L’histoire de ces sept générations de charpentiers de marine, mes aïeux, est ainsi tissée des fils entrecroisés de nombreuses histoires qui ont imprimé leurs rythmes à leurs vies personnelles. 

Certes, des choix s’offraient à eux. Mais si l’un d’entre eux a préféré les odeurs  et les bruits si propres à ces chantiers, où les arômes des bois se mêlent à ceux des brais et des goudrons, où le bruit du vent se mêle au tintamarre du bruit familier des outils, la plupart ont choisi de vivre leur métier en mer  lorsque les circonstances le permettaient.

Corsaires, ils l’ont été comme leur compagnons de bord, mais d’abord charpentiers prêts à mettre leur compétence au service de tous au plus fort du combat

Pêcheurs, ils l’ont été comme tous ceux de l’équipage, mais là encore, d’abord charpentier pour assurer que tout le matériel nécessaire, à terre et à bord, soit au mieux de son efficacité. 

Prisonniers sur les pontons, ils l’ont été enfin, peut-être plus attentifs que d’autres à recueillir de compagnons plus cultivés qu’eux-mêmes les bribes d’un savoir nouveau qui leur permettra de suivre un progrès qui souvent les dépasse.

Thèmes abordés et indexés
  • le métier des charpentiers sur les chantiers, les vaisseaux de la « Royale, les navires de course et les terre-neuvas 
  • les calfats 
  • les arbres qui font les navires 
  • réparations sur rade 
  • les chantiers navals, le chantier de Montmarin (1785- 1800) 
  • l'évolution du métier, le progrès scientifique(1669-1746) 


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