Le monde des Loas

"Le Baron voudrait vous faire croire qu’il a passé son samedi soir avec un groupe de pochtrons dans le Monde inférieur, et qu’il fait rouler Jésus sous la table à coups de petits verres de rhum. Puis il vous adressera le sourire d’un junkie en pleine overdose de mescaline et vous vous demanderez lequel de vous deux a réellement pris de la drogue. Habillé d’une chemise noire ou blanche stylée, de la veste à queue-de-morue d’un croque-mort, de lunettes de soleil, de bijoux d’argent et d’un haut-de-forme, le Baron aime amuser les enfants et effrayer les adultes. Dans la légende, il va trouver directement les dictateurs et leur ordonne de mettre de l’ordre dans leurs affaires. Il fait des grimaces aux caméras à la Nouvelle-Orléans. Il flâne un peu partout entre les night-clubs, et contamine du virus du sida une seringue sur sept."

Dans le vaudou, le Baron Samedi (ou Baron Samdi, Bawon Samedi, Bawon Sanmdi) est l'un des aspects du lwa Baron (qui est considéré comme un des aspect de la mort).

C'est le lwa des morts, avec ses autres incarnations Baron La Croix (symbole de l'individualité et de l'importance des petits plaisirs de la vie, puisque nous allons tous à la tombe), Baron Cimetière (protecteur des cimetières qui garde les morts dedans et les vivants dehors) et Baron Kriminel (vengeur, juge et punisseur des morts). C'est l'un des Guédés ou leur père spirituel. Sa femme est Maman Brigitte. Elle est représenté vêtu d'un chapeau haut de forme blanc, d'un costume de soirée, de lunettes de soleil dont un verre est cassé, avec du coton dans les narines.

C'est l'esprit de la mort et de la résurrection, il se trouve à l'entrée des cimetières et se met sur le passage des morts vers la Guinée.

Il sert également à l'approche du jour des morts (1er novembre) à la vengeance des âmes errantes, des personnes persécutées, des sorcières et des consultantes des cultes vaudou. Il est invoqué avec l'aide de bourdons pour lequel un charme sera jeté sur les aiguillons selon la parole biblique "mort où est ton aiguillon?".

"Legba, le gardien de la porte des esprits, surveille les carrefours et les seuils. Vieil homme noir s’appuyant sur une canne, une pipe calée entre les dents, il est associé aux saints catholiques Pierre, Lazare et Antoine, ainsi qu’à la couleur rouge. Portant un large chapeau de paille et accompagné de son chien, il peut parler et comprendre n’importe quelle langue mortelle. Il peut faire marcher et danser le mortel qu’il possède, et peut envoyer n’importe quel mortel sur le bon chemin, ou sur le mauvais. Personne n’entre dans les royaumes mythiques sans sa permission"

Papa Legba est un lwa (esprit, divinité) du vaudou, religion originaire de l'ancien royaume du Dahomey (actuel Bénin en Afrique de l'Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo.

Legba, a la fonction d'intermédiaire et de messager de dieu. Il est assimilé, dans le vaudou syncrétiste haïtien, à Saint-Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l'Enfer. Il préside le lavage des bains d'eau.

Dans le vaudou en Afrique, il n'y a pas les concepts de paradis et d'enfer. Lêgba (Eshu pour les anglophones) est en effet le dieu le plus important en cela qu'il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d'intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture.

garde la frontière entre le monde des humains et le monde surnaturel. C'est pourquoi on le dit présent à l'entrée des temples aux barrières et aux carrefours. Il est ainsi présent dans le mythe du blues Crossroads de Robert Johnson. À Haïti, une invocation à Papa Legba utilisant un rythme spécifique ouvre la plupart des rites vaudou. Il est rapproché du saint Pierre chrétien, à cause des clés du paradis que porte ce dernier, mais aussi de Lazare et de saint Antoine en tant que patron des objets perdus.

"La femme du Baron Samedi est bien assortie avec son époux. Buvant du rhum mélangé à du jus de piment et employant un langage assez fleuri, elle veille sur les tombeaux et les pierres tombales tant que ceux-ci sont bien munis d’une croix. Elle est aussi associée au feu et est la gardienne des morts dus aux incendies."

Maman Brigitte (Grann Brigitte, Manman, Manman Brigit, Manman Brijit) est un lwa de la mort, épouse de Baron Samedi.

Elle boit du jus de piments, et elle est symbolisée par un poulet noir. Comme Baron et les Guédés, elle emploie un langage obscène.

Elle protège les pierres tombales et les cimetières, à condition qu'ils soient convenablement pourvus de croix.

En tant que divinité vaudou du Nouveau Monde, Maman Brigitte a probablement pour origine les pratiques ancestrales du vodou.

Maman brigitte est une des loas les plus respecté étant une divinité sage mais également qu'elle peut représenté la vie, Maman brigitte on la nomme "Gardienne des Tombe" mais aussi "Gardienne du cycle de la vie" en vaillant sur les morts et la naissance des nouveaux nées

"Une des plus vieilles des Lwa, Ayizan est une déesse du marché et du commerce. Elle est aussi la gardienne des rites initiatiques des prêtresses. En tant que telle, elle est aussi associée à la connaissance et à la sagesse, et plus particulièrement le savoir lié à la terre. On raconte qu’invoquer son nom protège des mauvais sorts."

Dans le vaudou, en particulier en Haïti, Ayizan (ou Grande Ai-Zan, Aizan, ou encore Ayizan Velekete) est le lwa du marché et du commerce. Elle est l'un des lwa-racine, et son nom signifierait "Terre sacrée" ou "Pays sacré".

Elle est invoquée lors des rites d'initiation vaudou (appelés kanzo). Son mari est Loko Atisou, qui connaît les vertus des plantes et initie les "doktè-fey" (docteurs feuilles), tandis qu'Ayizan protège des mauvais sorts.

Son symbole est la feuille de palmier. Son vévé montre quatre traits formant un losange central hachuré représentant la feuille de palme, ou un palmier stylisé. Elle ne boit pas d'alcool, et son doublet catholique est sainte Claire.

"Shapakana le Pestiféré, horrible dieu des maladies, de la guérison et de la terre, Shapkana a le corps éternellement rongé par la lèpre. Il est le dieu qui commande à la mortalité due aux maladies, emportant les victimes d’épidémies et épargnant les autres, et demandant à en être remercié son peine de frapper de folie ceux qui refusent. Son nom n’est jamais prononcé de peur d’attirer les épidémies mais il est activement prié et respecté en tant que celui qui guérit des infections."

Shapakana est un lwa qui est en lien avec les maladies mais également avec les guérisons, il est celui qui commanderait l'humanité dans l'ombre qui peut se renfermer et faire disparaitre toute une race dans l'oublie et la folie.

Celui qu'on nomme "le Pertiféré" est très peux honnoré même ne se prononce jamais son nom, car a lui seul peut faire que tout un village meurt d'une épidémie et que rêgne folie, c'est pour cela qu'on doit toujours respecté ce lwa en crainte de sont courroux faite de désespoire et maladie

Cependant lui qui est craint, il est aussi fénérer pour guérir ceux qui le respecte et le mérite par la fénération et la croyance de sa volonté.