Les poèmes de david fournier


Petit parc des idées d'amour
   

août 2002



 Lune

Dans la nuit qui me paraît sombre,
allongé sur un banc
je rêvais.
Ressentais pourtant le soleil.
De ta voix qui me manque,
j'entendais son bruit.
Toi dont je me souviens,
au détour de tes ombres,
seul,
je me réveillais,
la nuit, noire.
seule la lune.


  Signe

Sans signe de toi, je ne peux dompter ma colère.
De quelle colère s’agissait-il ?
Et puis je pensais à toi.
Il fallait l’exprimer. Sortir de soi.
Sans rythme aujourd’hui. L’ennui impatiente.
Désespoir tellement la vie ne le méritait pas.
Toi sans doute sur ton lac, à barboter.
Une intérieure qui me poussait à la dérive.
J’avais besoin de toi, de ta couleur,
si désirable et réjouissant signe des eaux.
Je me noie.

 
 Boisson

Petites bulles de citron.
Je ne pensais pas vous écrire ce jour.
Sans signe de toi.
Petit café de coin, chaises vertes de rotin.
Un 15 août et une fontaine.
Il faisait beau chaud à Paris, ensoleillé de début de soirée.
En extérieur et en douceur, les gens flânaient.
Intérieur d’émotions intenses, diverses et troublées.
A côté, certains lisaient, d’autres aimaient.
Je suis à vous tendre planète.

 
 Comptoir

Debout.
Rang de consommations et de communications.
Calva au café. Ou tout court.
De la belle à la bête.

 
 Soif

D’abord de vie.
Découverte véritable.
De soi.
L’autre et le monde.
Muse si tendrement recherchée.

 
 Angoisse

Héritage riche de lourdeurs.
Manque de stabilité.
La chance ou le destin affrontait l’intuition et la raison.
Envie de vivre, appétit de gourmandise.
De votre allure à votre saveur.
Tu es une femme. Belle.
Pomme croquante et juteuse.
Sucette de plaisir.
Ne me quittez plus.

 
 Ennui

Je te combattrai de toutes mes forces.
Voiles déployées. A vive allure. Sans limite.
Effort du réconfort.
Sensualité vous m’agitez.
Non je ne déborderai pas.

 
 Raison

Laisse-moi seul.
Oubliez-moi.
Un instant de tranquillité. Paisible.
Certitude du raisonnement.
Absurde dis lui.
Je te tiens.

 
 Absolu

Le temps vole et défie la gravité.
Sirène du bonheur.
Juste récompense sans doute.
Difficile chemin, sans luxe ni confort.
Agitations des souffrances et des stigmates.
Pseudo des images.
Traumatisme de la naissance.
Vous ai-je tué ?
 Grâce à vous, charmante enfant.
Senteurs d’Orient.
Le jour se lève.

 
  Rien

Juste toi et ton silence.
Le néant sans que la béance ne soit un vide.
Un.
Entre-deux.
Tous les deux.
2.

 
 Langage

Eternel esprit.
Emotions.
Le corps.
Simple partage.
Tu es libre.
Le vôtre de paroles.
 Je vous écoute.

 
 Papier

Prolongation du lien.
Tu me réchauffes autant que tu me fais peur.
Blanche angoisse.
Surmontée.
Fluidité des mots.
Vous me rendez heureux.

 
 Désir

De la rencontre et du toucher.
Plaisir imaginé.
Un blanc.
 

 Baiser

Juste bonnes vos lèvres.
Velouté.
Vous entendre surtout.
Je n’ai plus peur.
Vous me renforcez.
Chaque instant de vous.
Volupté.


 Equilibre

Tendre baiser.
Un peu beaucoup de douceur.
Effort parfois de la découverte souvent.
Ligne directrice.

 
 Sensualité

Emballement de toi. Dans ton sens. Avec.
Si je vous perdais, je me souviendrais de vous.
J’irais me reposer. Dans les bois de la campagne.
Du tact au talc.
Voltige du vertige.
Lente émotion.

 
 Croyance

Je ne vous en veux pas.
Tellement de guerres historiques et possibles.

Au-delà des Alpes,
vérité inconnue.
Libre harmonie du voyage.

C’est votre choix.
Le mien, laissez-le moi.


 Couleur

Harmonieuse et lunettes noires.
Ma peau ressent vos lumières.
Je me recharge.
Face.

Eclairez-nous encore.
Mélangez-vous.
Nous grandirons.
Pile.

