Excursions temporelles

Du passé au plus que présent

 

L'holocauste

Jérome

bien que le soleil ne brille plus

bien que les lunes aient disparues

bien que les volcans soient éteint

bien que ce soit la fin.

malgré les âmes améthystes

malgré les femmes amnésiques

malgré les noms sur les listes

malgré la mort cynique

Dans un wagon de mort allant vers le néant

les esclaves s'en vont agonisants.

 

Rythmes

Jérome

Algorithme lourd de logiques

orages puissants aphasiques

Quilles de rhétorique,

poésies iconiques.

Opéras lyriques et laconiques

pièces aphoniques

Surpeuplement des dieux

qui regardez dans les cieux.

Respire des yeux, joue l'innocence

et dans le nez voit au loin le sens.

Qui retrouvera demain le chemin perdu des incongrus ensembles

qui de leur lassos perdus dans la grotte recouvrent mes membres

Mortelle montagne, mortels sommets des sphères infidèles

Coupable estafilade, preuve latente des terres d'attelles.

Devenir vieux...

 

Genèse

Jérome

Je suis seul devant ma bouteille, écrit des mots sans sens , perdu dans le profond de mon esprit, je réfléchis. Tenir la plume, retrouver les âmes immortelles de ces amis perdus, les coeur des êtres chers morts. Je regagne mon fort et génère au fond de moi même une apothéose qui de loin, de près me rend l'esprit difficile. La cigarette brûle ma gorge, l'alcool adoucit mon gosier. Jeter les pierres des moeurs qui regagne le sens des fouilles d'antan.

Archéologie des temps passés perdus dans les pierres obscures des rites vaudous. Je revoie les Vikings débarquant sur les plages normandes, et j'imagine le froid polaire de la banquise du précambrien, les volcans rouges sang crachant du haut de leur gouffres dantesques les pierres de feu dans la forêt tropicales bercées par ces orages diluviens. Les dinosaures, calmes bêtes, broutant en apnée dans les marécages embrouillardés des tropiques humides. Plus loin, la naissance de notre terre d'asile, l'acier en fusion, lacs d'or, vapeur d'uranium, eaux glacées et le soleil léchant de ses grandes flammes les pôles de notre planète. Revivre ces instants d'éternité, ces instants de chaleur, de germe de civilisation. Revoir, l'étreinte de la matière et des cieux enragés. Loin du bleu étoilé des plaines mongoles, loin du calme des campagnes, loin des alcools ténébreux oublis des regards humains. S'appauvrir de sentiments, respirer comme une bête apeurée par la venue de la pluie. Se taire pour oublier, ne plus parler par incapacité, chanter des beuglements. Etre en Ruth une fois l'an et ne voir la femme plus que comme un enfant sans égoïsme, penser à sa peau à vivre et non à revivre.

Je regarde la bibliothèque, ces livres que je n'ai pas lu, juste parcouru. Pourquoi ce passé si prestigieux pour un futur si crapuleux. Géants hommes de pensées mais dérision du sort, destins infidèles demain qui seront-ils que penseront-ils. Lacs amers, profondeurs et pression invivables, petits cerveaux qui survivaient, grands cerveaux qui s'inhibent, s'aseptisent. Voir hier, vivre demain, et mourir avant-hier.

 

Zeus

Jérome

Croupis de miasmes,

régissant les âmes,

Zeus regarde sa progéniture et capote lentement dans son délire éthylique.

Quand il se relèvera, ce sera , ATTENTION,

un delirium tremens.

 

Glock Head

Jérome

I feel the smell of the end

I see the light of the land

I watch the quare in the circle

I look at the knife

Think of Die

Kill the boy and the people

Who,s next

Under the road

Over the Town

Cover me in the earth of blood

Glock head

Clock read

Write a book

Save the hook

Comments the actuality

in order to destroy your reponsability

in order to hide the liberty

Fill the screen of life

Jump in the pipe

Call me for the control of the situation

Call me for the met in the destruction

Glock head

Clock read

Write a book

Save the hook

 

Le Cid

Jérome

Allégoriques chants du père des fiels

Alcoolique sang de la mer du ciel

Musique intransigeante

Modernité retrouvée

perdue dans les fiels d'hier et d'aujourd'hui

qui préfère crever dans le morbide

des vies

du Cid

 

Sépulture

Jérome

Bientôt arrive la fin de ma vie, je la bousille et je la vit, qu'importe les sphères incongrues du travail mal fait et des fiels couleurs du ciel qui m'importunent. Je préfère les champs de roses profondes à la mort des vies fabuleuses mortelles qui sépultures dans les morts. Cimetières absolus, politiques perdues dans les mots de votre sang, ivre et né dans la mort des brumes de la catacombe du malheur mourant.

Je manque d'amour et suis toujours l'exclus de mon âme qui a du mal a m'accepter tel que je suis. Je m'en fous, je bois pour oublié les leurs de ce siècle de gisement qui malgré les guerres, les morts et les holocaustes nucléaires ou camps de concentrations s'enferment dans de durs obscurantismes guerriers pour la mort des jeux d'hier et de demain. Je me manque à moi même et j'ai beau dire ce que je veux, faire n'importe quoi il y aura toujours quelqu'un derrière moi pour me dire de faire attention : tu te débauches , tu t'entames, tu peux bien crever dans les kao du tiers, tu peux bien mourir dans le demi. Bûcheron tu es et bûcheron tu seras. Coup de tête.

Je fous des coups de boule partout, je suis pierre et le sol est poussière. Je grille cigarette sur cigarette :; je m'en fous : une seule chose est à moi : c'est mon corps. Mon âme appartient à ceux qui l'utilisent.

Je ne suis plus responsable de mes actes et quand bien même la calligraphie me manque j'aime à créer pour le futur que je ne connais pas encore.

l il vaut mieux crever que de mourir gai.

l il vaut mieux vivre que survivre.

l il vaut mieux perdre que de posséder impunément, égoïstement.

je n'aime que la loi de mon corps et regardant la mer je constate :

Vodka , whisky, calva , souvenir d'alcoolo.

J'aime à boire ce qui me défait, ce qui me fait aussi et j'aime pleurer en chantant.

Mais cela, personne ne s'en doute, tout le monde me dit , Jérome tu abuses .

Tout le monde sauf un : celui qui est mon AMI Nicolas (tu sais je pense souvent à toi) .

Crève dans ta peur, crève dans ta mièvrure, crevure de putain de merde qui s'emplume plein de sort.

Abuse, creuse tes veines, respire tes poumons et gerbe ton foie. Je ne dors pas. Je préfère chanter dans les près avec les moutons que de pleurer devant le mur de l'aventure.

Confort absolu, Servitude de mollusque.

Orgie, je veux des orgies.

Ah, je me meurs, je crève je n'en puis plus et qu'importe le son de la musique intérieure, c'est dans l'espoir que je finis ma deuxième bouteille de vodka.

Vivre bourré, vivre fait, vivre mais pas niait. Ecriture regarde ces dessins il ne t'inspire rien qui ne doivent t'affubler.

Je te propose une exposition de morts :

Foisonnement de lignes ongrus alias la mort :

Voir les traits mieux qu'avec les yeux :

 

Voir les mots plus que les morts d'antan :

 

 

Point de survie incommensurables :

 

 

 

Extinction

Jérome

Finir la mort dans le souvenir alors que la peur m'envahit peu à peu.

Qu'importe la mort tant que l'esprit survit de plein fouet.