Plonc, plonc,
plonc. L’escalier. Premier étage. Je monte. Des portes. Personne.
Plonc, plonc, plonc. Je continue à monter. Deuxième
étage. Encore des portes. Toujours personne.
Plonc, plonc, plonc. Je monte encore. Le silence. Quatrième
étage. Je sors ma clé. J’essaie de l’introduire dans la
serrure. Elle ne rentre pas. C’est curieux… Une autre clé. Non,
toujours pas. Mais… je ne reconnais pas ma porte, les petites
éraflures presque imperceptibles, les petites taches, les
petites cloques dans la peinture. Ce n’est pas ma porte. Qui m’a
volé ma porte ? Qui a déplacé ma porte ?
Qui a remplacé ma porte ?
Coup d’œil à droite, à gauche, derrière. Tout a
changé. Tout est bouleversé. Où suis-je ?
Pourquoi je ne reconnais rien ?
Allons ! Du calme ! Il faut que je réfléchisse.
Pourquoi l’escalier continue à monter ? Je suis au dernier
étage, donc l’escalier devrait s’arrêter. Et pourtant…
Et si … Mais oui … Je suis au troisième étage et pas au
quatrième.
Allez, encore un étage à monter.
Plonc, plonc, plonc. Quatrième étage.
Ma porte
Enfin, je retrouve ma porte avec ses éraflures, ses petites
taches, ses petites cloques. La clé dans la serrure. Ca
marche ! Je suis sauvé.
Aujourd’hui, tout s’est bien passé : j’ai retrouvé
ma porte.
Demain… peut-être …