Le cinéma japonais dans la presse française.
Une bonne campagne de presse permet d'attirer l'attention de la section
culture des médias, générant ainsi dans les grands
quotidiens une page consacrée à tel ou tel auteur, une
minute de reportage au journal télévisé.
La compagne presse reste assez subjective quant aux films qu'elle décide
de promouvoir en consacrant au film apprécié des encarts
plus grands, un nombre de pages plus important. Mais comme le souligne
Jean Roy dans l'Humanité du 25/01/1984 dans un article intitulé
"De rêve et de pain"
"Souvent, trop souvent, la pratique du cinéma n'est qu'une
frustrante confrontation entre ce que les écrans nous proposent
(pardon, nous imposent), les débilités du moment, et ce
que les érudits nous enseignent, l'existence de ces œuvres
qui sont l'absolu d'un art. (…) Prisonnier de l'actualité,
contrairement à l'historien, le critique en vient à louanger
le médiocre, simplement parce que le reste est pire, et que le
lecteur attend ses conseils sur ce qu'il peut voir, et non une confrontation
avec ce qui repose sur les étagères de la cinémathèque"
En France, Il est une vue étriquée dominante chez les
critiques de cinéma qui veut que l'on se cantonne à la
reprise des grands classiques, ou aux Jeunes Turcs, tout en ignorant
le cinéma populaire. Si le cinéma grand public japonais
est selon Hubert Niogret à 90% médiocre voire catastrophique,
il reste cependant 10% de films très intéressants qui
mériteraient d'être reconnus.
Le phénomène d'engouement, teinté de snobisme,
pour la chose japonaise ne dépassa pas le début des années
1965, et retomba naturellement : la crise du cinéma à
l'époque qui s'installait et la rareté des chefs d'œuvre
accessibles en sont la cause. Une bonne partie des réalisateurs
de l'époque furent les victimes du trop soudain succès
d'un ou deux films ( Shindo , Ichikawa , Kobayashi ), unanimement qualifiés
de chef d’œuvre par la presse, avant de sombrer dans l'oubli
le plus complet.
-la polémique Mizoguchi - Kurosawa .
La "politique des auteurs" (notamment aux Cahiers du Cinéma),
a privilégié Mizoguchi au détriment d'autres auteurs
qui furent réhabilités par la suite (Kurosawa, Ozu …).
Alors que Mizoguchi, Ozu ou Naruse sont considérés par
les étrangers comme " authentiquement Japonais", Akira
Kurosawa, à cause peut-être de sa technique "occidentale"
vigoureuse et de l'intérêt qu'il porte dans son oeuvre
aux grands auteurs littéraires étrangers, Dostoïevski,
Gorki ou Shakespeare, a été longtemps traité par
la presse spécialisée de cinéaste "non Japonais",
trop occidentalisé, ayant renié sa culture nationale,
et le plus souvent par ceux-là mêmes qui la connaissaient
mal, au nom d"un nouveau purisme qui voulait que les Japonais soient
plus Japonais que nature. Les deux revues antagonistes Positif et les
Cahiers du Cinéma se sont affrontées de façon rhétorique,
chacune défendant son champion : Kurosawa pour la première,
Mizoguchi pour la seconde.
En 1957, à propos de Vivre, Luc Moullet écrit
"Un véritable désastre dont on a peine à
rendre compte. Vivre bat tous les records de ridicule".[1]
La bêtise de jugement sans appel surprend André Bazin
, maître du jeune Luc comme tous les animateurs des Cahiers du
Cinéma. Bazin réplique :
"Quelle mouche piqua donc notre jeune ami quand il écrivit
pour le dernier petit journal sa note?...Le metteur en scène
de Rashômon semble souffrir aux Cahiers d'un préjugé
défavorable au profit du tendre et musical Mizoguchi …Mais
je trouve Vivre peut être le plus beau, le plus savant et le plus
émouvant des films japonais qu'il m'ait été donné
de voir."[2]
Jacques Rivette ; qui écrivait en 1958 dans les Cahiers du Cinéma:
"Trêve de rapprochements: le petit jeu Kurosawa Mizoguchi
a fait son temps. Laissons ramasser ses billes le dernier carré
des Kurosawiens, on ne peut comparer que ce qui est comparable et d'ambitions
aussi hautes..".[3]
Les Cahiers du Cinéma influencent plus ou moins les autres revues
généralistes non consacrées spécifiquement
au cinéma. C'est ainsi que cette idée de la supériorité
de Mizoguchi à Kurosawa apparaît dans la presse généraliste.