 
 Assurance

Vie d’humour souvent noircie.
Vigilance bienveillante devrais tu.
Trompeur.

Ne vivez pas de l’angoisse.
Trompe.

C’est sûr, vous êtes un rêve.
Eléphant.
Sûrement pas.

 
 Sympathie

Petite terrasse de petit quartier.
Café d’angle.
Sans mine ni ambition.
Sauf de laisser venir ce soleil en ce samedi matinal et parisien.

 
 Jalousie

Tu ne l’es pas et je m’en réjouis.
Sans raison si apparente.
Complicité de la confiance.

Tentations voyeuristes.
Suspects sentiments.
Peut-être se demander pourquoi.

De l’aide.
Non ce n’est pas la peine.
Simplement nous.
Croire simplement.

Je vous aime, si belle créature.
Attendez.
Je vous rejoins.
 
 Rangement

Boîte à outils de la vie.
Vous me faites respirer.
Plénitude des objets.
Sérénité du cœur et de la pensée.
Sans ordre ni règle.
A votre façon.
 

 Etoile

La mienne. Sans toile.
Source vive d’eau froide.
Limpide.  Si visible.
Regarde-moi.

 
 Mots

Aveugles idées.
Découlez-vous de source ?
Placez-vous !
Il n’y a pas d’ordre.

 
 Beauté

Multiple.
Culturelle artiste.
Incompréhension venue d’ailleurs.
Le soleil.
Si loin si près.

 
 Musique

De cordes ou de peaux.
Espoir porteur.
Envoûtements et délices des notes.
Vibrations douces.
Don de l’autre.
Encore.

 
 Echange

Improvisé et apprivoisé.
Chaise hurlante de rire.
Ton sourire et ce regard.
Ta voix.
D’où vient-elle ?
Une nappe de contact.
Un souffle de toi.


 Emotion

Ecrasante de liberté et de jouissance.
Souvent corporelle.
Vous me gagnez. M’emportez.
Irrésistiblement.
Heureux d’être pris.
Terriblement.
Santé !

 
 Séparation

Objet du désir. Obscur.
Distance géographique.
Eloignement physique.

Communications.
Mondiales.
Des tuyaux sous la mer.
Les ondes de l’air.

Combien de sens nous faut-il ?
Peut-être deux.

Il restera le contact.
Ni visuel ni sonore.
Un autre.

 
 Bonheur

Le sait-on ?
Surprenant de rencontres inattendues.
Instants qui s’enchaînent.
Laissons-nous vivre.
Des bruits d’odeurs.
Ensemble.

 
 Chanson

De tous les pays, le plaisir simple des mots chantés.
Ressenti des voix des autres.
Souvenirs de vie.
Emmenez-nous !
Je danserai pour vous.

 
 Idée

Bonjour.
Nous connaissons-nous ?
Allégresse de la légèreté.


 Grandeur

Ouverture de l’âme aux autres et le monde.
Ecoute simultanée de soi.


 
 Journée

Horloge du sommeil.
Petite rose du matin.
Brumeuse journée.
Musicale odeur du café.
Fruit du réveil, tôt.
Le corps prend forme, sous cette pluie fine.
La suite est à nous.
Trois petits points.


 Horloge

Chère grand-mère, je vous ai perdue et me souviens.
Rythme du temps et des astres.
Je voyage.
Chez vous univers des planètes rondes.
Seule la lumière.
Je vous suis.

 
 Photo

Image impatiente.
Trace exposée ou cachée.
J’irai vous chercher ce matin.
Et peut-être une.
Près de moi.


 Fils

Parmi les fleurs, comme les nuages,
je voguais.
Sur ce long chemin, si difficile, accompagné.
Toi chère.
Sans récompense et parfois très rude.
Un jour sans doute, je te donnerai à mon tour.
Sans obligation mais comme une juste chose.
Mais toujours, je te l’ai dit, l’amour.
Complexe et sûrement redouté.
Mais aussi tendre qu’eux et aussi belle qu’elles.
Je t’aime.

 
 Noël

Carte postale numérique.
Etage élevé.
Brillance de la sérénité. Communication clairvoyante.
Farouche agilité du désir. Arbre épineux de la passion.
Simple cadeau.  Ficelle interdite.
Le temps d'une rencontre...
Regardez le ciel,
il neige.
 

 Inconscience

Du vent venaient les ombres.
De la terre venait l'aridité.
Partez, sortez.
Eloignez-vous du temps.
Vous me gênez vous m'oppressez.
Ailleurs je vous le demande.
Honte.

