PARTI SOCIALISTE

Section Est-Chablaisienne

CONTRIBUTION

 

Questions pour le débat : cadre général à la réflexion.

 

I. Comprendre ce qui s'est passé au printemps 2002.

Sur notre échec électoral du printemps dernier, beaucoup d'explications et de commentaires ont été fourni par nos responsables nationaux.

Pour la plus part, tu les connais et je ne reviendrai pas dessus puisque dans l'ensemble tout a été dit.

A mon tour, je te livre ma réflexion sur cet état de fait.

Cette réflexion est bien entendu personnelle, je tiens à la partager avec toi et je ne doute pas que tu as aussi la tienne.

J’ai élaboré cette méditation en 1996 lors d'une permission pendant mon service militaire.

Comme tu le sais, jusqu'à un passé récent le service militaire rassemblait tous les français pour un période de 10 mois.

La composition des jeunes qui m'accompagnaient m'est apparu très représentatif de notre société.

Bien que nous avions pour la plus part d'entre-nous le même uniforme, il y avait quelques différences de traitement en fonction de la spécialité "professionnelle" choisi et le grade (à savoir, si l'appelé était aspirant ou non).

Suite à ces observations sur un échantillon de la population, une mécanique s’est mise en place et d'autres facteurs de différenciations me sont apparu à l'esprit.

Les voici, je les porte à ta connaissance :

Il existe un écart grandissant entre les riches et le pauvres essentiellement par le fait que la classe moyenne se rétrécisse, c'est-à-dire qu'elle devient pratiquement inexistante.

Par ailleurs, le mode de consommation des français a changé.

Les français achètent soit des produits haut de gamme (marques), soit des produits bas de gamme (sous marques).

Par le fait que la société tampon (classes moyennes) se rétrécisse, les riches manifestent de l'angoisse et ressentent de l'anxiété sur les plus défavorisés.

En effet, les plus défavorisés sont envieux sur les nombreux biens que les riches possèdent et, de ce fait, les plus défavorisés manifestent de l'agressivité.

C'est un rapport de causalité.

A savoir, que les plus aisés ne se mélangent pas aux restent de la population par rapport aux moins aisés, dit classes populaires, qui se sentent à l'aise et connaissent mieux la vie en communauté.

Le vote des français a changé depuis 1981.

Lorsque la gauche est arrivé au pouvoir, les riches ont commencé à voter F.N. dans le but de garder leurs biens, peur du partage.

Les catholiques conservateurs ont toujours voté centre-droit (démocrate-chrétien) et à droite.

Rare sont ceux qui votent à l'extrême-droite, en général ce sont ceux qui ont peur du changement et sont xénophobes.

Quant au reste de la population, leur vote vont soit à la gauche, soit à la droite, ceci selon l'éducation et les convictions de chacun.

Dans tout les cas, une chose est sûr : quand la gauche fut au pouvoir, l'extrême-droite n'a cessé de monter.

Avant 1981, la droite était au pouvoir et l'extrême-gauche avait du poids.

Actuellement, les gens observant que la gauche n'a pas réussi à résoudre le problème du chômage et la droite de retour au pouvoir n'apporte aucune solution, il est probable qu'aux prochaines élections l'extrême-droite fasse un score mirobolant, au vue même de l'attitude de la population.

C'est un principe de causalité ".

En 1997, les français nous ont laissé une chance au vue du travail de remise en cause et de reconstruction que nous avons élaboré lors des Conventions nationales qui se sont tenues entre 1995 et 1997.

Le Gouvernement de Lionel JOSPIN, de 1997 à 2002, a effectué du très bon travail, cet échec est dû à une mauvaise communication du bilan pendant la campagne électorale.

Tel est mon avis personnel.

De plus, accompagné de cette réflexion tu trouvera un travail personnel sur le libre-arbitre, titré : "Du choix de la liberté à la liberté de choisir".

Travail sur la question de l'étique (ce qui concerne les principes de la morale : jugement éthique) dans notre vie de tout les jours, sur nos actions quotidiennes.

Nous sommes unanime, sans doute, de la surenchère effectué sur le thème de l'insécurité et que les médias en sont, pour une grande part, responsables.

Ils ont fait, en partie, la campagne du candidat fasciste.

