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| Extrait du livre "Balade dans le
vieux Gourdon" "Le premier vestige,.....,est la vieille fontaine qui, depuis des temps immémoriaux, a permis aux Gourdonnais de s'alimenter en eau potable jusqu'à l'année 1927, date à laquelle furent terminés les travaux d'adduction. Cette aduction dont s'énorgueillissaient nos vieux parents et ce, d'autant plus que la cérémonie inaugurale avait été placée sous la présidence effective d'Henri Queuille, sans doute à l'époque député d'Ussel et ministre de l'Agriculture. L'adduction est toujours en fonction après quelques travaux exécutés pour en accroître les performances, notamment le captage au Vallon, d'une deuxième source à quelques deux cents mètres de la première, sur le versant opposé, côté Terracol. Elle s'était concrétisée, à l'origine, par la mise en place de l'abreuvoir où les paysans les plus proches conduisaient leurs vaches, matin et soir, durant les périodes d'hiver et par l'installation de cinq ou six bornes fontaines qui naguère servaient encore et qui ont définitivement disparu. Ces bornes fontaines, il était indispensable de les protéger contre le gel. Pendant quatre mois au moins, elles étaient carapacés dans un manteau de paille. Le château d'eau juché sur la colline de la Grattade surplombe le village. Selon un usage bien établi et généralisé on avait pris l'habitude de désigner les bornes fontaines par le terme de pompes. Vaï mé quéré oun pao d'aiguo a la poumpo. Je reviens à ma vieille fontaine........les blocs de granit et surtout la pierre de voûte arquée constituant l'édicule.......semblaient avoir été posés là comme pour défier le temps et perpétuer, à travers les générations, le symbole de l'immuabilité de la nature. Le chemin de la Fond était un lieu de rencontre. On s'y arrêtait quelques instants pour deviser.....  
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Portraits
de Gourdonnais
