Vers un développement du "merroutage" ?


En service depuis le 27 janvier (...) la première ligne française de "merroutage" permet, trois fois par semaine, d'embarquer 400 passagers et 150 camions, aller et retour, du port de Brégaillon, situé entre Toulon et La Seyne-sur-Mer (Var), à celui de Civitavecchia, au sud de Rome.

Chaque voyage du navire roulier Eurostar-Valencia allège d'autant l'axe routier entre la France et l'Italie où circulent chaque jour 20 000 véhicules, dont 4 000 poids lourds. Cette ligne a été lancée par deux compagnies, l'une française, Louis Dreyfus, et l'autre italienne, Grimaldi Group, sur le modèle d'une rotation existante entre Barcelone et Civitavecchia.
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Les armateurs espèrent transporter 18 000 camions pour cette première année d'exploitation, soit une soixantaine par rotation.

Le coût et la durée du voyage tiennent lieu d'argument commercial. "Par rapport à la route, le trajet entre Toulon et Rome dure sept heures de moins par la mer et le coût est divisé par deux", explique Philippe Louis-Dreyfus. A 450 euros, avec deux repas pour le conducteur, le prix est avantageux. Par la route, le seul franchissement des tunnels de Fréjus ou du Mont-Blanc s'élève à 200 euros. Les conducteurs semblent satisfaits du service : "Cela nous évite une partie de route difficile entre Vintimille et Gênes", explique Christophe, un conducteur.
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Lilian Renard

extrait du
"MONDE" Article paru dans l'édition du 13.04.05


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