L'insécurité existe depuis la nuit des temps, elle a toujours existé et chaque civilisation à son niveau d'insécurité.

Comme si les français avaient découvert l'insécurité, la violence de la société depuis les attentats du World Trade Center.

Depuis, le 11 septembre ce n'est pas le sentiment d'insécurité qui prédomine nos concitoyens, c'est plutôt un syndrome insécuritaire.

A l'heure actuelle, chacun de nous doit se comporter plus que jamais en citoyen responsable.

Nous devons participer aux manifestations patriotiques aussi bien à celle du 1er mai qui est une fête dont la gauche est présente traditionnellement, mais aussi pour le 11 novembre, le 08 mai et le 14 juillet.

Nous ne devons pas abandonner notre drapeau tricolore, riche en symbole pour tous les français démocrates que nous sommes, aux individus qui incarne la haine et la xénophobie.

Nous avons toute notre place lors de ces grandes manifestations nationales.

Notre présence est importante et elle dérange.

Lors de la visualisation d'un documentaire, j'ai entendu que si les humanistes de l'époque avaient organisé de grandes messes de manifestation et des spectacles pacifiques, comme ont élaboré les nazis pour faire passer leur culture de l'horreur, il est certainement probable que l'Allemagne n'aurait pas mis en place l'inacceptable en 1933.


Du choix de la liberté à la liberté de choisir.

1 - Introduction.

Il nous semble difficile de ne pas s'interroger sur le concept du "libre arbitre " qui pose la question de connaître l’opinion de l’homme quant à la conformité à la loi et son opinion sur ses propres actes et choix.

La liberté se définit par rapport aux limites que se pose l'individu lui-même, l'homme possède la liberté qui lui permet de choisir et de maîtriser ses actes.

Pour Leibniz la liberté consiste dans la capacité de se déterminer par des raisons, au lieu d'être déterminé par des causes.

Ainsi, faire et exercer des choix signifient : exprimer ses désirs et les mettre en acte dans les limites de sa volonté libre et de la connaissance de Soi.

Pour Kant, cette volonté pose en elle-même, la loi à laquelle devrait obéir tout être raisonnable. La capacité de maîtriser la mise en acte de ses désirs permet à l'individu de mieux se connaître.

Toujours selon Kant, la morale postule la liberté : comment pourrions-nous être tenus pour responsables de nos actes si nous n'étions pas en mesures de choisir ?

Le libre arbitre, c'est la possibilité pour chacun d'être responsable de ses choix et de ses actes.

Le libre arbitre concerne l’acte par lequel la volonté se conforme à la loi ou se révolte contre celle-ci.

Selon Kant, le délinquant, en tant que personne, dispose de la liberté qui lui permet de gérer son libre arbitre.

D'un point de vue criminologique, l'homme est libre de ses actes, si ces actes nuisent à autrui, il devra en répondre, selon la loi en vigueur.

La liberté est un compromis entre la liberté d'exercer ses choix et le respect d'autrui.

Le choix, c'est la liberté pour l'homme de trouver un compromis qui permet de réaliser ses désirs égoïstement tout en respectant le droit étatique et son entourage.

Pour Freud, la liberté est une libération.

2 - Définition du libre-arbitre.

Pouvoir de se déterminer librement, sans autre cause que la décision de sa volonté.

3 - Notions complémentaires.

Le déterminisme : caractère d'un ordre nécessaire de faits répondant au principe de causalité & système philosophique selon lequel tout dans la nature obéit à des lois rigoureuses, y compris les conduites humaines.

Le principe du déterminisme consiste à admettre que tout phénomène dépend d'un ensemble de conditions antérieures ou simultanées (" les mêmes causes produisent les mêmes effets ").

La connaissance de ces conditions permet de "prévoir" rigoureusement le phénomène, et même de le "reproduire" nécessairement.

- Rapport de causalité : rapport de cause à effet.

- Principe de causalité : principe selon lequel tout phénomène a une cause.

A) Etudes de cas.

1°) Exemple.

Le lien direct entre la faute et le dommage : pour que la responsabilité délictuelle existe, il faut qu’il y ait une relation directe de cause à effet entre la faute et le dommage : le dommage doit être la conséquence directe de la faute.

Exemple : en courant, un adulte renverse un enfant qui se blesse au visage.

