Réunion du Bureau de la concertation des Halles
du 21 juin 2006
Lieu : DU, Bd Morland.
Début de la séance : 19h20 Fin : 21 h 45

Présents : Mesdames : BARBÉ (DU), FERRIER (cabinet de J P CAFFET), FRADON
(DU/SDA), ZETLAOUI-LEGER ("Parole des Halles"), une représentante du STIF ;
Messieurs LE ROY (Garant), BODET (DU/SDA) SANCHO de COULHAC (RATP),
SARFATI (Conseil de quartier MONTORGUEIL-ST-DENIS), PAUCHET ("Rénovation des
Halles"), ROMBAUTS (Directeur du Forum des Halles, Espace Expansion).
Absents : M; G. DARMANIN, représentant du conseil de quartier des Halles, M. FERRI,
Conseil Régional..

La réunion est animée par le Garant.

M. Bodet est chargé de rédiger un relevé de décisions qui sera communiqué aux participants.
M. Leroy distribue un ordre du jour qui auraient dû être joint à la convocation mais qui ne l'a
pas été et un calendrier prévisionnel de la Concertation (cf. P J )


1°) Organisation du bureau
Il est enregistré le fait que les collectifs s'organiseront comme ils le souhaitent pour envoyer
un représentant à chaque réunion du bureau.
Il est prévu que le bureau se réunisse une fois par mois.
Au sujet du troisième siège à pourvoir au bureau, M. Pauchet (Rénovation des Halles)
propose un représentant syndical.
M. Sancho de Coulhac propose un représentant des usagers des transports.
Mme Zetloaui-Léger pour Parole des Halles propose un représentant d'une intersyndicale,
correspondant à l'intention émise par M. Lecanu lors de la réunion du Groupe de Travail
Thématique du 6 avril d'une représentation plus forte des personnels dans la concertation (à
travers par exemple les CHSCT).
M. Leroy se montre sensible à la question de l'implication des usagers des transports
notamment dans les groupes de travail thématiques qui traiteront de cette question. Il dit avoir
été sollicité "par une sorte de 3ème collectif autour du FSL pour que soient pris en compte les
usagers lointains".
La représentante du STIF dit qu'il faudra envisager d'impliquer les représentants des usagers
de transports dans la concertation mais quand celle-ci sera un peu plus avancée.
M. Leroy lui rappelle qu'en vertu de l'article 300.2 du code de l'urbanisme, la concertation a
lieu en amont des projets et qu'il ne faudrait pas trop attendre.
Dans un premier temps la représentant du STIF propose de communiquer une liste des
associations d'usagers des transports pour les inviter aux réunions publiques.
Il est conclu qu'il faudra solliciter les syndicats des personnels qui se sont montrés assez actifs
pour voir s'ils peuvent s'organiser pour envoyer un représentant au bureau.
La décision sera prise avant la prochaine réunion.
La question de la nomination d'une AMO est abordée par le garant.
Mme Barbé affirme que cette AMO ne sera sans doute pas très lisible pour les participants
associatifs de la concertation.
M. Pauchet demande si cette AMO jouera le rôle d'aménageur.
Mme Zetlaoui-Léger ajoute que dans l'Appel d'Offre, il était mentionné que cette AMO serait
chargée des comptes rendus des réunions thématiques et de l'élaboration des cahiers des
charges : quel rôle tiendra t-elle donc dans la programmation ? Est-ce finalement une mission
de conduite d'opération ?
Mme Barbé répond que l'AMO ne sera pas aménageur ensuite pour des raisons liées au code
des marchés publics, et affirme que cette assistance sera purement administrative et technique,
pour notamment organiser les interventions des prestataires mais que ce ne sera pas une
mission de conduite d'opération.
M; Ferrier explique que "tout est clair" : la Sem Centre avait été responsable des études amont
et que pour cette raison elle ne pouvait être re-sollicitée par la suite notamment pour une
mission d'aménagement, que l'année 2005 avait consacrée à la passation des marchés
subséquents à l'équipe Seura et qu'à présent il s'agit de préparer le lancement du concours du
Carreau avec l'aide d'une AMO technique et juridique.
M. Le Roy affirme qu'il serait important que cette AMO soit connue d'ici juillet.


