Le 14 décembre, à 14 heures, la Cour de révision des condamnations pénales rendra son verdict.
Et Plomodiern ?
Qu'en sera-t-il du village natal de Guillaume Seznec?
D'avoir trop crié qu'il était "un voyou", d'avoir trop claironné qu'il avait mis le feu à son magasin de cycle, Plomodiern se réveillera-t-elle, prendra-t-elle conscience d'avoir crié avec les loups, aboyé avec les chiens et autorisé que se développe, sans réagir, l'Affaire Seznec ?
Jamais le village n'a fait bloc derrière son fils. Jamais il n'a soutenu la veuve et les nombreux orphelins Seznec. Comportement si peu breton !
Serait-ce sa mauvaise conscience qui le pousse à maintenir sa version sur la sale réputation de Guillaume? Ou la crainte de s'affranchir de l'héritage familial, de la conviction
dominante de
certains ?
Si la décision de
la Cour est
négative, les
mauvais instincts
locaux seront
confortés et assurés
d'un bel avenir.
Mais comment
réagira
Plomodiern,
dans le cas
contraire ?