Les galeries couvertes - ou Arcades - qui bordent Main Street sont des passerelles intellectuelles et culturelles étonnantes. Elles naissent, au départ, d'un concept très français. La première d'entre elles vit le jour à Paris du côté du Palais Royal à la fin du dix-huitième siècle. Les Européens aiment se balader, à ciel ouvert, dans la rue dès qu'il fait beau, les Imaginieurs décidèrent, en outre, de ne pas recouvrir Main Street d'une vaste verrière, comme ils l'avaient fait à Tokyo Disneyland.

Au-delà de la protection contre les intempéries, à Disneyland Paris les arcades agissent essentiellement comme point de jonction imaginaire : Liberty Arcade unie le France aux Etats-Unis et relie l'ambiance "Middle West" de Main Street, U.S.A. à l'Ouest sauvage de Frontierland ; Discovery Arcade, elle, sert de transition entre le "passé" de Main Street, U.S.A. et "l'avenir" de Discoveryland, le land des visionnaires.

"Dans Liberty Arcade", se souvient Eddie Sotto, "nous voulions raconter l'histoire de la Statue de la Liberté, ce concept fédérateur qui unit la France et les Etats-Unis depuis son inauguration en 1865. Nous voulions insister sur la vision et l'énergie de ces deux pays travaillant ensemble."

Les fresques de Liberty Arcade furent, elles, créées par l'artiste Jim Michaelson et s'inspirent de l'esprit enthousiaste de l'Exposition Universelle de 1876.

"Nous avions d'ailleurs passé des heures au Smithsonian Institute à étudier les reconstitutions de l'une des parties de cette Exposition Universelle, pour préparer le projet", se souvient Eddie.

 

Sources : Euro Disney S.C.A. & Wikipédia