Jean Rochereau écrit dans la Croix du 17/04/1959
"Mizoguchi (…) nous semble, aux yeux d'un spectateur occidental,
très supérieur. Kurosawa s'évade rarement de l'exotisme
et mise, d'abord, sur le dépaysement de son futur public, Mizoguchi(…),
narrant des histoires situées à l'époque féodale,
renonce à tout le bric à brac moyenâgeux pour attester
la vérité permanente de la condition humaine"
A l'époque, d'autres revues sont moins "antikurosawa"
que les Cahiers du Cinéma : Positif notamment ne marchande pas
son soutien au cinéaste nippon. Avec le temps, Luc Moullet finira
lui-même par changer de fusil d'épaule. En 1965, à
propos de la Forteresse Cachée, il célébra Akira
Kurosawa en inventant un néologisme : "le Tiers Cinéma".
Le Tiers Cinéma est un cinéma lointain géographiquement
et culturellement, mais dénué de folklore. Compris dans
sa dimension historique, il devient proche de nos préoccupations
dans son éloignement même. Ce concept étrange, forgé
pour un film de cape et d'épée, aidera surtout les nouveaux
rédacteurs de la revue à considérer d'un autre
œil les productions d'une nouvelle génération de
cinéastes bien plus jeunes que l'illustre japonais, dont notamment
Oshima .
Le fait est que quelle que soit la revue, peu de place a été
consacrée au cinéma japonais.
-Les revues françaises qui ont traité du cinéma
japonais
Charles Tesson , rédacteur en chef des Cahiers du cinéma
a toujours eu un grand intérêt pour le cinéma asiatique,
mais déplore cependant de ne pas avoir pu lui consacrer plus
de pages.
CAHIERS DU CINEMA (1951- ) / Thierry Jousse (mensuel)[4]
La plus prestigieuse des revues critiques françaises, à
l’origine, entre autres, de la définition de la "
politique des auteurs ", dans les années cinquante. Vivier
de nombreux critiques, cinéastes, théoriciens, parmi lesquels
: A. Bazin , J. Doniol-Valcroze, F. Truffaut, J.-L. Godard , E. Rohmer,
J. Rivette , Cl. Chabrol , J. Narboni, J. Fieschi, J.-L. Comolli, S.
Daney.
Il existe peu d'autres revues qui traitent du cinéma japonais.
Parmi elles, les plus remarquables sont :
POSITIF (1952- ) / Michel Ciment (mensuel)
Créée à Lyon en 1952 par Bernard Chardère,
la revue Positif, longtemps publication irrégulière, devient
mensuelle et s’oppose très rapidement aux Cahiers du Cinéma
avec lesquels elle ne partage pas les mêmes enthousiasmes (notamment
pour la Nouvelle Vague). Plus politisée, en tout cas à
ses débuts, et plus " matérialiste " que les
" idéologiques " Cahiers, Positif défend des
cinéastes tels que Huston, Brooks, Bunuel, Losey, Autant-Lara,
Kurosawa puis Pollack, Altman, Scorsese , Kubrick..., au travers de
longs dossiers spéciaux, des entretiens, et un important cahier
critique livré à chaque numéro. Quelques célèbres
rédacteurs : A. Kyrou, R. Benayoun, R. Tailleur, B. Amengual,
R. Borde, L. Séguin, puis J. A. Gili, J. P. Jeancolas, F. Audé,
J.-L. Bourget.
