Tout savoir sur la Guadeloupe

 

 

 

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Les Cartes de la Guadeloupe

 

J'ai pu faire ce site grâce à l'aide du livre La Guadeloupe en poche Directrice Gabrielle de Labrousse Directeur de la publication Max Georges Lafontant Conception graphique MGL Conseils Rédacteurs Histoire, géographie Communes de la Guadeloupe Jean-Laurent Desanti D'île en île Erich Théodore Circuits Max Lafontant Mise en page Marie-Christine Arconte Photogravure Communîle Impression Berger Levrault/France Service commercial Patrick Lafontant Éditeur : MGL Publi Édition 1l, rue Villafranca, 75015 Paris Tél. (19-1) 45 32 75 51 Fax (19-1) 48 28 96 82 RM 1349 67 75 -APE 7710 SIRET 784 59124000014 Nous remercions pour leur aide C. Alvarez, C. Desanti, P. Lafontant, E. Lutée, B. Lombard, L. Robert, E. Sauvai Photographies Max Lafontant

 

 

Les premiers habitants de l'île furent des indiens venus du Vénézuela quelques siècles avant notre ère - un peuple de pêcheurs évolués et paisibles: les Arawaks. Vers le IXème siècle ils furent exterminés par la tribu guerrière et cannibale des Caraïbes (Karibs) qui habitent l'île de Karukéra (île aux belles eaux) lors de l'arrivée de la flotte de Christophe Colomb, le 3 novembre 1493. Dès lors son nom fut changé en Guadeloupe. Les Espagnols s'intéressèrent peu à cette île inhospitalière et les premiers colons "volontaires" français - essentiellement des agriculteurs d'origine normande, bretonne et charentaise - ne furent envoyés par la Compagnie des Isles d'Amérique qu'à partir de 1635. Les Caraïbes furent exterminés à leur tour, épidémies, alcool et fusils aidant. Mais les conditions de vie difficiles eurent raison des premiers travailleurs, et bientôt s'organisa l'importation d'esclaves africains qui devra durer près de quatre siècles. Les cultures étant peu rentables au début, la Compagnie vendit la Guadeloupe à Charles Houël qui fut à l'origine de son essor grâce à la plantation de sucre, café et cacao. Par la suite, l'île passa en possession de la Compagnie des Indes, puis du roi Louis XIV, fut attaqué par les Hollandais, occupé par les Anglais, de nouvelles cultures furent introduites: coton, épices... Au 18ème siècle on est dans la belle époque des flibustiers et corsaires et les îles des Caraïbes prospèrent en grande partie grâce au pillage des navires marchands ennemis. Sous l'influence des idées de la Révolution française, la Convention vota l'abolition de l'esclavage le 4 février 1794 et Victor Hugues fût envoyé pour assurer l'application. Bon nombre de grand propriétaires royalistes et esclavagistes furent guillotinés. En 1802, Napoléon Bonaparte rétablit l'ésclavage, mais des mouvements de résistance commencent à voir le jour: sous le commandement de Louis Delgrès en 1802, chez les Anglais qui interdisent la traite des Noirs en 1807, au congrès de Vienne qui l'interdit en 1815. Mais il faudra attendre 1848 quand le 27 avril, sous l'impulsion du député Victor Schoelcher, à la tête de la Société Abolitionniste, le décret d'abolition est voté.

Victor Schoelcher Comme les relations entre anciens maîtres et anciens esclaves furent difficiles, les autorités décidèrent d'importer une nouvelle main d'oeuvre: les coolies. Ces travailleurs libres et rémunérés sont d'origine annamite, chinois et surtout indienne. De ce fait, et du fait de la concurrence de plus en plus grande de la betterave sucrière, bon nombre de planteurs firent faillite et leurs domaines passèrent aux mains des sociétés capitalistes étrangères dans la deuxième moitié du 19ème siècle. Mais la crise économique continua et eut de graves répercussions sociales avec des mouvements de grève. La Guadeloupe se donne alors ses premiers députés socialistes: Légitimus et Achille-René Boisneuf. Pour limiter la dépendance du cours du sucre, après la Seconde Guerre mondiale on cherche à diversifier la production et développe la culture de la banane, de l'ananas et du riz - canne et rhum restant néanmoins les principales denrées à l'exportation. Le 19 mars 1946, la Guadeloupe devint département français. Elle est administrée à l'instar des autres départements, par un préfet assisté de deux scrétaires généraux et de deux sous-préfets, un pour l'arrondissement de Pointe-à-Pitre et un pour les îles du Nord (Saint-Martin et Saint-Barthélemy). Les lois sont celles de l'Hexagone avec toutefois quelques arrangement spécifiques concernant les salaires des fonctionnaires, les équipements scolaires et l'assistance médicale et sociale. Un mouvement indépendentiste, très actif dans les années 80, semble en perte de vitesse au profit d'une reflexion tournée vers l'avenir économique et social avec les institutions présentes. ----------------------------------

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