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« la décalée » est enveloppée dans un cocon noir comme pour errer dans le non visible, enfermée , cachée pour les autres dans un trou noir, dans une protection contre le danger, enfin dans quelque chose qu'on ne veut plus voir . Quand le cocon s'ouvre , c'est un drap, un tissu , une enveloppe , un univers blanc au sol, le monde blanc qui soigne les blessures. La décalée est vêtue de « peaux ».Dans son univers , tout est froissé. Elle parlera de sa perception du monde extérieur et de son histoire , de Jo l'infirmier, de son Moi-papa, Papa, du Moi qui croque. Elle s'effeuillera de ses « monstres ».
Interprétation : Isabelle BENSOUSSAN
Durée de la brève : 30 mn
« la dédifférenciée » : une femme est habillée de noir, commune, anonyme au départ et ressemblant à n'importe qui . Elle est assise . Deux faisceaux de lumière marquant le non visible social, le caché, sont braqués en oblique. Elle ne fait que répondre aux questions sur sa voisine. C'est une simple enquête de routine, comme tout à chacun en parlerait. Une enquête vue et venue d'un extérieur social qui insidieusement marque en souterrain les « lois nouvelles », la propagande qui déshumanise . C'est une prise de conscience sur la difficile question de « l' identité », de la différence , de l'autre, d'une voisine….
Interprétation : Hélène VITORGE
Durée de la brève: 25 mn
Écriture et mise en scène : Martine DOUAY BARON
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