L'enregistrement sur bandes magnétiques a été extrêmement utilisé dans de nombreux domaines, sous des formats très variables, en analogique aussi bien qu'en numérique. Citons entre autres les magnétophones à bande ou à cassette, les magnétoscopes, les caméras analogiques ou numériques etc.

En informatique, elles ont eu deux applications principales :

• Sous forme de mini cassettes comme support de programmes dans certains microordinateurs d'entrée de gamme, qui n'avaient ni disque ni disquette (ex Amstrad CPC 64)
• Mais surtout comme mémoire de masse et d'archivage sous forme de bandes magnétiques d'1/2 pouce de large et de grande longueur (jusqu' a 2400 pieds, voir photo ci-dessous).

Elles sont apparues dès la fin des années 50 et ont rapidement remplacé les cartes pour les fichiers importants. Dans ces bandes les différents bits d'un caractère (généralement 9 bits = 1 octet + 1 bit de parité) sont inscrits suivant la largeur de la bande. Il y a donc une tête à 9 positions lisant l'information octet par octet (Voir photos ci-contre et ci - dessous, on voit distinctement les 9 pistes).

Suivant la densité d'information sur la bande (jusqu'a 6250 bpi - bits per inch) et sa longueur, une bande peut contenir entre quelques Mo et plus de 100 Mo soit entre 10.000 et 1 million de cartes perforées 80 caractères. D'énormes quantités d'information ont été stockées sur ce type de bande, dont une grande partie demeure encore aujourd'hui.

Les progrès spectaculaires des disques et l'apparition des mémoires optiques ont sonné leur déclin à partir de la fin des années 1990. Un CD contient l'équivalent de 5 à 10 bandes, un DVD de 50 à 1000 et un disque de 1000 Go 10.000, sans compter l'avantage de l'accès direct. Le progrés ainsi réalisé est du même ordre de grandeur que lors du passage de la carte à la bande.