La blessure résulte donc de la collision avec l’adulte.

2°) Analyse.

Rapport de causalité : - cause : collision de l’adulte avec l’enfant ;

- effet : blessure résultant de la collision avec l’adulte.

Principe de causalité : la cause de ce phénomène provient de la collision entre les deux personnages.

Conclusion : la faute c’est la cause qui est la collision et le dommage c’est l’effet qui est la blessure.

1’°) Exemple.

Détresse : angoisse causée par un danger imminent ou par le besoin, la souffrance.

Situation qui cause cette angoisse.

Exemple : un cri de détresse.

2’°) Analyse.

Rapport de causalité : - cause : la détresse, l’angoisse ;

- effet : le cri amené par un danger imminent, le besoin, la souffrance.

Principe de causalité : la cause du cri provient de cette angoisse.

4 - L'opposition au libre-arbitre.

Le prédéterminisme : THEO. Action par laquelle Dieu meut et détermine la volonté humaine.

Le libre-arbitre est opposé au prédéterminisme, tout comme le "déterminisme" est le contraire du "hasard".

Hasard : combinaison de circonstances indépendantes de nous, que nous ne pouvons ni prévoir ni empêcher et dont nous ignorons la cause.

Cause personnifiée d'événements apparemment fortuits.

Le hasard a voulu qu'une tuile se détache du toit au moment où elle passait.

5 - Le bon usage de la liberté.

La liberté s'articule de trois dispositions morales qui sont les siennent :

Principes : convictions morales ; règle de conduites.

La conviction : certitude que l'on a (de la vérité, d'un fait, d'un principe).

Les convictions : les idées, les opinions que l'on tient pour vraies et auxquelles on est très attaché.

Devises : brève formule qui exprime une pensée, un sentiment, une règle de vie, de conduite.

La Devise de la République française : Liberté, Egalité, Fraternité.

Liberté : le principe politique qui assure aux citoyens la liberté individuelle, le liberté civile, la liberté politique.

C'est la possibilité, assurée par les lois ou le système politique et social, d'agir comme on l'entend, sous réserve de ne pas porter atteinte aux droits d'autrui ou à la sécurité publique.

Egalité : principe selon lequel tous les hommes, possédant une égale dignité, doivent être traités de manière égale.

Egalité civile (mêmes droits, mêmes devoirs devant la loi) ; Egalité politique (même droit de gouvernement de la cité).

Egalitarisme : doctrine professant l'égalité absolue de tous les hommes sous tous les aspects (civil, politique, économique).

Fraternité : union de sentiment de solidarité entre les hommes.

Solidarité : sentiment de responsabilité mutuelle entre plusieurs personnes, plusieurs groupes ; lien fraternel qui oblige tous les êtres humains les uns envers les autres.

Plus personnellement, se dit de personnes liées entre elles par une dépendance mutuelle d'intérêts.

Intérêt : recherche égoïste de ce qui est avantageux pour soi.

Egoïsme disposition à rechercher exclusivement son intérêt personnel.

"L'égoïsme est un poison de l'amitié" (Balzac)

Altruisme : propension à aimer et à aider son prochain.

"Doctrine […] qui pose au point de départ l'intérêt de nos semblables comme but de la conduite morale"

(Lalande)

Tolérance : fait d'accepter les opinions (religieuses, philosophiques, politique, etc.) d'autrui, même si on ne les partages pas.

Intolérance : disposition haineuse envers ceux qui ont d'autres opinions que soi.

Devoir : ce à quoi on est obligé par la loi et la morale.

Obligation : ce qui est imposé par la loi et la morale.

"Le Devoir est une obligation et l'Obligation est une imposition".

6 - Développement.

La liberté acquise, par extension le libre-arbitre, doit être pratiqué avec une totale probité puisque ses dispositions aux nombres de trois sont basées sur un fondement principal qui se nomme la Morale.

Morale : qui concerne les règles de conduite (relatif au bien, au devoir, aux valeurs) en usage dans une société.

Donc, afin de pouvoir vivre dans un groupe restreint, comme dans un groupe beaucoup plus large, tel que la société, il est indispensable de respecter autrui, aussi bien sa personne physique que morale, donc ses idées, sa pensée.

De ce fait, dans une société organisée il est établit un ensemble de règles de conduite qui ont pour but de réglementer les rapports des hommes entre eux.

