Histoire du cinéma japonais en France (1951-2001)

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Les distributeurs?

Le nombre de distributeurs français qui ont importé du cinéma japonais est assez important. Cependant, beaucoup d'entre eux sont des petits distributeurs qui ont disparu assez rapidement. Il est notamment difficile de retrouver le nom de ces distributeurs avant les années 1980. Pour présenter leur métier, nos nous appuierons plus spécifiquement sur deux maisons de distribution de films japonais en France : La société Alive , et HK Vidéo .

A - Qui sont-ils?

Etant donné que le présent ouvrage n'est pas une thèse sur les distributeurs, et que leur métier est assez complexe, nous les situerons grâce à cette interview brève de Jean-Pierre Jackson , fondateur de la société Alive , réalisée pour des élèves se destinant aux métiers du cinéma, et éditée sur internet [1] .

Figure 1 : Interview de Jean Pierre Jackson sur le métier de distributeur

ÉcolÉcinÉ77:Qu'est-ce qu'un distributeur de films ?

Jean-Pierre Jackson : Un distributeur de films est un intermédiaire entre les producteurs et le public.
Quand le film est terminé, si le producteur et le distributeur sont liés par contrat, ce dernier reçoit le négatif de ce film. A lui maintenant de tirer des copies du film puis d'organiser son exploitation: la publication d'affiches, de bandes-annonces, l'organisation de campagnes de promotion, la mise en place des copies dans les salles de cinéma. Dans le cas de la distribution des films américains, le producteur impose au distributeur sa propre stratégie de diffusion sous forme de cassettes, spots... et ne laisse ainsi que peu de possibilités aux journalistes de s'exprimer. Le distributeur négocie les droits de distribution à l'intérieur et à l'extérieur du territoire français ainsi que la durée d'exploitation et le réseau des salles dans lesquelles va passer le film.


ÉÉÉ77: Quels diplômes faut-il pour exercer ce métier ?

JPJ : Il n'existe pas de formation, donc pas de diplôme. C'est la voie d'accès la plus facile pour entrer dans le cinéma, le maillon le plus fragile de la chaîne. Il faut au départ avoir une bonne culture cinématographique personnelle et apprendre rapidement à savoir évaluer le potentiel d'un film. (…)
ÉÉÉ77 : Travaillez-vous seul, ou avez-vous formé une équipe autour de vous?

JPJ : Un distributeur ne travaille jamais seul. J'emploie cinq personnes, deux tiennent les comptes, un programmateur est chargé de planifier l'installation des copies de films dans les salles de cinéma. Enfin deux autres personnes travaillent à l'édition de livres touchant (ou non) au domaine du cinéma et à la production de disques de jazz. Il est prudent de diversifier ses productions. Il arrive aussi que ma société produise des émissions télévisées, des films documentaires. Par ailleurs, je travaille en ce moment à l'élaboration de mon deuxième film.


ÉÉÉ77 : Quels sont les rapports entre producteur et distributeur ?

JPJ : Le contrat qui lie le producteur et le distributeur est signé le plus souvent avant la production. Le CNC , organisme de tutelle créé par le gouvernement de Vichy délivre une autorisation d'exercice de production. Quand on lui a présenté le devis équilibré de financement d'un film, il donne au distributeur l'agrément d'exploitation. Sur cent films produits par an en France, un tiers a ce qu'on appelle une "sortie vitrine" : ils sont exploités peu de temps et sortent rapidement en cassettes vidéo. Trente d'entre eux ne sortent jamais. Aux USA, la diffusion d'un film peut coûter plus cher que sa production.


ÉÉÉ77 : Comment les producteurs trouvent-ils les fonds pour réaliser leurs films ?

JPJ : Par obligation, les chaînes de télévision doivent mettre des fonds dans la production de films. Un bon casting par exemple, est une certitude de réussite qui va inciter les financiers à investir.

ÉÉÉ7 : Quels sont les difficultés du métier de distributeur ?