2°) Réunions de concertation
Il s'agit surtout des réunions des groupes thématiques dont M. Le Roy souhaiterait avancer un
calendrier : "entre septembre et décembre, il va se passer quelque chose d'important entre les
partenaires, il faut rapidement fixer des réunions".
Il propose
- une réunion du GTT sur la programmation des équipements publics y compris le
Carreau, avec en option, une réflexion spécifique sur la question culturelle, avec la
participation de l'adjoint à la Culture M. Girard vers la mi-septembre ;
- une réunion d'un GTT "Espaces souterrains" et les questions de circulations vericales
et les accès fin septembre-début octobre ;
- une réunion d'un GTT sur le programme et le cahier des charges du carreau en
octobre.
M. Pauchet dit qu'il souhaiterait au préalable une réunion sur l'état d'avancement de
l'élaboration du cahier des Charges du carreau et du jardin.
Sur ce dernier point, il fait état de rumeurs : "on a appris que le dessin du jardin serait arrêté
en juillet".
Mme Barbé affirme qu'il y aura une ou deux réunions du groupe thématique après le 29 juin
avant d'arrêter un dessin. "Et puis la concertation ne s'arrêtera pas à l'avant-projet définitif,
elle pourra continuer sur les travaux, la définition du mobilier...".
SEURA bénéficiera de l'aide du bureau d'étude Chapeau (ou Château?) Rouge pour
l'aménagement du jardin.
Le représentant de Rénovation des Halles affirme que M. Contassot avait annoncé qu'il y
aurait des études à l'appui du dessin mais qu'on ne connaît toujours pas : "on ne sait donc pas
comment les choix faits sur le jardin sont argumentés".
M. Ferrier fait allusion aux études de diagnostic du jardin lancées par la SEM-Centre.
Les représentants des deux collectifs lui répondent que ce n'étaient pas des études
programmatiques venant à l'appui des dessins réalisés actuellement.

