L'étable
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A son emplacement se trouvait l'habitation primitive. De l'humble chaumière qui existait ici il y a plus de 150 ans, seuls demeurent encore quelques indices. Des poutres noircies et les vestiges d'une cheminée monumentale évoquent ce passé simple. Lors de la transformation de cette partie du bâtiment en étable, les poutres de l'ancienne pièce d’habitation furent coupées et descendues à deux mètres du sol afin de réduire le volume réchauffé par la chaleur des bêtes. Ces pièces de bois, aux arrêtes vives adoucies par un profil en en quart de jonc, ont été remises à leur place initiale en octobre 2004. En 2007, ces travaux de réhabilitation se poursuivent et je suis très heureux de pouvoir les partager avec vous. |
| Pour compléter cette présentation, Je vous propose une description de la maison morvandelle. |
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Noms
de vaches et dates de vêlages tracés à la craie sur |
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Les corbeaux de granite de 40 cm sur 40 cm devaient supporter un manteau de 2,80 mètres de large qui abritait l’ouverture d’un four à pain aujourd’hui disparu. Ce volume communique avec celui de la grange mitoyenne par une double porte qui s'ouvre sur l'espace d'accueil et par une autre donnant sur à la bibliothèque.
Cet
endroit devrait à terme retourner à sa destination première : un lieu abritant
des êtres humains et leurs animaux de compagnie.
Vous trouverez ci-après les plans de
l'aménagement projeté.
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Description |
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Le schéma ci-contre présente l'étable vue de la grange. A cet endroit, le bâtiment a une profondeur de 10 mètres 50 pour une largeur de 5 mètres 50. Afin d'éclairer le fond de la salle commune, situé au nord, trois ouvertures de toits ont été posées côte à côte en octobre 2004. Un comptoir séparera en deux la pièce, tandis qu'un foyer occupera la place de l'ancienne cheminée en juillet 2007. Un nouveau foyer donc, mais ouvert cette fois afin de profiter pleinement du spectacle du feu. A l'étage, deux chambres avec salle de bains sont envisagés afin d'accueillir les hôtes de Prométhée. |
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Septembre 2004 :
A travers l'ouverture béante au dessus du linteau de la porte, on peut apercevoir l'extrémité de la dalle du nouveau plancher. De l'ancienne couverture, les pannes de chêne ont été conservées et doublées. |
Octobre 2004 : La pose de la nouvelle couverture une fois achevée, le linteau de granite a été rehaussé afin de disposer d'une ouverture d'une hauteur standard. L'ouverture qui subsistait alors au dessus n'offrait plus aucun intérêt. Enfin, une nouvelle souche de cheminée vient couronner le faîtage. |
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| La toiture vue en direction du nord : la rangée de trois fenêtres de toit constitue un appoint de lumière naturelle pour la pièce à vivre située au rez-de-chaussée. | Le rampant, situé au dessus de la façade sud, vu de l'intérieur. Un isolant mince, fixé sur le chevronnage par des contre-lattes, permet de conserver un maximum de volume sous toiture. | ||
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La toiture vue en direction du sud. Le linteau a été rehaussé afin de bénéficier au maximum de la lumière du jour. |
Le conduit de fumée correspond à la nouvelle souche de cheminée créée pour assurer le chauffage de ce nouveau volume. |
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Mars 2005 : Mise en valeur des volets. Taillées aux nouvelles dimensions des ouvertures dont les linteaux ont été rehaussés en octobre dernier, ce sont les premières huisseries extérieures à recevoir la couleur choisie pour se substituer au blanc : un gris bleu baptisé "ciel d'orage". |
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Mai 2007 : Réalisation des travaux de plomberie et création d'une chape. |
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En mai 2005, nous nous sommes adressés à une entreprise spécialisée dans la réalisation de cheminées traditionnelles et dans l'installation d'appareils de chauffage qui allient les avantages d'un foyer ouvert et ceux d'un système de récupération de chaleur. Nous avons alors signé un devis pour la rénovation de la cheminée. L'appareil que vous pouvez admirer ci contre pèse 270 kg, développe une puissance de 16 kW et peut recevoir une charge de 46 kg de bois. Les parties grises qui correspondent au foyer fermé et à l'échangeur seront invisibles lorsque la cheminée sera réalisée. En noir, les plaques de fontes constituent la sole foyère sur laquelle seront posées les bûches pour réaliser des flambées. Ce feu procurera alors, outre un chauffage par rayonnement, le plaisir des yeux et des grillades... Ces plaques forment une trappe au dessus d'un foyer fermé. Lorsque cette trappe est ouverte, une partie des flammes est aspirée dans ce foyer et la chaleur produite chauffe l'échangeur derrière lequel circule l'air pris à l'extérieur. Le réglage de l'ouverture des plaques permet de moduler la durée du feu et la puissance de chauffage. Lorsque les bûches et les braises se trouvent à l'intérieur du foyer, celui-ci refermé fonctionne comme un poêle. Or donc, la mise en place de ce bel appareil nécessitait la réalisation au préalable d'une dalle de béton là où nous jouions sur terre battue. L'an dernier, il n'y avait encore que dalle en ce lieu lorsque le chauffagiste fut de la partie. Celle-ci fut reportée au mois de juillet 2007. Donc, en mai la chape fut coulée. |
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| Le puits de lumière situé au nord | L'emplacement du futur foyer ouvert | ||
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| Vestiges de l'ancienne cheminée | Retour vers le futur foyer | Le nouvel espace à vivre vu de l'entrée | |
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| Vue prise en direction du nord est | Vue prise en direction du sud est | ||
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| Le réseau d'alimentation et d'évacuation des salles de bains prévues à l'étage et la porte de communication vers l'ancienne grange. Un travail d'orfèvre réalisé par Claude. | |||
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Juillet 2007 : Les deux corbeaux de l'ancien foyer (cf. ci-dessus) ont été déposés. Ils mesurent 90 x 40 x 40 et traversaient entièrement le mur de refend. |
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Début août, la mise à feu de ce nouveau foyer fut l'occasion de se réunir et de se réjouir ... |
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