JPJ : Le distributeur chargé de diffuser un film doit investir des fonds parfois extrêmement importants, de 800 000 francs à 5, voire 10 millions de francs. Il doit donc demander une garantie au producteur dans le cas où le film ne rencontrerait aucun succès. Cette garantie financière est la cession des droits vidéo et le passage à la télévision. Le métier de distributeur est ingrat et frustrant. Quand un film plaît à un public nombreux, on dit qu'il a de grandes qualités; dans le cas contraire, on considère que

le distributeur est incompétent...Parfois, un distributeur va chercher quelques films à l'étranger, ou fait "ressortir" d'anciens films de la même façon que ceux du moment. Le distributeur est celui qui fait exister un film par un coup de cœur. Il faut adopter le film comme on adopte un enfant, il faut beaucoup l'aimer parce que souvent on rencontre de grosses difficultés dans la préparation de la distribution qui peut prendre de 3 à 6 mois, voire même un an avant la sortie du film.


ÉÉÉ77 : Le métier a-t-il évolué depuis que vous le pratiquez ?

JPJ : Autrefois le distributeur découvrait les films dans les festivals, de plus en plus le "fax" ou Internet les remplacent.

 

La majeure partie des films exploités en salles est distribuée par quelques grandes sociétés. On recense plus de 350 sociétés de distribution en France. Parmi elles 7 entreprises couvrent 90% du marché français. Parmi ces sociétés figurent les filiales des Majors américaines qui fournissent à la France des films évènements souvent déjà rentabilisés outre-Atlantique. Trois sociétés sont des maillons de majors à la française, qui distribuent et exploitent dans leur réseau de salles les films qu'elles ont coproduits.
A côté de ces entreprises dominantes, une dizaine de distributeurs assurent 7 à 8% du marché. Ces entreprises moyennes s'appuient généralement sur des groupes industriels ou de communication. [2]

Chaque distributeur dispose d'un catalogue de films. Certains en ont 15, la société Alive en a 110, la société Gaumont qui existe depuis 1910 en a 5000...

Le travail le plus difficile pour les distributeurs de films asiatiques est de communiquer leur passion au public, surtout en terme de cinéma japonais. Prenons le cas d' HK, Orient Extrême Cinéma . Quand cette revue est apparue, elle avait pour but de faire rattraper au public cent ans de cinéma asiatique…tache titanesque.

Figure 2 : Histoire d' HK Vidéo

Christophe Gans , journaliste, voulait éditer une collection de vidéos afin de faire sortir les films qu'il aime. Pour cela, il appelle à la collaboration ses amis journalistes afin de publier en parallèle une revue consacrée au cinéma asiatique. Tous sont cinéphiles. S'ils n'ont pas de formation de journalistes, ils sont une expérience de la presse cinéma pige pour la revue " le Cinéphage " par exemple.

Afin de distribuer des films, il est tout d'abord nécessaire de se procurer le matériel et des réseaux de distributions, ce qui nécessite l'accord de ceux qui gèrent le film.

Christophe Gans a proposé une sortie vidéo d'emblée, afin d'éviter l'écueil d'une sortie en salle, plus onéreuse.

La revue HK, Orient Extrême Cinéma qui accompagne la vidéo permet de lui donner un appui critique, étant donné que tout le monde à la rédaction, a la volonté d'aider le public à décoder ces films, en fonction de leurs origines, leurs thèmes, et leur interconnections, afin d'apporter recul et connaissances. Si la revue propose trois films de sabre, alors ceux-ci seront accompagnés d'un dossier thématique sur le sujet. La difficulté majeure étant de faire connaître les stars.

La seconde difficulté est de convaincre les distributeurs japonais du fait que leurs films peuvent rencontrer du succès en France. Ceux-ci, souvent, refusent de montrer leurs films, ou les vendent à des tarifs prohibitifs, ce qui complique la situation.

Avant toute chose, les distributeurs sont des marchands, pas des artistes.

b- Comment le choix des films distribués en France est-il effectué ?