Ces règles de conduite sont désignées par le mot DROIT.

En effet, aucun groupe social ne peut subsister sans une certaine discipline de ses membres.

Le droit détermine ce que chacun peut ou doit faire pour que la vie commune soit possible.

Il confère aux individus des prérogatives, appelées droits subjectifs dont ils peuvent se prévaloir dans leurs relations avec d'autres personnes.

Les règles de droits s'imposent à tous et en cas de non respect par un citoyen elles sont sanctionnées par les tribunaux.

Les règles de droit s'appliquent à tous dans notre vie quotidienne.

Son utilité est primordiale, se sont les règles du jeu pour pouvoir vivre en harmonie dans notre société.

Sans règle du jeu, un match de football est impossible, de la même manière il n'y a pas de vie en société possible sans règle de droit.

A savoir que le Droit trouve ses piliers de base sur la Morale.

La morale s'enseigne à l'école sur une matière qui s'appelle l'Instruction civique.

Placée en tête des programmes de l'école élémentaire dans les années 20, celle-ci avait disparu en 1975 pour réapparaître en 1985 sous forme d'éducation civique. Oui, mais quelle morale ? Pas "la morale personnelle close", donc celle des chapelles et des sectes, qui ne peut conduire à l'intolérance. Ni "les morales collectivistes prophétiques", positiviste ou marxiste par exemple, qui versent trop facilement dans l'endoctrinement. Reste "la morale personnelle ouverte", dont les fondements se trouve chez Kant et que seule l'école laïque peut enseigner.

L'école laïque doit informer et dégager sur ce qui peut conduire à la reconnaissance de la liberté et de la responsabilité de l'homme.

Elle doit aborder les thèmes des droits de l'homme, la discrimination, l'éducation sexuelle, le respect de la vie (la bioéthique), la solidarité.

L'éducation civique est un pièce maîtresse de l'éducation dans un Etat républicain, garant des libertés.

Elle a pour objectif de développer chez la personne le sens de l'intérêt général, le respect de la loi, l'amour de la République. Pour cela, la personne doit être éclairé, c'est-à-dire instruit des droits et des devoirs que le citoyens exerce pleinement à sa majorité légale.

L'éducation civique suppose la compréhension des règles de la vie démocratique et leurs fondements, la connaissance des institutions de leurs racines historiques, la réflexion sur les conditions et les moyens de respect de l'homme et de ses droits dans le monde d'aujourd'hui : tolérance et solidarité, refus des racismes, volonté de vivre ensemble en démocratie. Elle met les personnes en mesure de répondre à leur propre exigence de liberté et de justice et de faire face de manière responsable aux problèmes et défis de notre temps.

L'éducation civique est à la fois une instruction et une pratique.

L'enseignant fond son enseignement sur des connaissances rationnellement définies et méthodiquement dispensées. Il tire parti de l'expérience des personnes. Cet enseignement concerne essentiellement la vie de l'homme en tant que citoyen, c'est-à-dire sans ses rapports avec l'Etat et avec les autres membres de la collectivité nationale qui participeront à la vie démocratique.

Les règles de la vie en communauté doivent être distinguées de celles de la vie sociale et de la vie politique ; toutefois leur apprentissage permet, de manière analogique, de préparer les personnes à prendre des initiatives et à participer à la vie démocratique.

L'éducation civique partage avec d'autres disciplines certains objectifs communs : c'est en particulier le cas pour l'histoire, la géographie, le français. L'enseignant établit donc des liens nécessaires qui permettent de consolider les acquis, d'apercevoir les convergences et de mieux asseoir la réflexion.

Le professeur chargé de cet enseignement s'efforce de développer chez les élèves les sens de la responsabilité et le goût de l'action collective. Il tire part de tout ce qui peut-être entrepris et réalisé dans le cadre du collège pour conduire les gens à former peu à peu sa personnalité d'homme et de citoyen épris de liberté.

Cet enseignement est dispensé dans le respect absolu des consciences. Il exclut donc l'endoctrinement, l'exhortation et l'appel à des comportements déterminés. Il s'abstient de toute ingérence dans la vie privée et dans le domaine qui est celui de la seule liberté individuelle.

