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de la Résistance
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Parcours pendant la guerre de Mr. Damiani Jacques,
né à Paris 4 décembre 1924
Fuyant la police pour des inscriptions gaullistes à Ermont
(S et O), dès janvier 1941 essaie de rejoindre de Gaulle par l'Espagne
où, arrêté par la guardia civile, il est remis à
la police française de la zone "non occupée" qui
le transféréra à Marseille à l'évêché
(préfecture de police). Après un séjour à Marseille
et plusieurs tentatives avec un groupe de jeunes pour rejoindre Londres
ou Alger, retour à Paris. Dénoncé et arrêté
en mai 1941 par la gendarmerie française et remis à la feIdgendarmerie
pour avoir créé un groupe de résistance parmi des jeunes,
il est condamné par le tribunal militaire allemand de Saint-Cloud
pour menées et propagande anti-allemande, détention d'armes,
attaques de permanences de mouvements collaborationnistes. Prisons du Cherche
Midi, (tentative d'évasion), puis 3e division à Frênes,
puis fort de Villeneuve-Saint-Georges. Évadé, s'occupe en
1942 du passage de la ligne de démarcation (région de Tours)
Après incarcération et évasion de l'école
Michelet de Tours,, se retrouve à Montpellier et à Nîmes,
dans le " trio " FTPF dont le responsable Jacques Pérès
sera tué au cours d'une action contre un convoi allemand, il est
arrêté en mai 1943 par une "brigade antiterroriste"
du régime de Vichy (inspecteur Mattéî) pour " action
contre les troupes allemandes, détention d'armes, attentats à
l'explosif, attaque d'édifices de la collaboration, etc ".
Maison d'arrêt de Nîmes (tentative d'évasîon),
de Montpellier (blessé d'une balle au ventre), à nouveau Nîmes,
(tribunal pour la tentative d'évasion) puis la centrale d'Eysses
matricule 2989 préau 3 où, après la révolte
collective des 1.200 détenus le 19 févrîer 1944, il
se retrouve parmi les soixante otages dont douze seront immédiatement
fusillés par les GMR de Vichy. Puis prison de Blois, camp de Compiègne,
déporté le 2 juillet 1944 par le " train de la mort"
984 morts à l'arrivée à Dachau sur 2.521 déportés,
- (matricule 77.710) camp d'Allach, puis le meurtrier commando d'Hersbrück
(trois français survivants) après la marche de la mort vers
Dachau devant l'avance soviétique. Terrassé par le typhus
3 jours après la libération de ce camp le 29 avril. Soigné
à l'hôpital américain, puis au bord du lac de Constance,
où son père viendra le rechercher, il rentrera en France
le 15juillet 1945.
Il y retrouvera ses parents tous deux résistants et son
frère, son cadet de quatre ans, l'un des rares rescapés malgré
ses blessures du combat de la Parade (Gard) où fut décimé
par les nazis le maquis "Bir Hakeim ".
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