Nombreux
ont été ceux, catholiques et protestants, qui ont envoyé
leurs encouragements, leurs recommandations, leurs suggestions ou leurs
critiques en réponse à la lLettre
n° 7. Vous en trouverez un bref compte-rendu ci-contre.
L'âage
des membres qui ont répondu est, dans une large mesure, supérieur
à 80 ans, ce qui n'est pas sans faire question : nous savons bien
que les réformes que nous souhaitons dans l'Eglise ne se feront
pas demain. Soyons
réalistes : il faudra des décennies, sinon des générations,
pour que l'Eglise revive.Il faudra du temps. Il
faudra maintenir lLa
pression sur le Vaticandevra
néanmoins se poursuivre. Comme le dit l'un des nôtres,
agé de 78 ans :"que vienne la relève". Que faut-il faire
pour qu'elle vienne ? Et faut-il faire quelque chose ?
Voilà
l'une des questions que nous pourrions aborder lors de notre Assemblée
générale. L'objet de cette lettre est principalement de vous inviter
à solliciter
pour la préparer. Nous
vous suggérons quelques pistesNous
vous suggérons quelques pistes. Nous attendons
vos réactions
avec un vif intérêt. Et n'hésitez pasààproposer
d'autres sujets que vous désireriez voir aborder dans le cadre du
propos de cette Assemblée: "un projet pour DLE".
Nous
construirons ce projet ensemble lors de notre A.G. les 14 et 15 novembre
prochains. Une lettre n° 9 vous en donnera le
dossier complet
et les
aspectss
détails pratiquesprécis
courant octobre.
Notez
d'ores et déjà sur vos agendas
L'Assemblée générale aurla lieu les mardi 14 (14h30
- 18h30) et mercredi 15 (9h - 12 h) novembre 2006 à Paris
Quelques
phrases puiséesglanées
dans votre courrier
J'ai
86 ans, je n'y vois plus et écris difficilement, ma participation
devient donc difficile mais je vous dis "continuez, bon courage".
Depuis
10 ans l'important travail de restructuration entrepris a permis de recentrer
l'action et d'obtenir une réflexion de qualité…Il faut sans
doute continuer pour faire avancer structurellement l'Eglise et clarifier
certaines positions théologiques qui ne sont plus de notre temps.
Je
n'ai pas apprécié le ton du manifeste de l'observatoire chrétien
de la laïcité, inutilement agressif à l'égard
des Eglises.
Je
me réjouis de tout ce que vous faites pour faire bouger l'Eglise
que nous aimons et pour encourager un mouvement d'opinion.
Je
souhaite que soit engagée une étude sur l'évolution
de l'Eglise vis à vis des chrétiens divorcée remariés.
Mon
département 78 est très conservateur voire fondamentaliste
et va plus à reculons que de l'avant
Bien
d'accord avec relations OCL, relations avec le Conseil de l'Europe, terrain
interreligieux.
Ne
pas menacer la laïcité française, rester situé
dans l'Eglise.
Cette
mosaïque de citations diverses donne une idée de notre richesse
et de notre diversité qui nous éloigne du danger de faire
une pensée unique à l'envers.
Il
semble que Rome s'engage dans la voie du rapprochement avec les lefevristes
qu'avait initié le précédent pape. Il est à
craindre que ce rapprochement se fasse plus vers le fondamentalisme que
vers Vatican II. Notre mouvement est
né d’une vision d’Egliselibératrice.
Il n'a fait que croître et embellir. Si nous souhaitons rester fidèles
à nos intuitions d'origine ne faut-il pas passer à la vitesse
supérieure, par exemple dans le sens d'un mouvement d'opinion -
en rapport avec nos moyens - dont parlait l'un de nous.membres
(international,
interculturel, interreligieux) Cohésion
sociale dans une Europe multiculturelle- impact et rôle des religions
et courants de pensée- octobre 2007 La
Lettre de liaison précédente vous informait de notre engagement
nouveau sur le terrain interreligieux et de la mise en chantier d'un colloque
à l’horizon 2007. Le collectif a esquisssé les grandes lignes
d'un projet dont l'élaboration a progressé significativement
lors d'une première réunion de préparation tenue le
21 mars, à laquelle des personnes appartenant à divers courants
religieux et philosophiques ont pris une part très active. Ce colloque
constitue une suite donnée aux orientations qui se sont dégagées
de l'assemblée 2005 (Madrid) du Réseau européen et
qui ont conduit à centrer la journée d'étude de l'assemblée
2006 (28 avril-1er mai, Wiesbaden) sur un thème interreligieux "Les
trois religions abrahamiques ont-elles un avenir sans patriarcat?" Le projet
sera présenté à l'assemblée pour acceptation
comme projet commun, conjointement par DLE et l'équipe du Réseau
européen chargée des relations avec le Conseil de l'Europe
dont le soutien sera demandé.