Mme Zetlaoui-Léger affirme que Parole des Halles souhaiterait aussi que l'on clarifie un
certain nombre d'aspects avant de se lancer dans des réflexions thématiques avec les groupes
tels que définis actuellement. Elle s'étonne que dans le document distribué, la prochaine
réunion du CPC ne soit prévue que pour novembre et pas au plus tôt à l'automne pour avoir
des informations officielles sur :
- l'état d'avancement de l'élaboration du schéma directeur d'ensemble :
Si D Mangin est censé rendre une étude sur les liaisons verticales en août, une autre sur le
dessin du jardin, c'est qu'il doit s'appuyer en principe sur un schéma d'ensemble. Lequel ?
- l'état d'avancement des marchés subséquents confiés à SEURA et ceux organisés par
les différents maîtres d'ouvrage ;
- la définition des groupes thématiques de travail et de leur champ de réflexion :
M; Le Roy avance la pertinence d'un groupe équipement spécialisé culture, ce n'est pas ici
qu'il faut en discuter mais devant le GPC et eu égard au schéma général proposé.
- la lisibilité des décisions prises depuis fin 2004 et notamment des instances les
prenant : quelle structure a remplacé le groupe de pilotage qui avait fonctionné pendant les
études de définition ?
Mme Zetlaoui-Léger s'étonne aussi que dans le calendrier proposé, aucune réunion publique
ne soit prévue, et qu'aujourd'hui, ce soit par voix de presse, dans un hebdomadaire, que le
public est informé de l'avancement de la réflexion, par exemple sur le jardin ou le Carreau
pour lequel on apprend que la consultation sera lancée en septembre alors que les groupes
thématiques n'y auront pas encore précsément travaillé.
Sur ces différents points, les réponses suivantes sont apportées :
Mme Barbé et le Roy affirment que compte tenu de l'urgence des échéances (comprendre
notamment le lancement du concours du Carreau), il est difficile de réunion de CPC en
septembre : la DU n'aurait pas le temps de préparer les documents nécessaires et d'organiser la
réunion des partenaires avant l'été (?).
M. Le Roy reconnaît qu'il a un peu oublié les réunions publiques mais aussi parce "qu'il n'y a
pas grand-chose à présenter."
Mme Barbé dit qu'ils n'ont pas encore bouclé le schéma d'ensemble. Elle propose que soit
faite une publication sur toutes les questions qui se posent encore aujourd'hui.
M. Ferrier précise que la consultation sur le Carreau sera lancée en septembre pour
sélectionner des candidats sur références mais le cahier des charges leur sera transmis plus
tard.
La question sur les instances actuelles de décision obtient les réponses suivantes :
M. Ferrier : "C'est le CPC qui a succédé au groupe de pilotage des études de définition"
M. Le Roy : "C'est le maire et le conseil municipal qui décident".
Mme Barbé : "Pour le moment, et depuis un an,, n'a rien soumis à décision car on n'a pas fini
les études."
Mme Zetlaoui-Léger ne comprend pas vraiment ces réponses car : il n'y a pas qu'un seul
maître d'ouvrage (la ville) qui décide, lorsque une esquisse de programme de surfaces a été
présentée dernièrement, elle a bien fait l'objet d'une validation par les partenaires financiers
hors du CPC, lesquels, sous quelle forme, quand... ?
Mme Barbé évoque alors que c'est dans le cadre d'une "concertation entre les partenaires" que
des validations ont lieu. Une réunion de ce type se tiendrait d'ailleurs le 3 juillet sur la
programmation et les financements.
M. Sarfati rappelle que depuis fin 2004, les parisiens ne sentent pas du tout informés de ce qui
se passe aux Halles, si ce n'est partiellement par la presse, et que ce sont les associations qui
ont tendance à se substituer dans ce domaine à la ville (ce que conforte aussi le représentant
de Rénovation). Dans les conseils de quartier, il sont du mal à répondre aux questions fautes
de supports.
Il suggère la mise en place d'un espace permanent d'information sur le projet des Halles
comme lors de l'exposition en 2004.
Mme Barbé y serait favorable mais cela pose le problème de la permanence à tenir.
M. de Coulhac et Leroy suggèrent la mise ne place de panneaux.
M. Le Roy craint que l'on n'est pas beaucoup plus de choses à montrer.
Mme Zetlaoui-Léger lui fait remarquer que l'année 2005 a quand même permis de mettre en
place une charte de concertation qui est un chantier sur lequel la ville pourrait communiquer.


3°) Les "groupes d'usagers"
M. Le Roy demande à la vile si elle a lancé la consultation pour la désignation d'un bureau
d'études.
M. Bodet répond pas encore, ils la lanceront en juillet.
M. Le Roy aimerait avoir l'avis des participants sur l'organisation de ces groupes. Il évoque la
question d'organiser un groupe "population défavorisée".
Mme Zetlaoui-Léger lui demande de préciser la nature de sa question pour savoir dans quelle
mesure elle relève du bureau : celui-ci peut évoquer le calendrier de la tenue de ces groupes
mais n'est pas censé se prononcer sur leurs thématiques.
Sur le premier point, elle affirme qu'il est indispensable que ces groupes soient organisés au
plus tôt afin d'alimenter les réflexions des groupes thématiques : elle redoute qu'avec le
calendrier annoncé ce ne soit pas le cas et que l'on retombe dans des réunions de groupes
thématiques stériles, chacun redéployant ses mêmes arguments.
Par ailleurs, elle se demande à quelle niveau de réflexion vont être mobilisés les groupes
d'usagers et les Groupes de Travail Thématiques : diagnostic, préprogramme, programme ?....
M. Le Roy et Mme Barbé conviennent qu'il faudra lancer au plus vite les groupes d'usager
pour alimenter les groupes thématiques. M. Le Roy souhaite avoir l'avis des participants sur la
consultation.
Mme Zetlaoui-Léger dit que la préoccupation de Parole des Halles est que le choix ne
s'oriente pas vers des sociétés de marketing ou d'instituts de sondages, et qu'il n'y ait pas
dissociation entre le bureau d'études faisant les enquêtes et les professionnels chargés de
l'animation des groupes. Éviter les groupes animés par des psychologiques ou autres
spécialistes n'ayant aucune compétence en urbanisme et dont le travail ne pourra donc ensuite
directement alimenter la programmation.
M. Bodet précise qu'il n'y aura qu'un seul appel d'offre pour l'enquête et l'animation des
groupes.
M. Le Roy dit qu'il transmettra aux partenaires de la concertation les remarques que lui ont
envoyées les associations sur la consultation et que des recadrages seront possibles au
moment de la définition de la méthode avec le bureau d'études retenu. Il propose la tenue
éventuelle d'un groupe technique spécifique pour le suivi de cette consultation.