 

Pour constituer la collection de HK Vidéo , Christophe Gans a développé des projets de films pour Samuel Adida , producteur distributeur pour Metropolitan Filmexport . Ce dernier avait dans son catalogue une centaine de films japonais qui dormaient, inexploitables faute d'engouement pour ce type de films.

Le plus souvent, les boîtes de distribution choisissent leurs films arbitrairement. C'est celui qui paye qui peut voir les films. Comme ce sont les sociétés de distribution qui payent les droits, ce sont leurs membres qui sélectionnent les films, isolément ou par lot, selon les opportunités.

Cette sélection s'opère sur les catalogues des majors japonaises, qui recensent tous les films possédés par la compagnie. Après une sélection d'après les titres, les acheteurs ont accès à des cassettes de visionnage. Si le film semble intéressant, avec une carrière fructueuse envisageable, on sélectionne le film, et entreprend les négociations de prix. Cette sélection dépend aussi des finances de la société de distribution. Si celle-ci s'intéresse à un auteur particulier, tel Naruse , et qu'elle n'a pas les moyens d'acheter l'intégralité de l'œuvre, elle effectue une sélection arbitraire en prenant le nombre de films qui correspond à la somme qu'elle est prête à investir.

Certains choix se font systématiques, oeuvres de tel ou tel genre ou réalisateur. C'est ainsi que la société Alive a pu se procurer la majeure partie des films d'Ozu . Parfois, c'est une période précise, telle la collaboration entre Mizoguchi et Nagata sur trois films, qui fait l'objet de la sélection des films.

Un autre critère est l'état des négatifs du film. Il arrive souvent que ceux-ci soient incomplets, ou dans un état déplorable. En effet, les films sont extrêmement fragiles, et leur sauvegarde, onéreuse. En ce sens, l'arrivée de la VHS, puis du DVD, qui prolongent la carrière d'un film, sont de véritables aubaines sur le plan patrimonial qui poussent les propriétaires des droits des films à restaurer les bobines.

Les choix sont en grande partie guidés par le mercantilisme. Un film coûte cher, pour le rentabiliser, il faut des stars, des noms connus. Or, cela pose des problèmes en France où les stars japonaises sont inconnues pour la très grande majorité, ainsi que pour le cinéma de genre.

La saga des Ring a été un grand succès au Japon. C'est pour ça qu'elle a été sélectionnée. Comme il s'agit d'un type de films "adolescent horreur" qui a très bien marché en France avec la série des Scream , les distributeurs ont décidé de retenter l'expérience en le présentant de la même façon, en gommant son aspect japonisant. Cela ne l'a pas empêchée d'être un échec. En effet, ce qui fait la clef du succès dans un pays n'est pas ce qui plaira dans un autre.

Canal+ achète des films japonais parce que ceux-ci lui donne une certaine image de marque auprès des fans de cinéma, soit une bonne partie de sa clientèle. Des films comme ceux de Tsukamoto coûtent cher à cause du doublage, et ne font que moins de 5000 entrées en moyenne lors de leur sortie en France. Or, ces films sont souvent diffusés sur les chaînes câblées et du satellite, qui, si elles perdent de l'argent, s'offrent une image de marque.

Pour un film, une sortie en VHS sans passer par une salle de cinéma donne une mauvaise image de ce film. En effet, le passage par le grand écran donne une légitimité, une "griffe auteur" au film, en mettant en avant ses stars. C'est le cas des films de Kitano .

Il y a parfois un phénomène de curiosité. [3] C'est ainsi que le succès d' Hana - Bi a permis à tous les films de Kitano de sortir en France, y compris Getting Any , comédie absurde typiquement japonaise. Battle Royale a été un scandale au Japon. Son parfum de souffre plaît, c'est pour ça qu'il a été sélectionné pour être distribué en France.

Le fait qu'il n'y a aucune règle dans la distribution, et qu'il est presque impossible de dresser un tableau de la distribution des films japonais en France tant celle-ci est aléatoire. Les anciens sont sans cesse redécouverts, les effets de modes restent ponctuels, et les jeunes auteurs sont distribués de façon presque anarchique. Si l'on peut penser que festivals et rétrospectives inclus, le public français a eu un échantillonnage significatif du cinéma japonais ces cinquante dernières années, mais que celui-ci manque de cohérence.

c- Peut-on parler de rentabilité du cinéma japonais en France ?

