La Machine à peindre
Bernard Quesniaux
Peintre
Quelques remarques sur son travail
Bernard Quesniaux réveille le souffle dans la masse inerte de la toile
: chaque couleur, chaque pan, chaque forme deviennent une découverte
et, à l’extérieur des cadres, le monde ne pèse
plus. Ce qui appelé à vivre émerge et ce qui a émergé par
la couleur bénéficie d’une durée. D’une
certaine manière devant l’œuvre l’œil acquiert
ainsi un poumon. Contre le vide existe par les formes une respiration. Contre
le vide Quesniaux crée de la vie par plaques avec une sorte de rigueur
géométrique. Ce qui ne se laisse pas saisir possède,
en conséquence, un visage. L’inexprimable – parce que
le peintre sait modifier le cadre rigide de la « plaque » – trouve
une manière de se dire et de se montrer : il trouve un visage dans
l’étendue.
(Texte Un regard, de Jean-Paul Gavard-Perret, 2001)
Parcours et repères bio-bibliographiques
Bernard Quesniaux, né en 1953.
Nombreuses expositions en
Belgique, Corée, Espagne, France, Grèce, Italie, Luxembourg…
Principales publications
L’art de peindre, catalogue Abbaye de Mondaye, 1988
Quesniaux, catalogue, coéditions espace Jules Vernes, galerie Gutharc
Ballin, 1991
Poids et Mesures I, éditions J. Dehenry, D. Dobbels, Montpellier,
1991
La Machine à peindre, institut Français de Thessalonique, 1999
Livres illustrés
Daniel sardet, Oiseau Spirites. Editions Babylone, 1989
Mondo Nuovo, Editions Imfernales, 1991
Joël Bastard, Le chant de la betterave. Livres entièrement peints.
Ed. Collection Mémoires, 2000
Livres manuscrits
Pour Cyclope, René Quinon. Livret d’opéra, manuscrits
en 4 exemplaires. Collection Mémoires, 2001