Histoire du cinéma japonais en France (1951-2001)

Etude

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Présentation des intervenants qui ont permis la réalisation de ce mémoire.

Le présent mémoire a en partie été rédigé à partir d'entretiens réalisés avec des professionnels ou acteurs de la diffusion du cinéma japonais en France. Ceux-ci ont pu apporter un éclairage actuel et concret sur le sujet traité. Le fait est qu'il n'existe que de très rares ouvrages consacrés au cinéma japonais, et que ceux-ci retracent l'histoire du cinéma japonais dans son contexte japonais, mais ne retrace en aucun cas l'histoire de sa diffusion dans le monde occidental.

Les rares indices de diffusion d'un film sont son nombre d'entrées fourni au CNC , et les critiques de ces films laissées dans les différents types de presse. Celles-ci sont souvent ponctuelles, précèdent la sortie du film, et, à moins d'un succès colossal, ne reviennent que très rarement sur son œuvre antérieure.

Il est de plus impossible de voir à quel point un film a marqué les spectateurs : L'appréciation d'une œuvre dépend du vécu, de la culture, de l'humeur de la personne qui la perçoit. Dire que tous les individus sont uniques et perçoivent les choses différemment apparaît comme follement banal. Mais dans le cadre de cette étude, cela devient une difficulté insurmontable. Il reste les souvenirs que les spectateurs auront de ces films. Sans doute ceux-ci, aussi erronés soient-ils, constituent finalement l'essence même de la pénétration du cinéma japonais en France. Mais ils restent difficilement évaluables. D'autant plus que le public lambda se remémore souvent un film étrange avec des asiatiques, mais de là à dire s'ils sont chinois, japonais ou vietnamiens….

C'est dans ce cadre que les entretiens réalisés avec les acteurs de la diffusion du cinéma japonais en France prennent toute leur valeur, au sens où ils constituent presque pour la première fois un tableau de la pénétration de ce cinéma en France. Ces interviews, pour la plupart réalisées par téléphone ou dans un bureau parisien, existent à l'état de notes scripturales. Les idées émises par chacun des intervenants figurent dans ce mémoire.

Qui sont ces intervenants? (Leurs noms figurent dans l'ordre chronologique de l'aide apportée.)

  • Julien Perolt , étudiant en DESS de management franco-japonais à l'Université de Rennes a réalisé une conférence sur les échanges cinématographiques entre la France et le japon, travail auquel j'ai coopéré.
  • Xavier Leherpeur , journaliste à Cinélive m'a accordé un entretien le 23 novembre 2001 dans un café parisien (durée, 2h).
  • David Martinez , rédacteur en chef du magazine HK, Orient Extrême Cinéma m'a accordé un entretien téléphonique d'une durée de 2h30.
  • Monsieur Zawadzki , agent de la communication au cinéma d'arts et d'essai au Métropole à Lille m'a reçue dans son cinéma pour une interview d'une heure le 7 décembre 2001.
  • Hubert Niogret , journaliste à Positif m'a accordé un entretien téléphonique d'une durée de 2h le dimanche 9 décembre.
  • Christian Rakotomamonjy , journaliste pour Cinéasie.com, a répondu par écrit à une série de questions que je lui avais soumise par e-mail  le 13 décembre 2001.
  • Daniel Lefranc , chef de service de la billetterie et du contrôle du CNC , et toute son équipe, qui m'a longuement expliqué le mode de fonctionnement du CNC, et la façon de dépouiller leurs archives.
  • Jean Pierre Jackson , directeur de la société de distribution Alive , a été l'instigateur de la grande rétrospective " Le Japon Fait son Cinéma " au Max Linder en juillet 1991. L'interview réalisée a eu lieu dans son bureau, au siège de la société Alive le 3 mars 2002 entre 15h et 17h.
  • Max Tessier , (né en 1944). Critique à Cinéma 67-71 puis Ecran 72-79 , et la Revue du Cinéma (depuis 1980), Max Tessier a publié un ouvrage su Yasujiro Ozu . Il a dirigé le numéro spécial de Cinéma d'aujourd'hui consacré au Cinéma japonais au présent (1959-1979, réédité en 1984 aux Editions Lherminier), puis l'ouvrage collectif " Cinéma et littérature au japon de l'Ere Meiji à nos jours "(Editions du Centre Pompidou, 1986), à l'occasion de la rétrospective de films japonais sur ce thème. Il travaille également comme conseiller de divers festivals. Il m'a accordée une interview à son domicile parisien le 3 mars 2002.

 

Je tiens à remercier chacun de ces intervenants pour leur disponibilité.