Une délégation FSU (7 femmes et 6 syndicats) s'est rendue en Israël et dans les territoires occupés du 19 au 25 mai 2004.

(...)
l'occupation par l'armée israélienne ( des territoires palestiniens ) rend tous les déplacements difficiles, voire dangereux.
En plus des check-points « habituels », la mise en place de check-points volants entrave quotidiennement les déplacements de tous les Palestiniens, au point qu'ils ne savent jamais quand ils arriveront et même s'ils arriveront, puisqu'ils peuvent toujours ­p; et ceci de manière complètement arbitraire ­p; être refoulés. Territoires confisqués et temps sans cesse volé. Impossibilité donc de faire des projets, incertitudes quant aux possibilités de se rendre à son travail, à l'école, à l'hôpital. Lorsque la zone est bouclée, le problème est réglé : personne ne passe, quel que soit son âge, son état de santé
Ce qui rend également les déplacements difficiles, ce sont aussi les innombrables colonies construites ou en cours de construction. Perchées en haut des collines et semblables à des châteaux forts modernes, elles occupent un territoire plus ou moins grand, mais en plus, elles sont systématiquement entourées d'un no man's land, fait de maisons palestiniennes vidées ou détruites (comme dans le centre d'Hébron) ou de routes réservées aux colons et tracées à travers champs, souvent après
arrachage de champs d'oliviers.
Et puis, il y a l'omniprésence du mur. Ce projet travailliste qui visait à garantir le droit légitime d'Israël à la sécurité et devait suivre les frontières de 1967, empiète encore sur le territoire palestinien, étouffantcertaines villes, accaparant de nouveaux points d'eau, séparant des familles et des propriétaires terriens de leurs champs d'oliviers. C'est tout le tissu social et économique qui est frappé.
L'éducation souffre bien sûr d'une telle situation. Certaines écoles sont occupées par l'armée, il faut donc que les élèves soient accueillis dans d'autres écoles, elles-mêmes surchargées. Le nombre de jours de classe perdus est impossible à calculer. De nombreux enfants ont été tués sur le trajet entre leur maison et l'école, et on comprend pourquoi la société palestinienne considère que le fait d'envoyer ses enfants à l'école est déjà un acte de résistance. (...)

extrait d'un article de Françoise Dumont paru dans "Pour" n°97 de juin 2004 (publication de la FSU)


le mur israélien en cours de construction :

d'après une infographie du journal "Le monde" version électronique (novembre 2003)


une vue du mur en construction près de Kakiliya.
(AFP photo-Sven Nackstrand)

Le mur israélien à Ramallah, capitale de la Cisjordanie (cliché AP)


Bilan humain de la seconde Intifada depuis son déclenchement en septembre 2000 :

4 346 morts
dont
3 326 Palestiniens
948 Israéliens
72 étrangers

(source "Le monde" électronique 30 septembre 2004)

été 2005 évacuation par Israël de la bande de Gaza


Octobre 2005

Israël veut interdire des routes de Cisjordanie aux Palestiniens ...


(...)

 
La radio militaire israélienne indique mercredi 19 octobre qu'Israël envisage d'interdire de façon permanente certains axes routiers en Cisjordanie aux voitures palestiniennes. Ces routes seront désormais réservées à la circulation des Israéliens.
L'armée israélienne étudie actuellement un plan en vue de réaliser cette séparation de façon permanente afin d'assurer notamment la sécurité des colons, selon cette source et d'autres médias.
"Ce projet existe depuis longtemps et nous n'aurons pas d'autre choix que de l'appliquer si l'Autorité palestinienne continue à ne rien faire pour empêcher les attaques terroristes" a déclaré ce proche du Premier ministre Ariel Sharon.
(...)
Depuis dimanche, l'armée israélienne interdit aux Palestiniens de circuler sur le principal axe routier, nord sud, entre les villes de Cisjordanie autrement qu'à bord de moyens de transport en commun après deux attentats qui ont tué trois jeunes colons.
(...)
En outre, elle interdit aux voitures privées palestiniennes un axe est ouest menant de la ville de Naplouse (nord de la Cisjordanie) vers le territoire israélien.
Un certain nombre de barrages routiers levés ces derniers mois ont également été rétabli et des obstacles en terre ont été érigés pour empêcher l'accès des axes routiers à partir de villages palestiniens.
(...)
Le Nouvel Observateur 19 octobre 2005 (version électronique)


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