La rentabilité d'un film est une donnée qui doit être évaluée selon différents paramètres.

Elle dépend du prix de vente des droits du film. Celui-ci peut de plus être évolutif, être l'enjeu de surenchères. Le prix d'achat des films reste élevé. Peu d'œuvres sont assez anciennes pour tomber dans le domaine public (marge de 70 ans). Or le cinéma n'a que 100ans…et la production antérieure aux années 1930 est relativement peu à même d'intéresser le grand public actuel.

Prenons l'exemple de l'expérience que le distributeur HK Vidéo a vécue quand il s'est lancé dans l'édition vidéo de film japonais en France à partir de 1996 [4] .

Dans la sélection proposée, peu de films japonais ont été rentables, et ont moins bien marché que les films chinois. Prenons en compte que le record de vente du magasine HK, Orient Extrême cinéma est de 15 000 exemplaires sur 3 ans pour un film en VO.

Shogun Shadow a été un échec commercial cuisant avec 300 exemplaires vendus. Ce film ne pouvait se vanter d'aucun acteur connu, d'aucune accroche particulière. Il y a eu des problèmes de promotion qui ont fait que le film a été mal présenté…très peu de gens se sont montrés intéressés.

9 films de Godzilla sont sortis. Ces films avaient très bien marché dans les années 1975-1980, mais à l'époque, la fréquentation en salle était beaucoup plus forte. Les ventes se sont échelonnées de 6000 à 500 exemplaires vendus pour chacun de ces films.

Sonatine avait retenu l'attention à sa sortie au marché du film en 1993 à Cannes . Il a reçu un grand succès en Grande Bretagne, un peu aux USA, mais aucun lors de sa sortie en salle. Canal + ne savait pas quoi faire de ce polar en version française. HK Vidéo avait envie de le sortir, ce qu'il a fait en acquérant les droits du film en version originale. Sonatine et les autres films de Takeshi Kitano ont bénéficié de la reconnaissance de Hana-Bi à Venise , mais ils n'ont pas eu beaucoup plus de succès. En effet il a fallu sept ans pour que ce réalisateur soit réellement reconnu.

Sont sortis aussi deux films d'animation :

Ghost in the Shell , a connu une grosse sortie en salle, 180 000 entrées. Pour ce qui est du marché de la vidéo, Manga Entertainment s'est occupé de la version française, et a réalisé 10% du nombre d'entrées en vente d'unité vidéo. HK Vidéo ne s'est occupé que de la vente de la version originale par correspondance, les résultats ont été peu probants.

Perfect Blue , qui était un produit destiné à la vidéo, a connu une première sortie VHS. Lors du Festival Panasia , cet OAV [5] a connu un grand succès critique. Metropolitan Filmexport , s'appuyant sur ce succès, décide de le faire sortir en salle. Or le passage de cet OAV sur le grand écran n'est pas une réussite, et le public n'accroche pas. Il y a eu deux sorties vidéos : version originale en collection HK Vidéo , version française en collection TF1 Vidéo , où il a réalisé de bonnes ventes avec 10 000 exemplaires vendus, sans compter qu'il est très demandé en DVD.

Que peut-on conclure de l'expérience de HK Vidéo dans la distribution de film japonais ? Que celui-ci n'intéresse que peu le public, rebuté par la version originale, et qui n'est de plus pas prêt à investir dans une cassette vidéo dont il ne connaît pas le contenu. Si presque aucun de ces titres n'a fonctionné, ce n'est pas tant à cause de la qualité des films proposés que parce que les spectateurs n'ont pas une connaissance nécessaire du cinéma japonais qui leur permettrait de s'intéresser à ce cinéma.

 

Examinons à présent les chiffres de vente des DVD, qui sont révélateurs de l'état de reconnaissance actuelle du grand public.