Max Tessier a beaucoup défendu le cinéma japonais avec
la revue
CINEMA (1954- ) / Fédération française des ciné-clubs
; Pascal Brack (rédacteur en chef actuel) (bimensuel)
Dirigé par Pierre Billard en 1954, le mensuel Cinéma
prend la suite du bulletin Ciné-club lancé, lui aussi,
par la FFCC. Voulant former des spectateurs critiques, la revue propose
un épais dossier du mois, un " guide du spectateur ",
des pages d’histoire, des " actuelles ", des entretiens.
Elle soutient la Nouvelle Vague puis s’ouvre dans les années
70 aux cinémas du Tiers-monde, aux nouveaux auteurs allemands,
hongrois, s’intéresse à Duras, Godard , Straub,
Akerman... Dans les années 80, des changements de format et de
périodicité fragilisent la revue et son contenu s’amoindrit
considérablement : les critiques deviennent des notules et aujourd’hui
Cinéma, qui a accueilli des textes de Marcel Martin , J.L. Passek,
J. Magny, B. Tavernier, Y. Boisset, G. Frot-Couttaz, rend essentiellement
compte - brièvement - de tous types de manifestations.
, puis avec
ECRAN (fusionne avec : La Revue du cinéma) (1972-1979) / Henri
Moret (mensuel)
Fondé par des "dissidents" de la revue Cinéma
(parmi eux : M. Martin , H. Moret, Cl. Beylie, J. A. Gili, G. Hennebelle,
M.Tessier ), qui souhaitaient une plus grande autonomie par rapport
à la Fédération française des ciné-clubs,
Ecran revendique d'emblée son goût pour l'indépendance,
le pluralisme, la diversification. Avec des sommaires très copieux,
la revue appréhende le cinéma sous tous ses aspects, en
se gardant toutefois de s'aventurer sur le terrain sémiologique
ou politique. On peut y lire de solides dossiers sur un point d'histoire
ou de théorie, des entretiens, des critiques nombreuses qui suivent
efficacement l'actualité, des comptes rendus de lecture, et parmi
les multiples rubriques, des fiches documentaires sur les interprètes
("Les mille acteurs")
Il a animé la seule revue française exclusivement consacrée
au cinéma japonais , mais force est de constater que celle-ci,
avec seulement 4 numéros en 2 ans, n'a pas fait long feu.
CINEJAP Bulletin d’information sur le cinéma japonais
(1977-1979) / Hiroko Govaers , Max Tessier (irrégulier ; 4 n°s
parus)
Le propos de Cinéjap est d’enrichir la connaissance du
cinéma japonais d’hier et d’aujourd’hui à
travers des articles biographiques, des entretiens, des études
(" Témoignages sur l’art de Yasujiro Ozu ")
Au début des années 1980 sont apparues d'autres revues
qui ont défendu, entre autre, un cinéma japonais un peu
plus populaire. Starfix était une revue beaucoup plus spécialisée.
Sa particularité était d'écrire à propos
de films qui ne sortaient pas en France. Cette revue, animée
par Christophe Gans , a fait connaître les cinémas d'action
chinois et japonais.
STARFIX (1983-1991) / Christophe Gans (mensuel)
D'abord spécialisé dans le cinéma fantastique,
de science-fiction et d'aventures, le magazine Starfix ne s'adresse
pas uniquement à des spécialistes : c'est au grand public
qu'il cherche à faire connaître ces genres. Le tirage atteint
vite 100 000 exemplaires, et, " grand public " oblige, la
revue élargit ces centres d'intérêt à l'ensemble
de l'actualité cinématographique, privilégiant
tout de même le cinéma américain. Abondamment illustré,
Starfix propose enquêtes, reportages de tournages, entretiens
avec réalisateurs et techniciens, et divers dossiers dans lesquels
la partie informative l'emporte sur la partie critique.