Pourtant parfois si rafraîchissantes.
La frustration donnait lieu à discordes.
Une cohorte de vieilles images.

Heureusement je communique heureux.
Eclairante voie que l'amour de l'autre.
Chacun choisissez. Et dites-moi.
Vous n'aurez pas honte de moi.
Pensez-vous que j’existe ?
Je suis votre conscience.

 
 Tien et bien

Comme l'eau qui coule,
doucement, lentement, rythme singulier.
Le fruit du labeur.
Trop souvent pour l'autre, comme l'envie de donner.
Pourquoi ne pas recevoir ?
Si forte je ne peux lutter. Assoiffé de mercis.
Rien sauf ta respiration.
Je te devine.

Respirez très chère, vous êtes un ange.
Dansez écoutez ce son de couleur, comme elle.
Cette rivière gorgée d'audaces et de senteurs.
Interdit je le dégusterais avec ferveur
mais tellement moins que vous.
Votre goût m'emporte désormais.
Je ne sais plus, vous me troublez.
Et je vous laisse...
Vous n'avez pas besoin de moi pour vous remplir de cet air qui sent le bien.


 Symptôme

Peur, quelle est donc cette angoisse ?
Diable d'envies. Ménagez-nous.
L'autre de l'en-dehors, aimez-moi !
Vous me rassurez.
C'est vrai je ne vous regarde pas assez.
Vous si jolies. Toutes vous.
Cet espace vide si inquiétant.
Cette inconnue de l’au-delà.
Existez-vous; sinon pourquoi
songeons-nous tant à vous combler.
C'est vrai vous avez toujours raison,
un peu de calme et je viendrai voir la terre.
Planète attirante de curiosité.
Regardez je vous fais signe,
vous ronde comme la lune.
Rapprochons-nous encore un peu.  Près.


 Voyage

Toi mon si bel acteur,
pourquoi cherches-tu tant à nous dompter ?
C'est vrai je ris.
Mais ne suis-je pas libre ?
J'irais dans tous les pays, de la Turquie à l'Ouganda,
si je le veux.
Mais fais-moi rire encore.
Pas seulement. Tant de choses non dites.
Chut.
Un instant de répit.
Es-tu mon ami ?
Fais-le pour moi.
Bien plus aussi, depuis tellement de temps.
Quoi de différent ? Le lien du sang.
Cocktail du mélange.
Chers frères, sommes-nous les rois ?


 Devinette

Sans le vouloir comme cela,
simple nature.
Elle dansait. Devant nous.
Regardez-la elle le mérite !
Prenez-la aussi, je ne peux pas.
Vierge sœur, si vous saviez.
Œdipe tuerait Freud.
Quel refus de vous convoiter ?
Vous n’êtes pas ma sœur.
Je ne vous reconnais pas.
Qui êtes-vous donc ?


 Cauchemar

Je dors, mon cœur bat et respire.
Souvent le corps.
Réactions conscientes.
Transpirations froides.
Sortez de moi !
Cage sans boussole.
Ignorance du temps.
Angoisse du noir. Tache de Rorschach exemplaire.
Frissons d’agitation.

Quoi ou qui me raconte ?
Vous qui jouez avec moi et m'effrayez.
Pourquoi si peu de lumières ?
Vous peut-être univers si inquiétant de noir.
Mais où sont vos étoiles ?
La mort.

Symptôme des envies non réalisées.
La clé des grilles. Lecture si complexe.
Indécidable :
conscience ou inconscience ?
Le jour de la nuit.
Mauvais rêves d’échappées.
Les besoins de l'homme.
N'y pensons plus.


 Amour

Toi, si joli prénom,
Aime-moi.

 Je voyagerai, de la tendresse à la douceur. Le Kilimandjaro aussi.
Les lions ne me font plus peur, comme du manège qui donne le vertige du tournis.
La vie est belle.
 Sérénité du bonheur de respirer.

Voilà la foudre je n'ai plus d'air.

Dauphin puis petit poisson des fonds des mers,
j'observe les coraux, rejoins mon groupe,
me laisse guider par ce fluide imaginaire.
Quelle légèreté que d'aimer !
Envoûté.
Tu es si profonde, je n'y pense pas, si bel et farouche océan.

Tu n'es pas Zora, ni rousse, tu es toi.
Celle que j'aime et sans folie.
Offre-le-moi, je deviendrai berger.
Riche de l’humain.

