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Les colloques. Ils doivent permettre les rencontres, les échanges d'idées et les confrontations de points de vue autour de la problématique que nous définissons ci-après.
L'objectif de Méditerranées est de favoriser le dialogue entre chrétiens, musulmans, juifs et athées autour d'un thème : l'héritage de la romanité.
Le mot "romanité" doit ici être compris dans un sens très large. Nous sommes en effet partis du constat d'évidence qu'à un moment de l'histoire, la Méditerranée a été unie au sein d'un ensemble politique : l'Empire romain. De cette présence romaine, toutes les civilisations ultérieures vivant sur les rives de l'ancien mare nostrum, ont conservé un héritage qu'elles revendiquent plus ou moins. Nous voudrions amener chacun à prendre la mesure de ce legs.
Toutefois notre tournure d'esprit ne consiste pas à rendre un culte exclusif à Rome. Bien au contraire nous reconnaissons que la civilisation romaine a souvent repris à son compte des réalités qui lui étaient antérieures. Ainsi la Grèce antique bien sûr, mais aussi l'Egypte ancienne, les royaumes hittite ou israëlien, les civilisations cunéiformes... entrent dans notre domaine de recherche.
Enfin, largement relayée par l'existence de l'Empire romain, qui a créé des conditions de circulation et des habitudes d'échange, est née une culture méditerranéenne, dont les récentes initiatives en matière politique et économique démontrent toute l'actualité. C'est pourquoi nous considérons que les constructions culturelles postérieures à l'Empire romain entrent également dans notre champ d'activité.
Depuis qu'elle organise des colloques, l'association "Méditerranées" a tenu à se rendre dans des lieux symboliques de ses activités. Les rencontres de Nanterre (1992, 1993, 1996) ont été ainsi voulues parce que l'association est née à l'Université de Paris X. La rencontre de Tunis (1994) permettait de se rendre dans un pays arabe musulman et ainsi de faire participer nos collègues de la rive sud de la Méditerranée à nos recherches et de les inviter à se pencher sur leur histoire pour y découvrir l'héritage légué par la romanité. La rencontre de Bar-Ilan (1997) aurait dû viser le même but avec nos collègues de l'Etat hébreu ; malheureusement le climat politique international n'a pas permis d'organiser ce colloque. La rencontre d'Aix-en-Provence (1998), simple journée d'études, a été située dans l'ancienne "Provincia" romaine en Gaule. La rencontre de Komotini (1999) s'est tenue dans une région de l'ancien Empire romain d'Orient.
Pour permettre, concrètement, une réflexion cohérente que l'ambition des buts poursuivis risquerait de mettre en péril si nous n'étions pas vigilants, nous déterminons pour chaque colloque ou journée d'études un sujet à la fois précis mais également suffisamment ouvert pour autoriser les comparaisons. Ainsi les différents thèmes ont-ils été, ou seront-ils :


- Permanences de l'Antiquité ? (1992 - Paris X).
- Tyrannicide, régicide et Antiquité (1993 - Paris X).
- Empires et passés méditerranéens (1994 - Tunis).
- La citoyenneté : modèles antiques, réalités contemporaines (1995 - Sassari).
- Individu et Pouvoir (1996 - Paris X).
- Religion et vie publique (1997 - Bar Ilan - colloque annulé).
- Grèce, Méditerranée et Antiquité (1998 - Aix-en-Provence).
- Cosmopolitisme et Antiquité (1999 - Komotini).
- Guerre, Paix et Antiquité (2000 - Malte)
- Commerce et Antiquité (2001 - La Rochelle)
- Responsabilité et Antiquité (2003 - Alexandrie)
- Personne et res publica (2007 Montréal)
- Droit maritime et Antiquité (2009 La Rochelle)
- Laïcité (2010 Bari)

 La rencontre de Malte (2000) s'est déroulée dans une terre centrale de Méditerranée, successivement occupée par des peuples divers, enjeu des luttes d'influence méditerranéennes entre les grandes puissances. Le colloque de 2001 s'est tenu dans le département de Charente-Maritime, qui regroupe deux grands types de provinces dans l’histoire de notre droit : l’Aunis (province la plus méridionale des pays de coutume le long de la façade atlantique) et la Saintonge (province la plus septentrionale des pays de droit écrit le long de la façade atlantique), car étudier les prolongements de la romanité à La Rochelleconvenait parfaitement à une la région frontière qui abrite le siège du CEIR. En 2003, nous avons retenu, pour le symbole qu'elle représente, la Bibliothèque d'Alexandrie pour notre rencontre  intitulée : "Responsabilité et Antiquité".ment à une la région frontière qui abrite le siège du CEIR. En 2003, nous avons retenu, pour le symbole qu'elle représente, la Bibliothèque d'Alexandrie pour notre rencontre  intitulée : "Responsabilité et Antiquité".
En 2007, "Méditerranées" décide de sortir de la Méditerranée pour tenir son colloque à Montréal. Le thème retenu ("Personne et res publica) a permis de confronter deux manières de penser, celles de l'Ancien et du Nouveau Monde, sur une notion typiquement issue de la romanité. En 2009, le premier d'une série de colloques qui auront en fil directeur le droit maritime dans ses rapports avec l'Antiquité s'est tenu à La Rochelle, sous le titre : "Navires et gens de mer". En 2010, le colloque "généraliste" de "Méditerranées" s'est tenu à Bari sur la notion de laïcité. La prochaine rencontre se fera à La Rochelle en 2012 autour du thème : "Droit international (droit commercial et droit maritime)


Colloque de Montréal « PERSONNE ET RES  PUBLICA» - 27 avril 2007

 


COLLOQUE NAVIRES ET GENS DE MER, 2 et 3 octobre 2009, - La Rochelle

 


LA LAICITE , 4 et 5 novembre 2010 - Bari

   


Droit international (Droit commercial et droit maritime): 2012 - La Rochelle

 



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