STARFIX Nouvelle génération(fait suite à Starfix)
1998/ Piéric Guillomeau (bimestriel)
Magazine abondamment illustré, nettement moins axé sur
le fantastique et les effets spéciaux que le précédent
Starfix, il concerne essentiellement les grosses productions américaines.
Rubrique sur les séries Z
Le même Christophe Gans a lancé en 1996 une revue entièrement
consacrée au cinéma asiatique.
H.K. Orient extrême cinéma (1996 - ) / Christophe Gans
(trimestriel).
Parallèlement à la création en 1996 du label H.K.
Vidéo, spécialisé dans l’édition de
films asiatiques inédits (polars, kung-fu, chambara, manga),
Christophe Gans fonde la revue H.K. : Orient Extrême Cinéma
qui pour objectif principal de " tenter de rendre enfin leur place
aux grands cinéastes d’Asie et sa légitimité
à un cinéma considéré comme mineur, quand
il n’est pas carrément ignoré " (éditorial
du premier numéro). Le magazine commente donc l’actualité
du cinéma asiatique - essentiellement du Japon et de Hong Kong
- en proposant des critiques, des brèves, des reportages accompagnant
les sorties de nouvelles vidéos, de nombreux entretiens (avec
notamment : Maggie Cheung, Takeshi Kitano , John Woo , Wong Kar Wai
, Tsui Hark, Chow Yun Fat) suivis de filmographies détaillées,
des numéros spéciaux (Tsui Hark, John Woo).
Le fait est que la presse cinéma a un impact relativement restreint.
Celle-ci est consultée par les cinéphiles-cinéphages
et s'adresse de toute façon à des personnes qui vont déjà
au cinéma. Elle permet aussi aux autres de parler de films qu’ils
n’ont pas forcément vus.
Il existe aussi une grande presse dite "intello", dont le
trio "Télérama- Les Inrockuptibles- Libération"
est le meilleur représentant. Celle-ci défend des films
parfois complexes (M/other , H Story de Suwa par exemple), avec parfois
un peu de snobisme. Or ceux-ci rebutent le grand public, pour se concentrer
sur un public plutôt branché, jeune, urbain, intellectuel,
parisien
Apparaît comme beaucoup plus révélateur les encarts
cinéma parus dans la presse généraliste, qui amèneront
un public moins ciblé à se tourner vers le cinéma
japonais. C'est ainsi qu'un article dans le Monde, le Figaro, l'Humanité,
France soir, …seront lus par un public bien plus nombreux que
celui de première ou que des Cahiers du Cinéma. Il faut
cependant reconnaître que le critique qui écrit dans ces
revues à plus large tirage se seront certainement inspirés
des propos tenus dans les revues spécialisées, telles
Positif ou les Cahiers du Cinéma……Il reste difficile
de mesurer l'impact de la presse. Comment savoir sur le nombre d'exemplaires
vendus le nombre de lecteurs qui aura lu les encarts consacrés
au cinéma japonais, et combien, à leur suite, aura décidé
d'aller s'enfermer dans les salles obscures visionner une japonaiserie
?
Au début des années 1990 est apparu un phénomène
de décrédibilisation des spécialistes du cinéma
japonais. Ceux-ci, pendant de longues années, se sont plaints
du manque de films à disposition en France. Or, la multiplication
du nombre de films disponibles dans les années 1990, tant dans
les salles qu'avec les VHS et à présent des DVD, a permis
à quiconque veut s'informer de pouvoir visualiser directement
les œuvres, sans se contenter uniquement de quelques commentaires
et photos sur support papier. Si celui-ci apparaît de plus en
plus au fil des pages des revues des années 1990, c'est qu'il
y a une demande du public.
Il y a donc un conflit de pérennité quant à l'existence
des spécialistes. Ceux-ci possédaient une grande liberté
tant que leur territoire demeurait inconnu. C'est ainsi que certaines
erreurs d'appréciations ont pu être commises, comme le
relève Jean-Pierre Jackson [5], telle que dire que tous les films
de Naruse des années 1950 sont médiocres, qu'Hideo Gosha
n'était qu'un "tâcheron", que les films fantastiques
n'ont aucune qualité plastique….Le fait est que l'appréciation
d'une œuvre reste très subjective. Si une seule personne
peut émettre un avis et qu'elle le diffuse, celui-ci apparaîtra
comme une vérité, puisque personne ne pourra le contester,
au sens où personne d'autre n'aura accès au dit film.