Les voiles sont tendues, frénésie de la vitesse, ton absence.
Je ne pense plus.
Devinez-la et il fera bleu soleil.



 Impatience

Terrible et lointain désir.
Vous m'agitez.
Noix de coco.
Stressé liquide, malheureux triste.

Immédiateté du plaisir.
Cette gourmandise.
Excitation.

Calme.
Respire pauvre homme.

Elle viendra.
Le temps se débrouille si bien seul.

 
 Perte

Disparition, séparation de l'objet.
Pas humaine.
Dénudé enrichi.
Acceptons-le !

Objet es-tu là ? Tu es moi, non ?
As-tu le droit de me quitter ?

Source de convoitise, le voleur n'est pas loin.
Change et échange.
Chance du courage.
Force,
rien de plus.

 
 Tremble

Ah votre parfum de votre peau !
Un kiwi ou une orange. Rondeurs.
Juste le jus qui coule dans mon corps.

Toi soleil !
Réchauffe-moi encore.

Je t’espérais.
A nouveau toi et ne plus te laisser.

Juste toi,
à l’écoute de ton corps.

Tremblez.
Je vous aime.


 Rire

Cri.
Esprit d’échange.
De votre bénéfice.
C'est nous les hommes.
De nos destins.


 Respiration

Simple pause,
des idées.

Régulière limite du temps.
Un peu d’air.

Le sommeil de la pensée.
Rêvons un instant.


  Cadeau

Enjoué.
 Surprise de l'autre.

Rue.
Déserte.

C'est le vôtre.


  Noir

Nuit sombre.
Arc-en-ciel de la lune.
Toutes vos lumières.
Je dors.


  Labyrinthe

Chemin délicat.
Plus court recherché.
Arbres déguisés.
Je vous trouverai.

Lenteur de la rigueur.
Méticuleuse démarche.
Plus tôt nous en sortirons tous les deux.
Prenons du temps bon.

Parcours du plaisir.
Concordance.

 
 Bras

Sous un parapluie,
nombre pair identifié,
les nôtres.

Bras divins de l'émotion.
Dans vos doigts.


 Souvenir

De toi, jolie jeune Lolita de fille.
De vous, paysages de mon enfance.

Ecrans des inscriptions physiologiques.
Votre sang coule dans mes veines.

Images colorées sonores.
Calme blondeur.
Scintillements du soleil.


 Amies

Joyeuses de franchise,
fous de rire.

Durables souvenirs d’enfance.
Réservé bonheur.
Intériorisé.

Brutale et violente réapparition de l'affect.
Bien longtemps.
Incompris de l'irrationnel.
Rejet naturel.

Rires et fous rires.

Je les entends encore.
Ressenti du plaisir et du partage.
Découverte de l'autre si différemment opposé.
Peut-être de l'amour.
Est-ce clair ?
Désirs interdits.

Admiration parfois.
Merci pour ces instants de temps de plaisir.

Je me souvenais alors...
Présent espéré et quelque peu désavoué.
Je le sais un jour, vous me pardonnerez aimées belles de toujours.

Je suis heureux maintenant.
Apaisé.
Mais vous ne le savez pas encore...
Le temps du jour.

 
 Vie

Petite bouille joyeuse.
Appétit de la connaissance.
Rondeurs calmes et de la bien portance.
Vous regarder vivre et apprendre.
Aveugle rire,
vivons.

Laissez–nous vous aimer,
bébé musical du bonheur.
Biberons.

Ouvrez les yeux.
C'est si bon d'entendre.

Nous vibrons aussi.


 Force

Courage vous êtes devant.

Beauté de l'âme,
vent du cœur.
Allégresse.
Active énergie.

Vive compréhension de l'humain.
Intégrité rassurante.
Douceur équilibrée.
Sans ménagement ni complaisance.

Continuez de voyager, vous le méritez !


 
 Pluie

Mouillez-moi.
Larmes d’été.

Ces congés de bonheur.

Picotements de l’oiseau.
Arides averses.
Apaisement.

L’arbre pousse,
la nature rugit.

Lions d’espoir.
Ne bougez pas,
il vous aime.

 
 Sans

Absence.
Je vous cherche.

Aujourd’hui je vous savais être.
Et pourtant, je ne vous voyais pas

L’avoir de l’objet.
De la continuation du corps.

Froid triste.
Terne temps.


Partage de vies.
Sans toi.


 Faire

Vivre toujours.
Evitement du déplaisir.
Réconfort de l’effort.

Distance de l’autre.
Fragilité du contact.
Mouvements unitaires,
profondeur du souffle.

