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L'eau
qui rit - Recueil de poèmes traduits du japonais par l'auteur et
Gérard Augustin, Collection Levée
d'ancre, L'Harmattan, Paris, 2010. L'oeuvre présentée par Gérard Augustin
;" L'acte poétique de Hiromi Tsukui réussit à obtenir ce qui est, le
plus souvent, hors de portée du concept : une synthèse de l'esprit et de la
force d'action. Libérée d'une quelconque soumission à un idéal théorique, se
servant de la philosophie bouddhique comme d'un trait incontournable de
l'existence du vivant, cette poésie est jetée à la surface de la planète et
s'y reconnaît. Elle traverse l'espace à la vitesse de la communication, relie
l'herbe akaza à l'ortie, ente Kannon à tête de cheval sur le
techno-rock.(...)" |
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Ceux qui
n'existent pas -
Recueil de poèmes traduits du japonais par l'auteur et Gérard Augustin.
Collection Levée d'ancre, L'Harmattan, Paris, 2008. L'oeuvre présentée par
Gérard Augustin ; " ( --- ) Hiromi Tsukui a un rapport unique avec la
nature, fondé sur une philosophie du petit, de l'oublié, du caché, de
l'invisible ; elle se déplace au ras des objets ou s'immisce dans le jeu des
éléments, son approche insidieuse des forces de la Nature renforce ce
sentiment d'étrangeté qui tient déjà à la présence de mythes et coutumes
japonais, de mots lointains ou inconnus : paysages, modes de vie français et
japonais se mêlent, et la surimpression des uns sur des autres, au-delà du
merveilleux, donne au texte son étrange pouvoir de questionnement." |
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Mizu ga
warau (L'eau qui rit ) - Recueil de poèmes. Shoshi Yamada, "Pure
lumière de lune / pleine en son éclat / virile vaillante /dans l'étang de
Hirosawa / premier parmi les étangs" Arrivée en TGV
à Kyôto, je pris un taxi qui m'amena au bord de l'étang de Hirosawa. Cet
étang à mes pieds apparut si petit qu' un sentiment de drôlerie me saisit. Quand
je ris, les vagues du bord commencèrent à rire. Saigyô, s' inspirant de
l'étang déjà présent dans son esprit, avait marché, encore marché tout autour
de l'étang, puis réussi à apprécier ainsi ce paysage. Par contre toi qui
venais en taxi sans aucun effort, pouvais-tu rire avec ton esprit désseché,
bien que l'eau des vagues de Saigyô ait franchi l'horizon lointain et se
soit confondu avec les vagues de la
mer de Bretagne et ait fait sciller l'éclat de la lune avec ses rides de
rire. |
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Saigyô,
Vers le Vide
(1118-1190) - Poèmes présentés, traduits du japonais et commentés par Hiromi
Tsukui et Abdelwahab Meddeb. Calligraphies de Sanae Takano. Albin Michel
Spiritualités, Paris, 2004. Sans doute le poète le plus révéré du Japon
ancien. Les poèmes choisis ici sont pour la plupart extraits du Sanka shû (Recueil de la demeure dans
la montagne.) Yves Leclair note dans La Nouvelle Revue Française (Janvier
2005, p.308): "Or, ce néanmoins,
certes modeste, minuscule, fragile, qui emporte le coeur de celui qui est
tourné Vers le Vide, n'emporte pas Saigyô dans les grands mots: sa poésie
pourra n'être désormais que de circonstance, naître à cette pointe extrême et
unique de temporalité, de contingence absolue, comme on tiendrait debout sur
un brin d'herbe? Ce qui fera, par un étrange paradoxe, toute son éternité,
toute son universalité. Car les poèmes de Saigyô sont de très pure
transparence et d'une extrême profondeur métaphysique." |
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Kawa no
kizuguchi (La plaie de la rivière), de Hiromi Tsukui, recueil de poèmes, éditions
Shoshi Yamada, |
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Les
Sources spirituelles de la peinture de Sesshû (1420-1506) -College de France, Institut des
Hautes Etudes Japonaises, Paris, 1998. Le propos vise essentiellement à
rechercher comment le peintre a pu parvenir à une telle forme d'expression,
et comment la recherche authentique de sa voie en peinture est inséparable de
l'esprit de la philosophie et de la religion. "La Philosophie chinoise
[la pensée de Zhu Xi] lui avait ouvert des perspectives sur une plus grande
intériorisation de la vie mais aussi de l'art. Pour pouvoir atteindre la
capacité de transmettre par la peinture le souffle universel, il lui fallait
maîtriser la technique de ses maîtres pour mieux les dépasser. Cette démarche
s'apparentait à celle du moine zen dont l'esprit libéré de toute contrainte
devient, comme l'écrit l'auteur citant Dôgen, "l'oiseau [qui] vole à sa
guise" (p.130) remarque Evelyne Mesnil (Université de Kyoto), dans les
Annales du musée des Arts Asiatiques, Tome 54-1999, P.172. |
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Poèmes
traduits du japonais"Colorer la terre ", poèmes de Hiromi Tsukui, traduits par
l'auteur et Jean-Pierre Bentaberry avec des photographies de sculptures de
Toshiaki Tsukui, Alidades, |
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Toki no
iro (Couleurs du temp ), Poèmes de Hiromi Tsukui, Seido sha, |
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