Le record absolu de vente de DVD en France, hors limite de nationalité, est détenu par le Pacte des Loups de Christophe Gans : le film a réalisé 5 000 000 entrées, et a vendu 300 000 DVD en 3 semaines [6] , et peut espérer atteindre 600 000 exemplaires vendus. C'est un film d'aventures français grand public . In the Mood for Love , film de Hong Kong de Wong Kar Wai , au rythme plus lent et classé art et essai a réalisé un million d'entrées en France., 35 000 exemplaires du DVD ont été vendus à la date de Noël 2001.

Les films japonais sont loin d'atteindre des chiffres de ventes aussi élevés. Prenons l'exemple de Jin Roh . Ce film d'animation n'a réalisé que peu d'entrées en salle (47 302 entrées à la quarantième semaine de l'année 2001), par contre, le DVD édité de ce même film a été vendu à 15 000 exemplaires, et a même connu une réédition collector de 8000 exemplaires soit un très grand succès à son échelle.

Le fait est que le cinéma japonais n'est pas rentable en France. Au delà des grandes majors américaines (la Warner), les distributeurs ne gagnent d'argent que lors de la vente de leurs produits à la télévision. Actuellement, pour Canal + , un film n'est pas rentable à moins de 250 000 francs de gain.

Les films japonais sont souvent présentés par de petits distributeurs qui aiment le cinéma japonais et veulent le faire découvrir, par le biais de nouveaux auteurs. C'est le cas de Sagittaire Films , Alive ou Films sans Frontière .

Le problème du Japon est qu'il est un pays où le réseau télévisé est ultra puissant, avec une économie autarcique qui se rembourse sur l'économie intérieure. Les droits sont très élevés. Pour les Japonais, l'export est peu intéressant, c'est pour cela qu'ils pratiquent des prix prohibitifs. Le problème pour les Français est qu'ils ont peu de moyens de production : le style japonais n'intéresse que peu de gens. Si les petits distributeurs se lancent ( Océan Films , Sagittaire Films …) et font dans le cinéma asiatique, c'est grâce à l'attention médiatique. Les petits réalisateurs de la nouvelle génération japonaise peuvent se négocier à des prix accessibles: (30 000 dollars environ.).

D'autres paramètres entrent en jeu : la promotion, le nombre de copies par rapport au nombre de salles, le nombre d'entrées par rapport au prix d'achat, la seconde carrière du film réalisées en DVD, vidéo, et Laser Disc.

C'est ainsi que 5000 entrées, score a priori faible pour un film, devient un succès si ce chiffre est réalisé sur 20 séances, et avec une seule copie éditée. Prenons le cas des films d'Ozu sortis en 1992. Ceux-ci n'étaient diffusés que trois fois par jour, et cela dans un seul cinéma. Or, ils furent projetés pendant longtemps, réunissant près de 5000 spectateurs. Dans de telles conditions, on peut parler d'un succès .

 

La rentabilité prend une autre dimension dans l'étude des films dits d'art et d'essai : les cinémas qui les diffusent reçoivent des subventions justement pour que des films qui a priori n'attireraient pas de public puissent être tout de même montrés. La notion de rentabilité prend alors une dimension différente.

[1] http://perso.wanadoo.fr/ecolecine77/rencontres/undistributeur.html#anchorquelques_données.

[2] In Le Cinéma , par Francis Vonoye, François Frey et Anne Goliot-Lété, collection Repères Pratiques, numéro 60, Editions Nathan – Paris, mai 1998. 

[3] Entretien avec M. Zawadzki op.cit.

[4] Récit et chiffres donnés par téléphone par David Martinez lors de l'entretien qu'il m'a accordé.

[5] Un OAV est un film d'animation uniquement destiné à la vente en cassette vidéo, soit à être vu sur petit écran. Il s'agit souvent de dessins animés qui ont bénéficié de moyens importants, et sont souvent de qualité supérieure à la moyenne des dessins animés diffusés sur les petits écrans nippons.

[6] A la date de l'interview réalisée avec David Martinez .