Chaque personne qui compose un JIPTO artistique, décoratif ou photographique peut légitimement se considérer comme un artiste. En effet, la coloration du croquis du JIPTO à son goût présente déjà un acte de créativité et reflète son sens de l’esthétique.
C’est une trouvaille intéressante, par exemple, pour toutes les personnes s’adonnant aux joies de la peinture (dont le nombre en France est estimé par un grand fabriquant de pinceaux, Breton, mondialement connu, de 3 à 4 millions).
Aujourd’hui tout le monde manie un appareil photographique. Il est beaucoup plus intéressant d’accrocher au mur une composition photographique du JIPTO qu’une ou deux photos ayant servi à cette composition. En plus de «la valeur esthétique ajoutée» grâce à l’harmonie des zones du plateau du JIPTO, une composition photographique permet facilement d’accentuer le «sujet principal».
Les observateurs notent que l’espoir vague de faire un bon placement semble atteindre aujourd’hui tout acquéreur d’une toile peinte. Mais il existe une très grande incertitude sur les valeurs esthétiques contemporaines. On distingue le marché de l’art d’une part et le marché des «chromos» d’autre part. Le marché des «chromos» est constitué de tableaux interchangeables avec des images stéréotypées de la beauté du monde et autres thèmes sans effet de rareté. Ils sont produits en grandes quantités par des ateliers et des peintres indépendants travaillant pour les grossistes. A mon avis, il est mieux de décorer son appartement par des oeuvres de l’Art du JIPTO créées avec votre participation que risquer de se ruiner dans le marché de l’art contemporain où, d’après Raymonde Moulin, «dominent les facteurs psychologiques, l’engouement et la hausse appellent, comme une inévitable contrepartie, la panique et la baisse». La décoration de l’appartement avec des «chromos» n’est guère valorisante.
Une collection de JIPTO artistiques a une grande valeur décorative, elle suscite l’intérêt des amis, capture bien l’attention des enfants. Cette collection peut favoriser le développement d’un Centre d’intérêt stable qui permettra de stimuler pendant plusieurs années des activités créatives.
«L’ABC du droit d’auteur» de l’UNESCO (1992) souligne : «Le droit moral le plus fondamental de l’auteur est celui de contrôler la publication de son oeuvre ou la présentation au public». C’est pourquoi, tout en autorisant la création des compositions du JIPTO pour usage personnel, à buts éducatifs et non lucratifs, nous précisons que tous les organisateurs d’expositions et d’autres présentations au public des compositions artistiques, décoratives et photographiques du JIPTO doivent demander l’autorisation de notre société d’édition et de la gestion du droit d’auteur :
JIPTO International
9, rue de la Belle Feuille, 92100 Boulogne-Billancourt (France)
turgen@noos.fr, http://www.jipto.com
Nous pouvons autoriser par écrit les reproductions graphiques des compositions dans les livres pédagogiques et autres publications afin d’illustrer ou de donner des exemples. Cette reproduction ne doit être utilisable ni pourvue d’une valeur propre indépendamment du texte. Elle doit être accompagnée par la mention correcte du droit d’auteur :
© JIPTO : Grigori Tomski,
1988
Jiptographe : Nom ou Signature, l’année de création
Par exemple :
© JIPTO, Grigori TOMSKI, 1988
AIGLE
Jiptographe : Brigitte PELLIRIN, 1997
Nous pouvons pourtant négocier toutes les formes de coopération raisonnable et correcte. Ainsi, afin d’encourager le développement de l’Art du JIPTO, nous pouvons autoriser l’édition des compostions à compte des jiptographes et de leur diffusion en kits avec nos pions, notices et autres accessoires. Vu les possibilités illimitées de la personnalisation du JIPTO, on peut ainsi créer des kits pour les comités d’entreprises, les associations, les collectivités, etc.