LES NAVIRES DE L'HISTOIRE
La Réale
En 1662, au tout début de son règne, Louis XIV crée le Corps des
galères, qui subsistera jusqu’en 1748. A son apogée entre 1690
et 1700, le corps des galères en comprend quarante, douze
mille rameurs, trois mille officiers et matelots, quatre mille
soldats. Cette flotte royale se compose de bâtiments hors norme
dont la particularité est de voguer aussi bien à la voile qu’à
la rame. À sa tête se trouve la Réale de France, galère
"extraordinaire" commandée par le général des galères
qui se distingue par des dimensions presque exagérées et une décoration
somptueuse, à la hauteur des aspirations monarchiques. Couvertes de
sculptures ostentatoires, ruisselantes d’or, les galères
dissimulent des bagnes flottants qui exhalent en permanence des
relents de misère.
A l’arsenal de Marseille, dessinateurs et sculpteurs rivalisent
d’imagination et de talent pour parer de sculptures allégoriques
la poupe des neuf réales qui y sont successivement construites de
1662 à 1748.
A bord de la galère, la vie des condamnés est un enfer. Ils
doivent ramer jusqu'à l'épuisement, sous les injures, dans la
crasse et les poux. Et malgré tous leurs efforts, la galère
n'avance pas très vite : huit kilomètres par heure.
Les galériens sont en majorité des prisonniers de droit commun,
quelques uns sont des esclaves, peu sont volontaires de la "bonevoglie".
Après la révocation de l'Édit de Nantes, en 1685, de nombreux
protestants furent envoyés aux galères. Jean Marteilhe, protestant
condamné aux galères, décrit dans ses mémoires leurs dures
conditions de vie à bord.
La chiourme, ou ensemble des rameurs, est installée sur les bancs ;
au pied de chaque banc est disposée une planche sur laquelle le galérien
se couche le soir venu et deux marchepieds auxquels il est enchaîné.
A la poupe, se dresse le "carrosse", logement des
officiers, décoré de sculptures et d’un dais. Le fanal, qui
surmonte le tableau arrière, mesure à lui seul un mètre
soixante-dix ; on y brûle douze livres de chandelle à la fois.
Un décor à la
gloire du roi
Les éléments décoratifs de la galère Réale forment un ensemble
historié, dédié à la gloire du Roi-Soleil, centré autour du
personnage mythologique d’Apollon, dieu du jour qui règne sur les
mois et les saisons. La métaphore est soutenue par le concert des
Renommées et des Tritons, figures emblématiques du répertoire
maritime.
Tout n'était que représentation, donc illusion : la mise en scène
flottante d'un discours à la gloire du roi ou de la nation. Il
n'est pas indifférent que le même artiste, Jean Bérain, dessinât
à la fin du XVIIe siècle à la fois les décors des opéras de
Lully et les décors de vaisseaux du roi de France.
Les éléments sculptés du tableau arrière de la Réale, dessinés
par Charles Le Brun premier peintre du roi, proviennent de
l’arsenal de Toulon.
Au centre, couronné de la devise de Louis XIV, siège Apollon, métaphoriquement
le Roi-Soleil. À gauche, le roi des dieux, Jupiter, le manieur de
foudre, et son aigle ; audessous, Cybèle, munie de la corne
d’abondance.
À ces deux personnages correspondent, à droite, la royale Junon,
accompagnée de son paon aux mille yeux, et Neptune, arborant la
couronne et le trident qui le désignent comme dieu de la mer. Ainsi
se trouvent conciliés, sous la gouverne de Louis, roi solaire, les
domaines du ciel, de la terre.
BATEAUX DU XVème
SIECLE
Le début du XVème siècle fut marqué par l'aventure de marins
qui se mirent
à naviguer fort au large des côtes. Les routes transocéaniques
commencèrent leur existence. C'est dans cette période que de
grands
navigateurs partirent découvrir le monde de par les océans
bravant
tempêtes et la mort, mais surtout contre les grandes peurs de
l'inconnu qu'ils durent se battre.