L'instruction civique traite des mécanismes de la vie, donc de tout ce qui nous entoure, l'histoire va son chemin et les choses évoluent.

Il faut donc impérativement suivre avec attention l'actualité à travers les médias qui informent et noter éventuellement les modifications les plus importantes.

D'ailleurs, garder les yeux ouverts sur les choses les oreilles à l'écoute des gens, n'est-ce pas avoir une attitude de citoyen responsable ?

"Enseigner la morale c'est créer chez l'enfant et l'adolescent une conscience morale

qui lui permettra de déterminer sa conduite à l'égard des personnes et de choses".

(Louis Legrand)

7 - Arborescence.

Enseignement

(instruction et éducation)

Morale

(règles de droits, vie en communauté, respect d'autrui)

Libéralisme*

(choix)

Principes Devises Devoirs

(Obligations et Impositions)

* Attitude ce ceux qui s'attachent en premier lieu à la défense de la démocratie politique et des libertés personnelles des citoyens ; Attitude qui respect la liberté d'autrui en matière d'opinion, de conduite, etc. Antinomie : totalitarisme, autoritarisme et intransigeance.

8 - Quelques citations à méditer.

Dans la vie faîtes que le bien et non le mal, car :

"Ne fait jamais aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fît".

(Confucius ; "K'oung Fou-tseu")

"Les hommes contrôlent les principes ; les principes ne contrôlent pas les hommes".

(Confucius ; K'oung Fou-tseu)

"On ne peut être juste que si l'on est humain".

(Vauvenargues)

"Si nous avons parfois des injustices ou qu'il y ait des lois qui nous semblent injustes,

c'est que nous sommes d'abord injuste envers nous-mêmes".

(Docteur Philippe Encausse)

 

Travail élaboré par Stéphane RIZZO


V. Militer aujourd'hui au Parti socialiste.

Notre réflexion doit porter aussi sur nos pratiques politiques, nos formes d'organisation, nos comportements, bref, sur la capacité du Parti socialiste à représenter la société française dans sa diversité, à animer le débat politique.

Comment adopter des formes de militantisme politique adaptées à la société actuelle ?

"Le militantisme des années 1990 - 2000 et par extension celui du XXIè siècle est différent de celui des années 1970 - 1980 et par extension celui du XIXè et XXè siècle.

Alors qu'aujourd'hui toutes les grandes lois sociales sont acquises et leurs applications engagent la solidarité de la communauté parce qu'elles se veulent pour la collectivité, nous sommes dans une période ou beaucoup de nos concitoyens sont plus consommateurs qu'acteurs de la société dans la cité.

Les actions politiques et syndicales sont limitées en fonction de la volonté des personnes.

Tout dépend des individus, s'ils souhaitent s'engager ou non.

Nous ne pouvons pas faire le bonheur d'autrui sans leur consentement.

Dans la période actuelle, le militant politique et syndical doit agir au-delà des actions traditionnelles de démarchage [présence individuelle (tractage, porte-à-porte, …) & présence collective (manifestations, réunions publiques, …)].

Il ne doit pas s'attarder uniquement sur ces seuls aspects de communication, bien que ces dernières restent nécessaires, elles sont toujours d'actualités et bien loin d'être obsolètes surtout lors du lancement d'un groupe local ou pour la constitution d'une subdivision (section) attachée à une structure afin de promouvoir son édification dans ses débuts.

De nos jours, un militant de gauche doit s'investir personnellement dans des mandats sociaux (représentation des citoyens au sein d'organismes d'Etat et dans des organisations syndicales) afin d'assurer le rayonnement des idées progressistes et réformistes qu'il défend, également pour construire la société de demain qui doit être encore plus juste et plus humaine.

Celui qui lutte activement doit gravir les échelons afin d'apporter sa pierre à l'édifice et travailler à la construction du temple, ce qui signifie participer au perfectionnement de l'humanité qui sera toujours imparfaite comme le temple inachevé.

Le but de l'être humain, c'est d'évoluer en ce qui le concerne dans les structures choisies pour que l'individu s'épanouisse lui-même et aussi qu'il augmente ses connaissances, ainsi que son savoir afin de se développer pleinement dans notre société contemporaine".

 

Pour la section, Stéphane RIZZO

Secrétaire de section, Conseiller fédéral.

 

 

Retour