dessine ce qu’elle voit du monde d’après la télévision
Kristell Loquet
Comme il y a des peintres « d’après nature », Kristell
Loquet.
Comme si peindre d’après la télévision c’était
peindre d’après une nouvelle nature, d’après une
nouvelle vision du monde.
Kristell Loquet est aussi écrivain. Elle vient de publier son premier
recueil de nouvelles amoureuses en octobre 2003 aux éditions Tarabuste.
Quelques remarques sur son travail
«
Kristell Loquet dessine ce qu’elle voit du monde d’après
la télévision comme les peintres le font d’après
nature. Le monde passe devant elle comme si la terre tournait devant ses
yeux ou comme si Kristell Loquet tournait elle-même autour de la terre.
Kristell Loquet fait bouger la terre avec ses crayons, et ses yeux lui font
la parcourir. Elle dessine ses bandes d’images sur des rouleaux de
papier comme les premiers livres ont été écrits sur
des rouleaux de papyrus.
Après avoir représenté le monde sur les parois des grottes
où il vivait, comme s’il s’était fait sa propre
télévision, l’homme l’a représenté sur
les écrans de télévision dans les maisons où il
vit, comme s’il se faisait sa propre grotte. […] » Texte
de Jean-Luc
Parant
Parcours et repères bio-bibliographiques
« Toute vraie rencontre est comme une naissance, et ma rencontre avec
Jean-Luc Parant fut pour moi une nouvelle naissance. Si je suis née une
première
fois le 14 juillet 1978 de la rencontre de mes parents, je suis née
une seconde fois le 15 novembre 1999 de ma rencontre avec Jean-Luc Parant.
La naissance qui nous donne la vie et nous met au monde ne suffit pas à nous
faire exister pour autant. Si ma première naissance m’a donné la
vie, ma seconde naissance à travers Jean-Luc Parant me fait exister. » Kristell
Loquet
Expositions
«
Dessins en cours… », galeries d’exposition de l’École
des Beaux-Arts de Paris, 2000.
«
Rimbaud et son double », avec Jean-Luc Parant, Domaine départemental
de Chamarande, Essonne, avril à octobre 2003.
«
Chronologie d’une rencontre », exposition dans le site du cloître
de l’abbatiale de Saint-Philbert de Grand-Lieu, du 6 mai au 21 septembre
2004.
Publications
Rimbaud et son double, avec Jean-Luc Parant, éditions La Maison de
l’Art Vivant, 2003
Le journal du Bout des Bordes n°7/8, revue collective d’artistes
et d’écrivains, éditions Al Dante, 2003
Le Chant des Cigales suivi de Le Lundi au Soleil, éditions Tarabuste,
2003
Livres illustrés
Bandonéon n°87, éditions Del Arco, 2002
Le Livre Pauvre, sur un manuscrit de Jean-Luc Parant, éditions Vice
Versa, 2003
Les Téléyeux, sur un manuscrit de Jean-Luc Parant, éditions
Rencontres, 2003
Je n’ai rien à, sur un manuscrit de Serge Gavronsky, éditions
Collection Mémoires, 2004
Si meurent les mots, avec Serge Gavronsky et Jean-Luc Parant, éditions
Collection Mémoires, 2004