AMERICA ART PROMOTION
présente l'exposition
"Un regard sur 12 artistes Latino Américains"
dans le cadre du 2ème Salon Festival " MUNDO LATINO "
Cecilia ANDREWS
Sila ESTIGARRIBIA
Alfredo GARZON
KINKAS
Maria Veronica LEON
Heriberto NIEVES
Jose OSTRIA
Alberto RAMIREZ
Salustiano ROMERO
Francisco SALAZAR
Lupe SARMIENTO
Javier de SIERRA SALABERRY






Cecilia ANDREWS

Tu es dans la maison du regard, les miroirs ont masqué leurs spectres, il n'y a personne, il n'y a rien à voir, les choses ont abandonné leurs corps, ce ne sont ni des choses ni des idées: crépitements verts, rouges, jaunes, bleus, essaims qui virevoltent, spirales de légions désincarnées, tourbillon de formes qui n'accèdent pas encore à leur forme, ton regard est une hélice qui entraine et qui brasse les multitudes incorporelles, ton regard est l'idée qui fixe qui perfore le temps, la statue immobile sur place de l'insomnie, ton regard tisse et défait les fils de la trame de l'espace, ton regard frotte une idée contre l'autre, et allume une lampe dans l'église de ton crâne, passage de l'énonciation à l'annociation, de la conception à l'Assomption, l'oeil est une main, la main a cinq yeux, le regard à deux mains, nous sommes dans la maison du regard et il n'y a rien à voir, il n'a plus repeupler la maison de l'oeil, il faut peupler le monde avec des yeux, il faut être fidèle à la vue , il faut CREER POUR VOIR.

Extrait: "La maison du regard"
Octavio Paz.


"Sans Titre"
Acrylique/toile
150 x 150 cm




Sila ESTGARRIBIA

Sila Estigarribia exploite une veine métaphysique particulière aux teintes énigmatiques qu'il nomme"Métaphores Visuelles". Son contenu frôle le surréalisme et son univers plein de symboles, d'alchimie mystérieuse et secrète. De vastes déserts de pierre et de sable, des visages qui rappellent des sphinx, des restes d'étranges appareils enfouis dans la vase, entrent dans son répertoire thématique. Son style pictural est dense presque "matiériste" avec des tons étouffés aux réminiscences géologiques.

Texte: Osvaldo Gonzalez Real.


"Au delà des mots"
Huile/toile
89 x 116 cm




Alfredo GARZON

Assumer la vocation de sculpteur, à ses yeux, d'abord sublimer les sollicitations d'un vertige ou l'obsession de l'espace ne saurait se confondre avec la seule oppression du vide. La plupart des gens ne perçoivent pas l'urgence d'un tel appel, qui éclate aux frontières indécises de l'infini et de l'indéfini. Le monde de la création plastique, emporté par l'élan de ses mutations , du ravage à la révélation, leur apparaît parfaitement incompréhensible, sinon incohérent, ingrat, indigeste, inassimilable et somme toute, incongru. Qui, pourtant, plus que Garzon avec sa fougue, avec son mouvement, avec son formidable pouvoir de tout dire et de tout imposer aspire à la suprême synthèse de la vie universelle?

Texte: Jean Luc Epivent


"L'africaine"
Bronze martelé & patiné
230 x 140 x 130 cm




KINKAS

Autodidacte, il développe un talent puissant et original, alliant la simplicité à l'extrême sophistication. Touche à tout de la création visuelle, il s'exprime à travers la photo, le design, la tapisserie, la peinture, l'illustration, les décors de théatre, etc... Ses oeuvres sont un reflet de sa personnalité, gaies, communicatives, avec beaucoup de couleur, d'humour et de sensibilité. Un ton d'avant-garde, toujours très libre, caractérise cet artiste à l'imagination débordante. Ses travaux sont exposés en France, en Europe, aux U.S.A. et en Amérique du Sud.


"Antropo-image"
Acrylique/toile
195 x 130 cm




Maria Veronica LEON

Je suis convaincue que depuis la saturation des manifestations conceptuelles, nous vivons une époque faisant référence à une renaissance ou les activités comme le dessin, la peinture, la sculpture reprennent le rôle "protogétique". On nous dit aussi, lors des conversations avec des personnalité et auteurs culturels internationaux que l'on observe une dépression caussée par l'épuisement du discours, un "facilisme" évident, surgissant de cette manière de la nécéssité, de revenir au commencement et si possible sauver les concepts: Esthétiques, Ludiques, Magiques.

Texte: Maria Veronica LEON


"Ma jupe"
Performance
Huile/toile





Heriberto NIEVES

La lune et son corp explicitent cette prégnance que nous découvront dans son discours, tentative d'imprimer ses émotions sur le métal. L'homme qui essaie de représenter est celui qui vit dans la société, un homme actuel qui, jour après jour, essaie de voir clair et se demande:" Qu'est ce que je veux? Ou vais-je? Ou suis-je? Un homme devenu martyre de la société. Heriberto Nieves coïncide avec le futurisme dans sa recherche des critères de beauté dans le monde qui l'entoure, donnant vie à la matière et dotant les éléments de notre environnement d'une nouvelle qualité poétique qui permet à l'oeuvre d'exprimer des sensations qu'il tente de représenter par une figuration gestuelle qui isole l'homme de son contexte.

