La Machine de Lombroso is inspired
by the works of nineteenth century criminologists and anthropologists,
such as Cesare Lombroso and Havelock Ellis, who thought it possible
to detect misconduct by analyzing the physical characteristics of
criminals. Our society, confronted with the challenge of terrorism
and criminality, tries to defend itself using increasingly sophisticated
software and data bases. It is not improbable that the works of
Lombroso and Ellis will be one day put again into practice, by crossing
them with new techniques of anthropometry. While waiting for this
technological progress, the Machine of Lombroso is already able
"to detect" the character (good, malicious, altruistic,
egotistic...) that hides behind a face. The observers are filmed
and their image is shown on a LCD screen in real time. As soon as
a witness approaches the screen, their face disappears gradually
and transforms into a superimposed silhouette that tracks them,
as a shadow. This unreal image indicates the character of the person.
The installation is thus a surrealist, playful and dynamic composition.
La Machine de Lombroso was exposed during the 4th
Nuit Blanche in the Town hall of the 4th district
in Paris, within the context of the exposition "L'envers de
la vidéo surveillance", organized by Méta Zone.
La Machine de Lombroso
s'inspire des travaux des criminologues anthropologistes du dix-neuvième,
tels Cesare Lombroso et Havelock Ellis, qui pensaient pouvoir détecter
les déviances en analysant les traits physiques des criminels.
Notre société, confronté au défi du
terrorisme et de la criminalité, tente, par le biais de logiciels
et bases de données de plus en plus sophistiqués,
de trouver des moyens automatiques pour se défendre. Il n’est
pas improbable que les travaux de Lombroso et Ellis seront un jour
mis à nouveau à contribution, en les croisant avec
les nouvelles techniques d’anthropométrie. En attendant
cette avancée technologique, La Machine de Lombroso est déjà
capable de «détecter» le caractère (bon,
méchant, altruiste, égoïste…) qui se cache
derrière un visage. Les observateurs sont filmés et
leur image est rediffusée en temps réel sur un écran
LCD. Dès qu’un spectateur s’approche de l’écran,
son visage disparaît progressivement et laisse place à
une silhouette qui se superpose et qui le poursuit, telle une ombre.
Cette image irréelle indique le caractère de la personne.
L’installation est donc une composition surréaliste,
ludique et dynamique. La Machine de Lombroso a été
exposée, lors de la quatrième
Nuit Blanche, à la Mairie du 4e arrondissement
à Paris, dans le cadre de l’exposition "L'envers
de la vidéo surveillance", organisé par Méta
Zone.
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