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Les troupes allemandes

Nommé le 9 août 1944 commandant du Grand Paris, le Général Dietrich Von Choltitz voit partir rapidement environ 6000 hommes qui composaient la garnison (Services de renseignement, états-majors de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine, Services des transmissions, etc...)  et peut compter sur environ 5000 hommes avec une cinquantaine de petits canons, 17 blindés, 1 bataillon mobile de 17 automitrailleuses, 2 compagnies cyclistes armées de mitrailleuses légères et 1 régiment de protection stationnés à l’intérieur de la Capitale et sur 25 à 30 000 hommes pour assurer la défense extérieure.                  

 Le plan de son prédécesseur avait prévu des compagnies Panzer Abwehr Kanonen pour renforcer la défense anti-chars à l’Ouest (ces compagnies avaient été rappelées du Sud de la Loire) et des unités de la 6° division parachutiste ainsi que des 48° et 338° divisions d’infanterie.

Le Colonel Hermann Oehmichen, spécialiste de la lutte anti-chars, envoyé d'Allemagne pour assurer la défense ne sera pas prêt à temps; vingt batteries de canons de 88 anti-aériens, quelques chars qui lui seront subtilisés pour répondre à l'avance des américains vers Melun et immédiatement remplacés par des auto blindées françaises de la guerre précédente seront les éléments les plus solides de ses forces.

A l’aérodrome du Bourget stationnent en outre 60 avions mais ils sont aux ordres de la 1° Armée. 

De nombreuses troupes en provenance du front de Normandie  et retraitant vers l’Est, celles-là mêmes dont il a mission de protéger le passage, seront présentes dans la capitale lors de l’insurrection et participeront aux combats, voire aux exactions : telle compagnie de la division Das-Reich qui en rejoignant la Normandie est passée par Oradour-sur-Glane se trouve cantonnée au Fort de Vincennes où elle se livre à des fusillades de prisonniers ; telle compagnie de volontaires géorgiens de l’armée Vlassov qui avant de quitter le Fort de Romainville exécute les derniers otages.