Texte: Nelson Castellano


"La luna"
Acier verni
46 x 17 x 10 cm





Jose OSTRIA

Travaillant essentiellement sur les contrastes et les valeurs du noir sur fond blanc uniforme. José Ostria s'étourdi dans une perspective qui n'est pas étrangère à la peinture de Goya pour évoquer la condition de l'homme. Il est à la fois discret, distingué et émouvant. On ne peut pas oublier ses espaces si dignes qui transparraissent dans ses oeuvres où ces masses sombres naissent de la rapidité concertée qu'il sait très bien utiliser pour évoquer une atmosphère qui révèle sa maîtrise parfaite d'une grande sobriété technique.


"Cielo y tierra"
Acrylique /toile
116 x 81 cm





Alberto RAMIREZ

Après des années d'intense création, il a su conserver sa relation physique, charnelle et sensuelle avec la matière; sa joie de défier l'espace de la toile; son senti de la couleur et son intérêt pour la forme ainsi que sa curiosité narrative, confirmant sa détermination de peindre pour exprimer cet entre-deux culturel et affectif qui défini sa condition depuis qu'il s'est installé en France. Certaines de ses toiles présentent des collages, des autres matières comme le tissus, le papier peint mêlé à la peinture. La texture réprend l'archipel séduisant du sable, les pigments respendissant du doré qui capturent la lumière. Nous découvrons une image différente de l'espace moins dense, dans la légèreté et la transparence de la couleur contrôlée par les diverses matières collées sur le support. L'accent est mis, moins sur l'ombre que sur le shéma formel et la texture interne de la composition.

Texte: Christine Frérot.


"Sans Titre"
Technique Mixte/toile
190 x 130 cm





Salustiano ROMERO

Salustiano Romero qui est le seul sculpteur de l'exposition concentre en lui, de par son contact direct avec le fer le bois et la pierre, la force d'un continent qui est encore près de la nature, même si ceux qui ne se reposent jamais pour faire de l'argent, essayent de le détruire. Romero est un mystique de la sculpture. Il ne vit que pour elle et travaille la matière pour donner de l'air à ses idées; il les fait devenir forme. Ses pièces vous réjouissent, solides, pleines de tendresse et de l'ancien amour.

Texte: Julio Olacirejui.


"Sans Titre"
Fer soudé
135 x 85 cm





Francisco SALAZAR

"Hommage à l'intégration"
L'enfant est conscient de l'espace.
L'homme est conscient du temps.
L'artiste es conscient de l'énergie.
L'artiste du futur se verra obligé de créer avec ses matériaux industriel sans altérer leur valeur, seulement en transformant la matière en oeuvre d'art.
La transformation progressive est multiple, elle ne concerne pas seulement l'organisation matériel, elle change notre perception sensorielle et restructure notre espace intérieur voué à l'évolution.
L'artiste du futur abandonnera le geste de peindre pour se convertir en plasticien; c'est pour cela que je ne crois plus au concept traditionel de la peinture.

Texte: Francisco Salazar.


"Ouverture d'un espace vide"
Acrylique/carton
153 x 153 cm





Lupe SARMIENTO

L'étoffe du tableau c'est la chair, notre vie qui passe, cousue mille fois laissant l'âme des blessures qui ne se referment pas. Derrière, à l'intérieur, brille la lumière de l'autel sacré, au delà de la souffrance, commencement de la libération.


"Ascencion"
Huile/toile & couture
116 x 86 cm





Javier de SIERRA SALABERRY

La peinture figurative relève-t-elle de l'anchronisme? Tout dépend de l'emploi que l'on en fait. Sans formuler de théorie, Javier nous montre à sa manière qu'il est toujours possible pour un peintre de regarder autour de lui. Il trouve le matériau de son travail dans le quotidien de ses pérégrinations citadines et c'est dans cette substance qu'il puise pour en faire sortir la nature théatrale et par là, peut-être inquétante, de notre cadre d'adoption. Javier Sierra plaque les corps. Les situe, leur octroie le terrain ou ils pourront, entre évidence et transformation venir en personnages jouer leur propre chorégraphie. Ces coprs qu'il trace obstinément cherchent alors à s'expulser de eux même, à dépasser leurs limites; à savourer la mort, la petite ou la grande; à rejoindre la plénitude. Jamais à leur place ils s'étirent avides d'ubiquité, réclamant à ne pas être qu'une carapace.

Texte: H. Quideau.


"Couple"
Acrylique/toile
130 x 97 cm





America Art Promotion


12, rue Santos Dumont, 75015 PARIS, FRANCE.
Tel (331) 48 28 62 03 Tlc (331) 48 28 01 00





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