L’appellation ROM, Read Only Mémory, ou mémoire à lecture seule, n'est exacte que pour les ROM proprement dites.
Le point mémoire est constitué d'une connexion existant ou non aux intersections des lignes et des colonnes d'une matrice. Avant l'apparition des circuits intégrés ces interconnexions pouvaient être un simple contact, une résistance ou une diode. Les cas d'utilisation sont indiqués sur le panneau. Au début des microordinateurs elles étaient moins chères que la RAM et servaient à enregistrer des programmes (par exemple l'interpréteur basic des premiers micros), ou les microprogrammes des ordinateurs moyens ou encore les sous programmes utilisés fréquemment.
Rappelons que dans cette technologie la mémoire est remise à zéro à l'aide d'un puissant rayonnement ultraviolet. On voit ci-contre une EPROM avec sa fenètre ouverte (rond au centre) de façon à laisser passer ce rayonnement. En fonctionnement normal, cette fenètre est occultée. On remarquera aussi la petitesse de la puce par rapport à son boitier, dont la taille est imposée par le grand nombre de connexions d'entrées/sorties.
Ces technologies ne sont plus utilisées aujourd'hui et ont été remplacées par les mémoires flash.