VOS IDEES POUR L'ASSEMBLEE GENERALE
Pour
qu’ensemble nous préparions un débat où nous nous
prononcerons sur notre raison d’être, notre avenir, nos objectifs,il 1
– au delà de nos différences une idée- 2
– quel regard portons-nous sur notre parcours de bientôt vingt 3
– la crise de l'Eglise et en particulier de l'autorité dans
l'Eglise catholique : qu'est-ce qui a changé en vingt 4
– libérer l'Eglise locale, la communauté chrétienne,
première urgence ? Est-ce dans cette perspective que nous devons
travailler à Faire Eglise autrement comme nous le faisons
actuellement avec
FHE et avec un réseau d'une dizaine de communautés.
Faut-il tendre vers un travail en réseau 5
-dans notre société
multiculturelle et multi religieuse européenne devons-nous relever
le défi interreligieux ? Existe-t-il une troisième voie entre
choc et dialogue ? Que pensez-vousde
l'initiative d'un colloque lancée par D L Econjointement
avec l'équipe "relations avec le Conseil de l' Europe" du réseau
européen Eglises et Libertés ? Devons-nous, si oui comment,
réagir à la montée en puissance des extrémismes
politico-religieux autour de nous ?
Croyons-nous aux vertus libératrices du dialogue entre
les cultures et les religions et courants de pensée ? 6
– saisissons-nous suffisamment les possibilités d'expression, de
relation, de débat, d'interaction, de travail en réseau qu'offre
Internet Ceci
s'est passé dans une paroisse
de Bâle "Il
est notre curé, que
personne n’y touche" Une
action de « désobéissance religieuse » sans précédentdans
l’histoire récente de l’Eglise suisse, celle du curé de Röschenz
(canton de Bâle-campagne) Franz Sabo, 52 ans, d’origine bavaroise,
et de sa communauté paroissiale, à l’évêquede
Bâle Kurt Koch.A l’origine,
les dures critiques adressées à plusieurs reprises depuis
2003 Franz Sabo, tant dans ses prédications que dans ses écrits
à son évêque, à quoi s’ajoutent les désaccords
plusieurs fois manifestés à l’égard de la hiérarchie
catholique pour la manière autoritaire dont elle exercerait son
pouvoir sur les communautés locales et pour son refus de se confronter
aux croyants sur les points les plus épineux du magistère,
comme le principe du célibat ecclésiastique obligatoire. Après
l’avoir menacé àplusieurs
reprises de sanctions canoniques, déjà en mars de cette année,
Mgr. Koch
avait décidé de retirer à Sabo (qui vient de l’archidiocèse
allemand de Bamberg et est à Röschenz depuis 1998) sa mission
canonique. Il avait accordé un sursis de 6 mois avant d’appliquer
la mesure, demandant au curé d’utiliser cette période pour
réfléchir sur son comportement … mais entre temps les choses
se précipitent. Mgr.
Koch destitue Sabo et nomme un autre prêtre Franz Kuhn, avec effet
du 1er octobre 2005. Depuis
des mois, les fidèles sont unanimes à soutenir Sabo, si bien
que le 12 avril 2005, l'Assemblée paroissiale décide à
l’unanimité des 415 personnes présentes (trop nombreuses
pour avoir pu tenir dans la grande salle où se tenait l’assemblée)
qu’en aucun cas, elle n’aurait donné suite à l’ordre de licencier
le curé. Ainsi,
bien que la sanction soit devenue exécutoire, le curé, fort
du soutien de toute la communauté, continue à célébrer
régulièrement la messe et à conduire la paroisse,
nonobstant une lettre de rappel du 7 octobre dernier dans laquelle l’évêque
agite la menace de sanctions disciplinaires ultérieures si le prêtre
persévérait dans sa conduite « rebelle ». En
Suisse ..… chaque canton a son régime, voté par la population,
en matière de relations Etat-Eglise. Dans la plupart des cantons,
les Eglises (catholique, protestante et même souvent vieille-catholique)
jouissent d’une reconnaissance légale. A chacune des confessions
reconnues, l’Etat verse la part des impôts (dite impôt d’Eglise,
soit en moyenne 4-6% de l'impôt du par tous les contribuables qui
professent une religion. L’argent
est distribué [Ndr.
