ST DOMINGUE : Punta Cana  

 

 

Saint Domingue, appelée aussi République Dominicaine, occupe pour deux tiers, avec Haïti, l'île d'Hispaniola qui est la première terre que découvrit Christophe Colomb. C'est le deuxième pays des Caraïbes en surface après Cuba. Son territoire bordé de 1 600 km de côtes (Atlantique au nord et Caraïbes au sud) possède le plus haut relief des Antilles avec la Pico Duarte (3 175 m). La végétation riche et variée y est tropicale. Sa population, composée à 73 % de métis, 16 % de blancs et 11 % de noirs, se concentre majoritairement à l'est.
Depuis quelques années le pays a misé pour son développement sur le tourisme en complément de ses richesses agricoles traditionnelles que sont le tabac, la canne à sucre ou le café. Le pays dispose également de plusieurs zones franches pour une économie traditionnellement dépendante des Etats-Unis.

 

Des plages de sable blanc immaculé qui défilent, sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, le long des eaux turquoise de la mer des Caraibes. Toujours bordées de cocotiers, les plages de cette région du pays comptent parmi les plus belles du continent.

C'est souvent sans grande difficulté que l'on découvre les plus sauvages d'entre elles, et que l'on se retrouve seul au paradis. À peu de distance seulement des grands hôtels, on se croit facilement sur une île déserte. Pour bien des visiteurs, il s'agit là d'une raison suffisante pour un séjour sur la côte des cocotiers. Notez que les touristes québécois peuvent, dès cet hiver, séjourner dans un hôtel en «tout compris» à Macao.

Un monde traditionnel à quelque pas
Au-delà des plages, on peut aussi découvrir un arrière-pays qui étonne par la douceur de ses paysages dominés par une succession presque ininterrompue de champs de canne à sucre et d'orangeraies. Çà et là, surgissent de petits villages pittoresques aux maisons de bois peintes de couleurs pastel.

Pour le reste, cette région fort peu peuplée ne compte véritablement aucune ville. L'agriculture traditionnelle domine l'activité économique alors que pour bien des gens du pays, le cheval constitue le moyen de transport de tous les jours. C'est dire à quel point le rythme de vie est plus lent ici que dans les grandes villes du centre de la République dominicaine!

Les visiteurs curieux peuvent donc découvrir, dans cette région, les multiples facettes de la vie traditionnelle dominicaine et des coutumes paysannes fascinantes.


Parmi les rares hameaux de la côte se trouve Cabeza de Toro,  «Tête de taureau». Ce petit village de pêcheurs, au nom si étrange, est désormais réputé pour son tournoi international annuel de pêche en haute mer. Ainsi, chaque été, son port, d'habitude si calme, devient un centre d'animation important dans la région.

Bien entendu, en plus de la pêche, il y a bien d'autres activités sportives à pratiquer. Que l'on pense, par exemple, à la plongée sous-marine,  plongée avec tuba,  voile  planche à voile, à l'équitation, au vélo, au tennis ou au golf.


À quoi peut bien servir un cocotier :  les Dominicains lui ont trouvé de multiples utilités. Le tronc est utilisé comme matériau de construction, ses fruits (noix de coco) produisent un lait succulent et nourrissant ainsi que le coprah (amande de coco de laquelle on extrait de l'huile), ses feuilles servent aux toitures des maisons et sa fibre permet la création, entres autres choses, de superbes chapeaux.

Par sa condition de pays insulaire, agricole et d'élevage, la République Dominicaine offre une variété de plats où se mélangent les influences taïnas, européenne et africaine dans une explosion de goût riche en couleurs, condiments et saveurs: el Chenchén, la Basilique de Nuestra Señora de la Encarnación ; plat typique du sud élaboré à partir de maïs coupé en petits morceaux et bouillis pendant plusieurs heures avec différentes épices, le tout accompagné de chèvre en sauce; el Chacá, aussi à base de maïs, dessert préparé avec du lait, du sucre, de la cannelle ainsi que du lait de noix de coco; le poisson et le moro de guandules avec du coco typique de Samaná; le riz et les haricots rouges, qui ne manque jamais à la table d'un dominicain, se préparent de différentes manières ; la banane verte (plantin), avec laquelle on prépare le mangú, le mofongo et les pasteles en hoja; le manioc, avec lequel on élabore -en plus du casabe- un beignet à base de viande, fromage et poulet dénommé catibia ainsi que diverses fritures et pastelones ; les chicharrones de porc et la charcuterie: saucisses, chipolatas, boudin noir et boudin blanc font partie de la nourriture populaire ainsi que la yaniqueque, tarte de farine frite dans beaucoup d'huile, beignets de maïs et de manioc, "torrejitas" de morue, abats de porc et poulet, frits ou en sauces, patate douce frite, tripes, patte de vache en sauce, pôt au feu créole et autres. Les plats typiques de la cuisine créole sont : le riz mélangé avec des haricots appelé moro; le même mélange mais bien juteux est el chambre ; la banane mûre avec du sucre et de la cannelle les platanos maduros en cazuela ; avec les haricots rouges on prépare une soupe de dessert typique pour le carême appelé habichuelas con dulce.