissement islamique AI Azar pour concrétiser les vœux de son père, qui accordait un grand intérêt à l'enseignement et à l'éducation. Il disait aux jeunes à ce propos : « Quiconque vous Interdit de vous instruire est une personne égarée et représentant de Satan. Je recommande à l'ensemble des adeptes de pratiquer la religion, d'avoir une bonne conduite et de s'instruire. C'est grâce à ces trois-là que les désirs peuvent se réaliser ».

L'Institut AI Azar accueillait un grand nombre d'élèves en régime d'internat complet gratuit. Serigne Mourtada assurait le financement. C'est quelque temps plus tard qu'une réorganisation a préconisé des droits de scolarité symboliques. L'Institut AI Azar, encadré par 221 enseignants, dont 14 coopérants égyptiens, sont pris en charge par le marabout. Pour financer toutes ces écoles, Serigne Mourtada entreprend différentes activités économiques, notamment dans le domaine de l'agriculture, le transport, l'industrie alimentaire, le commerce, les stations-service.

Les écoles ne sont pas gratuites, mais compte tenu du fait qu'elles accueillent des enfants de couches populaires, les frais d'inscription et de scolarité sont tenus très bas. D'où leur insuffisance à couvrir les dépenses de fonctionnement du réseau AI Azar. Animé par un élan de grâce et de motivation, il évoluait en permanence dans une optique qui visait l'intensification de la luminosité de l'Islam au Sénégal et partout ailleurs dans le monde.

De grandes œuvres, fruit d'un labeur acharné, sont aussi à l’actif de cet homme de plus de 60 ans. Ainsi, il aura investi divers secteurs d'activités, notamment dans le transport, l'édition, l'agro-business à Ross-Béthio dans le Delta du Fleuve Sénégal, recrutant sur place des agriculteurs salariés.

Sa dernière trouvaille, c'est le secteur de la boulangerie. Le marabout envisageait d'installer des PMI, PME qui devaient être gérées par des Sénégalais diplômés et à la recherche d'emplois.

Aujourd'hui, de par son action, le Sénégal compte plus de 115 instituts disséminés à travers 11 régions. Et plus de 500 à travers le monde (...)

Chaque année, les différents instituts forment une centaine d'enseignants en langues française et arabe. A ce jour, AI Azar a formé plus de 1.000 enseignants intégrés dans la Fonction publique.

Al Azar Transport :

Croyant profondément au culte du travail, Serigne Mourtada Mbacké le Bâtisseur infatigable ne s'est pas arrêté en si bon chemin. La société AI Azar, créée pour alléger les souffrances des Sénégalais, est une parfaite illustration que le guide prenait en compte le bien-être de ses concitoyens. Traversant la Seine, le Rhin et le Danube en passant par les USA, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, il a exporté et exprimé la philosophie du Mouridisme à des peuples dont ni l'histoire, ni la finalité ne permettaient de penser qu'un jour le fils de Cheikh Ahmadou Bamba allait être le continuateur du noble combat du fondateur du Mouridisme.

« Par Mourtada, Dieu élargira mon action » (œuvre). Disait le poème. Une image saisissante que toutes les caméras du monde entier ont diffusée à outrance est celle du maire de New York, lui tenant le parapluie.

Il s'est lancé dans le transport interurbain avec ses bus communément « Baye Défal Yalla », qui desservent plusieurs lignes à des tarifs qui défient toute concurrence (…)

AI Azar Transport, qui est géré par un Groupement d'Intérêt Economique (GIE) paradoxalement ne fait pas de bénéfice. Son objectif est d'aider les populations désireuses de voyager. Après le souci premier de faciliter l'accès à Touba, il s'est agi ensuite de contribuer au désenclavement des contrées lointaines du Sénégal. C'est ainsi que les trajets Kédougou-Tambacounda-Bakel-Touba-Dakar-Ourossogui et Dagana-Dakar ont été notamment organisés.

C’est pourquoi le marabout lui-même comble le déficit permettant ainsi d’équilibrer les comptes. Chaque véhicule est en règle avec toutes les administrations.

A l'image de la floraison des «Keur Serigne Touba» (la maison du guide de Touba) en Italie, en France, en Espagne, en Afrique du Sud, aux Etats-unis, en Allemagne, etc. nids de solidarité, conforts des hommes besogneux qui retrouvent la quiétude des sérénités dévotes.

Serigne Mourtada ne pouvait alors que produire un effort d'augmentation, d'attraction vers le Mouridisme dont la facette sublime et sublimante attire comme des abeilles sur les pétales des fleurs, des femmes et des hommes d’Occident, en quête de sens. Ces résidences représentent un des aspects du travail colossal que le marabout a accompli au profit de nos compatriotes de la diaspora (...)

“Ces Serigne Touba Day’s” sont devenus un moyen sûr pour lutter contre la perdition chez nos compatriotes de nos acquis religieux, notamment (...)

La visée de Cheikh Mourtada ne se limite pas à notre continent, loin de là. Elle se veut universelle, afin de faire transparaître la vérité sous la lumière de l'Islam.

Les Journées culturelles annuelles de Cheikh Ahmadou Bamba à New York (Etats-Unis) constituent une des nombreuses occasions pour convertir beaucoup d'Américains à l'Islam et consacrer leur adhésion au Mouridime (...)

L’Universalité du message de Cheikh Amadou Bamba, il l'a propagé à sa façon, en faisant une option résolue sur l'enseignement coranique. Pour toutes ses raisons, le combat inlassable de cent homme de Dieu pour la diffusion du savoir, particulièrement le Coran au sein d'une société dominée par le matériel, mérite d'être souligné. Il serait juste que la Oumma, à travers l’OCI, dédie un titre posthume à cet homme qui a tout donné pour la diffusion du savoir.

Avec la disparition d'un homme de cette envergure, c’est toute l'humanité qui perd ainsi un bâtisseur, dont la vie à été consacrée à la magnificence et à la diffusion du message d’Allah.

L’œuvre du cadet de Khadim Rassoul nous servira de recours dans notre quête quotidienne d'un monde de paix et de droiture (...)

 

Discours de Serigne Mourtada lors de la fête de la Tabaski en 1998

 

Discours de Serigne Mourtada lors de la fête de la Tabaski en 2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHEIKH AHMADOU BAMBA : FONDATEUR DU MOURIDISME
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