En Italie le montant du ‘8 pour mille’ payé par les catholiques
est versé à la Conférence épiscopale qui le
répartit souverainement]
presque toujours directement aux communautés territoriales.
Il est géré par un Conseil économique - élu
par les fidèles de chaque confession - qui l’affecte en pleine autonomie,
y compris à l’égard de l’évêque, à la
rémunération du curé, des autres prêtres et
du personnel paroissial, à l’entretien des édifices dont
l’Eglise locale est propriétaire, à la part revenant aux
institutions diocésaines et supra diocésaines. L’autonomie
dont jouissent les administrations ecclésiastiques locales conduit
aussi à des licenciements pour raisons purement économiques (Adista,
11 mars 2006). Dans
le canton de Bâle, le curé est nommé par l’Assemblée
paroissiale (tout en ne pouvant assumer la conduite de la paroisse qu’avec
l’approbation de l’Ordinaire). Mais la législation cantonale ne
dit rien au sujet de la suspension ou du licenciement d’un curé.
Le Conseil paroissial a donc décidé de continuer à
rémunérer Sabo (70 000 FS annuels; 1 € =1,55 FS). Le
Synode de l’Eglise cantonale a aussi exprimé sa critique par la
voix de son président Peter Zwick : « Il aurait mieux valu
commencer par faire une proposition que mettre la communauté paroissiale
devant le fait accompli. » Adista,
22 octobre 2005traduction HT http://droits-libertes-eglises.tk
L'horaire
vous convient-il ? (donnez vos éventuelles préférences)OUINON Que
souhaitez-vous pour la soirée en commun ? -un
partage d'Evangile -une
prière silencieuse -autre
(précisez) aurez-vous
besoin d'un hébergement le mardi soir ?SIMPLEDOUBLENON Les
réponses au questionnaire ci-dessus ainsi qu'aux questions destinées
à préparer l'assemblée générales sont
demandées pour le 15 septembre au plus tard. Mais
le mieux est de répondre de suite au questionnaire traitant des
thèmes de l'assemblée générale, avant qu'il
se retrouve "au dessous de la pile". Vous
êtes invités à répondre sur des feuilles séparées,
si possible par courriel et à adresser votre courrier à Raymond
Godefroy 95
avenue du Maine 75014 Paris rag@club-internet.fr
Nous
vous est proposé,sous
forme interrogative,quelquesidées
auxquelles il vous
est demandé serait
bien de
réagir.Et Il
serait
encore mieux d'apporter les
vôtresvos
propres idées.force
nous unit : avancer
dans les voies ouvertespar la
fidélité à Vatican II. Etes-vous
d'accord avec
cette proposition ? Faut-il la nuancer, la renforcer
?vingt
ans dans le désert et la dispersion puis en réseaux (19991
: européen, 1996 : international, 1999 national). Avons-nous le
sentiment d'appartenir à un grand courant d'Eglise ou à une
minorité invisible et
sans avenir? vingt
ans ? Devons-nous durcir notre parole/action ? Devons-nous baisser les
bras ? Devons-nous redéfinir notre vocation ?
avec
FHE et d'autres associations ou communautés de
Parvis ? Faut-il déboucher sur un document d'analyse critique et
de proposition : unLivre Blanc Pour
une Eglise Peuple de Dieu-communauté-communion. Devons-nous hausser
le ton en accompagnant le Livre blanc d'une Llettre
pastorale à l'exemple des Lettres du troupeau/Herdenbriefe de Nous
sommes Eglise Autriche (notre visée n'est-elle pas pastorale
?)??
histoire
édifiante
cité
par un lecteur d’Adista (18 2 06),
curé
d’une paroisse italienne et responsable diocésain de l’apostolat
biblique, dans le
Rituel
de consécration d’un évêque :
18.2.
06 :