La Chanson d’AYQUIN, une
chanson de geste
Sa racine celte MOR indique une connivence
avec le mer, celle qu’entretenait, dans le Boulonnais, la tribu des «
MORINS », sujet de préoccupation pour César.
Ses membres essaimèrent très
tôt en Normandie (où leur nom se latinisa en « Delamare
»), puis en Armorique, en Grande Bretagne enfin, d’où, un
jour, sous la poussée angle et saxonne, ils reviendront, émigrés
« bretons », sur la presqu’île armoricaine.
L’atteste une chanson de geste, la Chanson d’Ayquin, qui relate
que, vers l’an 800, le Comte MORIN le Breton combattit
aux cotés de l’armée de Charlemagne pour libérer
Dinard, …
Ce manuscrit, trouvé dans
les ruines d’un monastère de l’le Cezembre, à 3 lieux de
Saint-Malo, est la copie du XVème siècle d’un texte du XIIème,
lui-même re transcription d’un document plus ancien. D’après
un cliché Bibliothèque nationale, fond manuscrit n°2233 |
« Peuples de la mer »,
ces MORINS sont peut-être ceux dont nous parle Platon :
une passionnante histoire qui nous emmène dans l’imaginaire des
temps fort éloignés, aux confins des légendes,
à l’époque mythique de l’Atlantide, le grand empire
maritime disparu, selon certains, en mer du Nord, à la fin de la
dernière glaciation.
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