Groupe de réflexion "crise de la social-démocratie en Europe".

A la question : " Pourquoi une crise de la social-démocratie ? ",

les premières réflexions du groupe dégagent les lignes générales suivantes :

La social-démocratie a renoncé à présenter un projet de société alternatif au libéralisme économique dans le cadre de la mondialisation.

Elle est incapable de présenter un projet porteur d’un enjeu clair lors des élections.

Le combat politique à mener pour définir si l’être humain est d’abord citoyen ou bien consommateur, n’est pas un objectif clairement visé par les politiques sociales démocrates.

On lui substitue un système de gestion du libéralisme qui prétend en refusant de s’en donner les moyens de socialiser (" humaniser " !) le libéralisme économique.

L’illusion de l’espace naturel pour la social-démocratie reposait, lors de l’existence de pays communistes, sur la crainte du capital et d’un basculement de nos pays vers le communisme.

A cette époque et dans cette crainte, le capital préférait accorder dans les moments de risque politique pour lui une meilleure rémunération au travail.

Cette époque est révolue, la social-démocratie n’arrive pas à instaurer d’elle-même un rapport de force entre capital et travail pour une juste répartition des richesses.

Les responsables représentant la pensée sociale-démocrate, fonctionnent sur un modèle décisionnel identique à celui des libéraux.

Le patron impose à la base, à ses travailleurs, à ses employés, à ses petits actionnaires, à ses militants ses seules décisions.

Ces responsables apparaissent trop souvent pour le citoyen, comme lié trop étroitement aux décideurs économiques.

Le citoyen électeur peut-il encore adhérer au modèle actuel de la sociale-démocratie ?

Le travail du groupe est en cours, nous appelons l’ensemble des militants des sections à venir enrichir notre réflexion, ouverte à tout avis contradictoire.

Serge Gaggiotti, Secrétaire fédéral à l’Insertion

Courriel : sergegaggiotti.adherps@clairmatin.fr

 

 

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