Nouvelle Acropole est-elle une secte ? 

Une observatrice a infiltré l’association en Suisse et a mené sa propre enquête…
Les conclusions sont surprenantes !

 


Pendant 14 mois, une « chasseuse de secte », Claire-Lise Hoehn, Suissesse de son état, a suivi sous un faux nom des cours de philosophie à Nouvelle Acropole à Lausanne, attirée par sa réputation sulfureuse : Nouvelle Acropole serait un groupe d’extrême droite, de formation paramilitaire, antidémocratique, fasciste qui pratiquerait la manipulation mentale… En clair : ce serait une secte fanatique et dangereuse. De quoi exciter les imaginations !

 

Quatorze mois plus tard, qu’en est-il ? Voilà ce que C.L Hoehn dit en substance dans son rapport d’enquête. « J’ai moi-même été pendant plusieurs années une des principales dénonciatrices de la Nouvelle Acropole en Suisse, convaincue du bien fondé du dossier auquel se réfèrent tous les groupes anti-secte comme les rédactions de presse ».


Les cours donnés à Nouvelle Acropole « facilitent une grande indépendance intellectuelle et psychologique » et elle ajoute même « je n’y ai rencontré aucun extrêmiste » ! Si, si... et elle insiste : « Les idées développées s’opposent radicalement à l’idéologie d’extrême droite ».


Et la démocratie alors ? « Si la Nouvelle Acropole parle dans certains cours des faiblesses de la démocratie, je ne pense pas qu’elle soit anti-démocratique. Ils pensent que la démocratie au contraire, est un acquis important qui doit se doter des moyens, notamment éducatifs et préventifs, si elle ne veut pas être une fois de plus le tremplin du totalitarisme ». A mon avis, cela va en faire réfléchir certains.


L’ésotérisme ? Nouvelle Acropole s’y intéresse « pour comprendre les civilisations et leurs traditions, » mais ne pratique pas « d’occultisme ni de spiritisme ni de rites bizarres ».


L’argent ? Nouvelle Acropole « n’a jamais demandé d’argent en dehors de la finance d’inscription » des cours. « Tous les membres actifs comme le responsable sont bénévoles » et « les décisions sont prises par le directeur et le comité qui se réunissent, souvent avec de simples membres pour prendre des décisions, rien de plus qu’une autre association, club ou fondation ».

Mais, dira-t-on, et l’arrière-boutique ? Vous savez l’endroit que personne n’a jamais vu, mais dont tout le monde parle. Car sans arrière boutique, pas de secte ! Et bien qu’on se le dise « Je suis une femme de terrain...Douze ans d’expérience ont aiguisé ma perspicacité et on ne réussit pas à me duper, et encore moins à m’intimider...Certains pourraient penser que je n’ai pas eu accès à ‘l’arrière-boutique’ et que c’est là que se cache la véritable Nouvelle Acropole. Il est impossible, sur plus d’une année de relations rapprochées, de ne pas faire d’erreur et de ne pas se trahir une seconde ! J’estime qu’une telle supposition tient plus de la fantaisie ou de la malveillance ».
Fantaisistes ou malveillants, voilà nos chers députés de la commission parlementaire sur les sectes habillés pour l’hiver !

Bon, tout le monde peut se tromper, mais l’important est de savoir le reconnaître. Chapeau à miss Hœhn et encouragements à tous les groupes anti-sectes, journalistes et autres parlementaires en goguette. Ca me rappelle le sociologue qui s’est tapé quatre ans dans une secte du midi de la France. Au bout de tout ce temps, « et bien circulez, il n’y a rien à voir » ! Autrement dit quand on veut vraiment chercher on s’aperçoit que les dossiers sont vides. Alors pourquoi tant de désinformation ? Tiens, ça vaudrait le coup de lancer une enquête sur le sujet...
 

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