Pourquoi est-il également
indispensable de traiter l’air d’un local de désinfection quand on utilise une
machiner à laver les endoscopes ?
1 - UNE MACHINE
NE PERMET PAS DE SE PASSER TOTALEMENT DES OPERATIONS DE DESINFECTION MANUELLES
L’expérience nous
démontre qu’on continue à utiliser des bacs ou une paillasse annexe en plus de
la machine :
-
Pour absorber les pointes de trafic ou le
nettoyage d’urgence alors qu’un cycle est en cours
-
Pour pouvoir désinfecter les instruments en
cas de panne de machine ou d’arrêt pour maintenance
-
Pour traiter manuellement les cas à risque
(présence potentielle de prion)
-
Pour effectuer des désinfections sommaires
en l’absence du personnel titulaire (urgences de nuit, week-end,…)
Pour traiter ces
cas, on constate souvent la présence permanente d’un bac de trempage rempli de
désinfectant.
2 – LES
EMANATIONS TOXIQUES SONT TOUJOURS PRESENTES DANS CES
LOCAUX
-
A cause de la présence des bacs pour la
désinfection manuelle
-
A cause des opérations de rechargement de
produits : le recyclage du désinfectant étant dorénavant interdit, on
recharge beaucoup plus souvent la machine. De plus, les désinfectants utilisés
sont beaucoup plus concentrés qu’en manuel, avec un dégagement de vapeurs
d’autant plus important.
-
A cause du stockage des produits qui sont
généralement entreposés dans le local
-
A cause de la ventilation des machines, qui
se fait encore souvent directement dans le local, avec des filtres qui ne sont
pas conçus pour retenir les vapeurs issues des produits de prélavage (des
amines, particulièrement irritantes, qui sont mal retenues par de simples
filtres à charbons actifs)
3 – LE PROBLEME
DES CONTAMINATIONS MICROBIENNES AEROPORTEES DOIT ETRE PRIS EN COMPTE
-
Une salle où l’on désinfecte les endoscopes
reçoit des appareils souillés, ce qui représente un risque de contamination
évident pour les appareils qui viennent d’être nettoyés
-
Cette salle est de toutes façons en contact
avec l’air ambiant de l’hôpital, qui sert à la ventilation du local (quand elle
existe !) et qui n’est pratiquement jamais filtré avant son introduction.
Il est donc
indispensable de prévoir une filtration micro-particulaire
de l’air de ces locaux pour éviter la recontamination
accidentelle des appareils en attente d’utilisation, et pour préserver le
personnel qui s’y trouve en permanence.
4 – LES RISQUES
POTENTIELS ET L‘ASPECT FINANCIER
Les motivations
habituelles qui conduisent à utiliser des lave-endoscopes
sont les suivantes :
-
la machine permet de pallier en partie le
problème de disponibilité du personnel
-
les opérations de nettoyage sont en
principe reproductibles, avec une qualité constante
-
la traçabilité
est plus facilement assurée
L’objectif final
étant la qualité du nettoyage et la suppression du risque d’infection
accidentelle pour le patient, avec pour corollaire d’éviter de surexposer la
responsabilité de l’établissement et du personnel médical.
ce qui implique un
investissement financier non négligeable et ensuite un coût unitaire de
nettoyage important.
Si on se base sur le coût d’un équipement moyen impliquant
l’acquisition de 2 machines, avec les investissements annexes indispensables
(traitement de l’eau, travaux d’implantation, etc…),
La part de l’investissement relative à la mise en place d’un système
ARTIMED 50 pour traiter l’air du local, gaz, vapeurs, micro-particules
et contaminants microbiens est inférieure à 3,5% de l’investissement global.
N’est-il donc préférable d’aller au bout de la démarche, en
essayant d’éliminer l’ensemble des risques ?