De votre apport.
Nous sommes.


 Evidence

Mathématique et jouissive.
Poésie de l’être ?

Univers large infini.
Physique de l’inconnu.

Ne nous mentez pas.

 
 Lien

Corde tendue.
Amour maternel.
Fine flèche.

Toile hurlante et vibrante.
De la souplesse.

Un instant de détente.

 
 Parapluie

Coup du sort.
Protection divine.

Conception de l’apparence.

A partager.

 
 Fantôme

Son du moi.
Vertige du passé.
Deuil de l’autre.

 
 Quantité

Liquide du volume.
Exagération du débordement.
Recherche divine.
Ne comptons plus.

 
 Soir

Peu importe.

Celui de la séparation.
Peur de la nuit, et
l’angoisse du lendemain.

Ce dimanche.

 
 Rouge

Fluide chaud.
Torero de l’appétit.
Couleur propre.
Notre envie.
Richesse animale.


 Cœur

Battements de l’alimentation.
Centre du débat.
Cercle de la vie sphérique.

Marché de la vie.

Il faisait gris frais ce matin.
Les gens vivaient. Fruits et légumes du matin.
Je regardais sans écouter.

 
 Douceur

Recette équilibrée de la tendresse et de l’émotion.
Une tempête sans orage.
Coton de lumière blanche.
Je m’envole et je vous vois.
Charme de l’élégance.
Lentement toi.


  Paradis

Flamenco de l’ambiance.
L’interdit du fruit.
Découverte de l’inconnu.
Chaque jour.
Physique terrestre.
Touchez-le dès à présent.


 Cuisine

Espace culturel des libertés du goût.
Mélanges gourmands.

Vue du désir.
Un rien alimentaire.

Ecoute.

Infini touché du regard.
Je suis à vous sens de l’appétit.

Ne sentez-vous rien ?

 
 Automne

Anniversaire naturel.
Promesses futures.

Délicate harmonie.
Rude approche hivernale.

Indien du soleil.
Brillez de vos attentions !
 

 Peau

Respiration sensitive,
doux contact.

Fleur du mélange.
Sulfure.
Ton odeur.

Le moi et ses entrailles.
Melon d’espoir.
Encore juste beaucoup.
 

 Maison

Chez toi.
Je m’y sens bien.
Infinie exigence de la connaissance.
Animation douce.
Chez vous.

 
 Résonance

Raison du raisin.
Grappe d’amour.
Caisson de l’entente.

Où es-tu donc ?
Temps.
Etrange apparence.

 
 Inspiration

Blanche angoisse.
Je n’ai rien à vous dire.

Le soi.
Pudeur de l’esprit.
Chant du ça.

Une seule chose demeure.
Ce moi depuis toi.
 

 Elégance

Vin sec.
Bruit du vent.

Epaisse allure.
Frais langage.
Digne.

Laissez-moi,
simple instant,
marcher avec vous.

 
 Misère

Ces Roumains de France.
Du malheur législatif.

Vie de l’homme.

Pensez le.
Chaque respiration.

Terrible abandon.
Boussole, es-tu notre guide ?
 

 Parcours

Ivresse du vol.
Sereine calme.

Mérite du labeur.
Fin d’un tunnel.
Tendresses.

Forêt imprenable.
Rien et tellement.
 

 Attente

Je ne veux plus vous voir.
Curieux d’impatience.

Surtout heureusement.
Je pensais à vous.
Tendre.

Bruit du verre.
Appétit de l’angoisse.

Je sais tu es là,
si près.

 
 Bouteille

De là où vous êtes je vous entends.
Librairie des vendanges.
Soif d’art.
Verte sensation.
Délivrance et intense espoir.
 

 Décadence


Vous, si cher d’esprit.
Réparties impertinentes.
Blessures.
Algèbre envie.
Déplaisir de la destruction.
Jeune ami.

 
 Démarche

Ensemble.
Dans les rues.
De droite à gauche.
Descente ou montée.
Il nous guide.
Vous belle et, moi amoureux.
Le temps.
Notre temps.

 
 4ieme de couverture

Présent, es-tu déjà histoire ?
Un souffle instant et puis...

Personnelle.

La chaîne humaine s’anime.
Combien de temps ?
De se répercuter les choses, des gens chez les autres.

Assez vite proche.

Tout ce qui a existé.
jusqu'à cette unique fraction de seconde minuscule.

Unité,
infiniment petite et grande.




Les poèmes de david fournier 

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