Au Portugal le
roi Henri dit le Navigateur, non parce qu'il naviguait mais
faisait beaucoup naviguer ses marins, donna un essor à la marine
en général. On dire qu'il est à l'origine de la fabrication des
fameuses caravelles qui marquèrent leur époque. Les premières
cartes du mondeconnu relativement précises pour l'époque commencèrent
à être dressées sur son ordre.
De l'époque précédente il ne reste peu de vestiges, peu de
documents et de plans. Même
si de celle-ci il en va de même pour les vestiges, des représentations
graphiques de bateaux, il nous en est parvenu un certain nombre.
Aucune épave de caravelle n'a été
retrouvée à ce jour, ou du moins de
morceaux de taille exploitable, mais à partir de documents de l'époque
plus précis que ceux du moyen-âge il a été possible de réaliser
des
répliques comme celle du Portugais Bartolomeu Dias qui franchit
le premier
le Cap de Bonne Espérance en février 1488.
La caravelle était un bateau
utilisé principalement par le
Portugal et l'Espagne. Elle possédait une large étrave et un château
arrière haut et étroit. Gréée en deux, trois ou quatre mâts
portant des
voiles latines (voiles triangulaires), si elle avait plus de deux
mâts, le
mât de misaine (à l'avant) portait une voile carrée. C'est avec
ce genre
de bateau que Christophe Colomb entreprit ses expéditions vers le
continent américain.
barque longue
: Elle est en général appelé barque ou bateau elle à un tonnage
de 50 tonneaux et ne mesure pas plus de 16 mètres de long. elle ce
remarque facilement par l absence de hautes voiles aussi appelé
huniers, elle ne dispose que d'un seul mât et un long beaupré.
Elle n'a que 2 voiles une grande voile a corne et un foc. C ' est le
bateau idéal pour le cabotage le long des côtes à cause de sa
maniabilité et son faible tirant d'eau. En général, elle porte 40
hommes et est armé de 4 canons.
brigantin : C' est
un petit vaisseau d'environ 60 ou 70 tonneaux qui sont parfois
non-ponté. Il possède généralement 2 mâts. le mâts principal
peut combiné voile latine et voile carrées. c est un bateau léger
avec un maniement très facile, il est idéal pour la course. En
moyenne il est monté par 60 hommes et porte huit cannons.
frégate : C'
est un petit vaisseau ponté à trois mâts. il est conçue pour la
marche rapide donc idéal pour la course comme le brigantin ou la
barque. les plus grosses frégates peuvent porté jusqu'a 300
tonneaux et les plus petite 50 tonneaux. Selon sa taille la frégate
porte de 50 à 200 hommes et est armé de 10 à 30 canons.
flûte : C'
est un vaisseau à fond plat et ventru. elle est de conception
hollandaise. Elle porte entre 100 et 300 tonneaux. Elle est lourde
et lente, souvent utilisée pour le commerce a cause de sa grande
capacité de stockage. Les pirates ne gardaient pas ces bateau sauf
si il y était contrains par faute de mieux. Aux dessous de 100
tonneaux, la flûte est nommée flibot. au dessus de 300 tonneaux,
elle est appelé hourque.
galion : C' est un
gros navires de guerre assurant la défense des convois qui
transportaient les richesses des Amérique en Espagne. En faite ces
vaisseaux eux-même transportais à leurs bords une part de ces trésors,
généralement de l'argent destiné au roi d'espagne. Contrairement
au mythe, aucun pirate ne réussit jamais à capturer un tel navire.
Brick : Héritier
du Brigantin, plus petit, le Brick possède deux mats (grand mat et
misaine) portant hunes et gréant cacatois et bonnettes.
Porte jusqu'à 300 tonneaux. Les voiles sont grandes et peu
facilement manipulable par gros temps par un petit équipage.
Souvent utilisé par les pirates, tout comme le Brigantin.
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