C'est ainsi que lorsque la société Alive a sorti 21 films
d'Ozu en copies neuves, et disponibles au public par l'intermédiaire
des cinémas, il y eut des critiques pour dire que ce n'était
pas suffisant. Le spécialiste, pour conserver son intérêt,
doit rester un medium par rapport à ce qui est ignoré
de tous, et ainsi pouvoir continuer à travailler en tant que
tel, en écrivant des articles, en interférant en tant
que conseiller dans les festivals.
Son rôle est d'éclairer son lecteur en le documentant
sur le film, lui apportant les éléments de culture qui
lui manquent et pourrait nuire à son appréciation du film.
Souvent les notations sombrent dans le pittoresque. C'est ainsi que
par dérision, les réalisateurs, avant une interview, sont
plus ou moins mis en scène par le journaliste, qui s'amuse à
accumuler les clichés, s'offrir des envolées lyriques
plus ou moins inspirées de la littérature japonaise,
"Le soleil aveugle la plaine. Lui, frêle et frémissant
comme les bambous qui l'abritent, semble habité d'ombres, de
glace et d'étranges certitudes. Une volée piaillante de
demoiselles en tenue de tennis passent sur la route.."[6]
ou de l'idée qu'il s'en fait, ou rappeler des événement
racoleurs pour attirer l'attention du lecteur, tel ici Dominique Jamet
qui dans sa critique d'Onibaba parue le 21/01/1984 dans le Quotidien
de Paris associe le contenu d'un film et un fait divers sanglant qui
veut qu'un japonais anthropophage ait assassiné une jeune hollandaise
dans le but de la manger, et ne pouvant la garder indéfiniment,
avait congelé le corps.
"Suivent leur état, elles attendent leur mort ou les achèvent,
puis elles se repaissent de leur dépouilles. Non pas littéralement,
semble-t-il, à la manière de cet autre japonais, notre
contemporain, qui raffolait de produits hollandais congelés…"
Les critiques se plaisent aussi à sans cesse évoquer
le haïku qu'Ozu composa de retour de l'enterrement de sa mère
(le Monde, Télérama..)
"Les fleurs de cerisier sont fripées comme des chiffons,
le saké est amer comme un insecte"
La multiplication des films japonais disponibles permet une plus grande
connaissance du cinéma japonais, et permet d'épingler
certaines erreurs de jugement qu'a pu porter la presse française,
faute d'éléments de comparaison. C'est ainsi que Kaneto
Shindo, encensé par la critique en 1961 avec la sortie de l'Ile
Nue , a été démoli par les mêmes organes
de presse en 1966 avec Onibaba, avant de sombrer dans l'oubli. La Porte
de l'Enfer a perdu sa crédibilité pour ne plus devenir
qu'un objet exotique.
La presse française a joué un grand rôle dans la
confusion des valeurs.
A présent, il existe de très nombreuses personnes capables
de parler du cinéma japonais, le grand nombre de sites internet
qui lui sont consacrés, souvent amateurs, parfois même
crées par des lycéens.
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[1] Cité dans Libération, 02/08/1995, Edouard Waintrop,
Kurosawa , six d'épique.
[2] idem
[3] Cité in Max Tessier, Images du cinéma japonais 2e
éd. - Paris : H. Veyrier, 1990.
- collection : Cinéma., page 180.
[4] Ces notes concernant chaque revue sont les notes bibliographiques
que la Bifi a réalisées dans le but de présenter
chacune des revues consacrées au cinéma.
[5] Voir note 14.
[6] In Le Monde, 27/09/1983, R.-P Paringaux, Sans espoir.