Avertissement : cette traduction fait l'objet de débats sur ac-versailles.disciplines.langues-anciennes. J'attire ton attention, lecteur, sur le fait que le texte grec est codé en unicode. A l'adresse suivante , chez Denis Liégeois tu en sauras plus sur ce qu'est l'unicode. Tu pourras aussi choisir la police multilingue de l'université de Francfort, lourde à charger, mais complète : unitest2.htm#TITUUT .

 

Γαίᾳ (1) μὲν γὰρ γαῖαν ὀπώπαμεν, ὕδατι δ'ὕδωρ,

αἰθέρι δ'αἰθέρα δῖον, ἀτὰρ πυρὶ πῦρ ἀίδηλον,

στοργὴν δὲ στοργῇ , νεῖκος δέ τε ·νείκεϊ

Empédocle , ΠΕΡΙ ΦΥΣΕΩΣ (De la nature ) fragment 109

1. On trouve la forme Γαίῃ dans le texte originel d'Empédocle. Il se trouve qu'en Grèce comme en de nombreux pays, il a existé des dialectes qui pouvaient faire varier la forme d'un mot. Γαίᾳ est plus ancienne que Γαίῃ, forme de datif que l'on retrouve pourtant déjà chez Homère.  ἡ γαῖα  est la forme ionienne primitive du mot. Par ailleurs, la forme ἠ γῆ / τῆς γῆς , existe aussi, et elle est plus fréquemment répandue dans les textes grecs.

Traduction

En effet, nous percevons d'une part la terre par la terre, d'autre part l'eau par l'eau,

par l'éther le divin éther, et encore le feu destructeur par le feu,

la tendresse filiale par la tendresse filiale, et la haine funeste par la haine.

traduction : Robin Delisle 04/07/2000

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Robin Delisle