4°) Le site internet
M. Le Roy dit avoir pris contact avec les services de communication de la ville : il était prévu
que le site ouvre mi-juin mais cela tarde encore.
M. Bodet présente rapidement l'architecture du site : une rubrique d'information, une rubrique
concertation avec une page du garant et une "tribune des associations" que celles pourraient
mettre à jour tous les mois ou deux mois.
Il est prévu aussi la mise en ligne d'un formulaire pour que les internautes puissent poser des
questions auxquelles la ville répondra nominativement.
Les représentants des Collectifs estiment qu'il n'est pas possible de limiter ainsi la possibilité
d'intervention des associations à un ou deux mois, surtout lorsqu'il y a une actualité
importante.
Sont évoqués les problèmes liés à l'interactivité du site : comment filtrer les messages à
caractère diffamatoires qui peuvent engager la responsabilité de la mairie ?
M. Sancho de Coulhac et Ferrier évoquent la lourdeur du travail que constitue la gestion des
réponses.
Il est précisé que la ville pourrait faire des réponses thématiques groupées.
Mme Zetlaoui-Léger estime qu'il ne faudrait pas que le problème du blog ralentisse encore la
mise en fonction du site.
M. Sarfati dit que dans un premier temps, les blogs pourraient être dans les sites associatifs
mis en lien.
M. Bodet et Le Roy espèrent une ouverture du site d'ici une dizaine de jours, même si le
second volet "interactif" n'est pas résolu.


5° Questions diverses
Le collectif Rénovation des Halles mentionne deux points :
- Selon quelles modalités les associations pourraient-elles avoir recours au
financement prévu par la Charte pour des études complémentaires si elles estiment que celles
réalisées par la ville, notamment sur le jardin ne sont pas suffisantes pour expliquer les projets
proposés ?
- Il fait état d'un sentiment que la concertation se résume aujourd'hui plus à de la
consultation ou information mais partielle que de la vraie concertation car les documents
graphiques fournis ont rarement des explications, ils sont peu précis et n'appellent pas à un
travail des associations.
Mme Zetlaoui-Léger est d'accord avec ce second point. Elle souligne que pour Parole des
Halles, les GTT tels qu'ils sont fonctionnent actuellement, ne sont pas des lieux de production
d'une réflexion car la maîtrise d'ouvrage ne leur renvoie aucun questionnement précis : les
documents - à fournir à l'avance - devraient comporter aussi des questions soumises aux
participants afin de permettre un travail en amont et des réunions plus constructives. Ces
questions ne devront pas être sous la forme simplement de choix ou de préférence pour tel ou
tel scénario mais susciter des analyses critiques avant tout.
M. Le Roy et Barbé sont d'accord pour que les ordres du jour des GTT soeint formulés sous
formes de questions.

Prochaine réunion du Bureau prévue le 20 juillet 2006.