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OPERATION CUDGEL

 

LE PROJET BRITANNIQUE DE FRAPPE

 

NUCLEAIRE PAR DES SOUS-MARINS DE POCHE !

 

 

   Au début des années 50, l'Amirauté britannique observait avec crainte la naissance de 120 bombardiers Vulcain au sein de la Royal Air Force. Cette formation était destinée essentiellement à la frappe nucléaire aérienne. Sa crainte était justifiée car le seul moyen de riposte atomique de la Grande-Bretagne passait alors par son aviation, en effet les SNLE de classe Resolution capables d'assurer une dissuasion nucléaire efficace ne feront leur apparition qu'à la fin des années 60.  C'est dans ce contexte qu'en 1955, l'étude d'un sous-marin de poche à armes atomiques fut lancée dans le plus grand secret. Ce projet baptisé Opération Cudgel devait permettre à la Royal Navy, toujours en compétition avec la RAF pour des questions de financement, d'acquérir une capacité de dissuasion autonome.

 

   Le cahier des charges du sous-marin de poche était simple mais se révèlera complexe lors de sa réalisation : il s'agissait d'un «engin spécialement prévu pour – et uniquement pour – déposer une bombe atomique à retardement et pour ramener l'équipage sain et sauf vers le sous-marin servant de bateau-mère». Ce mini-submersible n'excédant pas 30 tonnes devait pouvoir être transporté par un sous-marin de classe Porpoise (alors en construction) jusqu'à une distance de 150 nautiques de l'objectif.

   Il était de plus stipulé qu'il  devait pouvoir opérer en eaux froides... Il est donc facile d'en déduire que ses cibles potentielles auraient été les bases russes de la Flotte du Nord autour de Mourmansk,  dont on sait quelles ont été l'importance et l'évolution durant la Guerre Froide.

 

FICHE TECHNIQUE DE LA CLASSE X-5

 


  Construction:

1954-1955

Chantier Vickers


   Caractéristiques:

 

 Longueur :

 Déplacement :

 Propulsion :

 Puissance :

 Vitesse :

 Equipage :

 Immersion :

 Armement :

16.4 m

30 t

Diesel-Electrique

50 kW

6.5 noeuds

5 personnes

90 m

2 mines ou 2 torpilles

 

 

   Le bâtiment, directement inspiré des X-Craft anglais de la dernière guerre, devait être prêt dés la fin des années 50, conférant ainsi à la Royal Navy une capacité nucléaire "cotière" d'autant plus redoutable que pratiquement indétectable car, en plus de sa petite taille, celui-ci bénificierait d'une coque en matériaux non-magnétiques. De même les anglais avaient une grande expérience en ce domaine et leurs premiers sous-marins de poche avaient prouvé leur efficacité lors de l'attaque du Tirpitz dans l'Altenfjord, et la destruction du croiseur lourd japonai s Takao en 1945. On imagine la puissance de destruction qu'aurait eu cet engin armé d'une bombe nucléaire.

 

   La bombe prévue (nom de code non confirmé Red Beard "Beard"), était en fait une mine sous-marine nucléaire et devait être fixée extérieurement au sous-marin de poche, puis armée et configurée de l'intérieur avec un retardement pouvant aller jusqu'à une semaine ! Elle ne devait pas être posée au fond mais flotter entre deux eaux à faible immersion, de manière à avoir un effet maximal au moment de l'explosion. Aucune donnée même approximative n'ayant été divulguée, on ne peut que spéculer sur la puissance de cette bombe, on estime cependant qu'une puissance maximale de 50 à 100 kilotonnes, c'est à dire 3 à 6 fois la puissance d'Hiroshima, aurait été faisable avec les capacités de l'époque.

 

Le lancement d'un X-5 dans un port anglais.

 

   Bien placée, une telle explosion suffirait à neutraliser une base navale ennemie pour toute la durée d'un conflit. Il est intéressant de noter que le premier essai nucléaire réalisé par les anglais avait eu lieu dans un mouillage prés des côtes de Monte-Bello en 1952: la bombe nucléaire Hurricane avait explosé à 2,7 m en dessous de la ligne de flottaison de la frégate HMS Plym. Les 1450 tonnes de cette dernière avait été totalement vaporisés et un véritable cratère de 6 m de profondeur et de 300 m de large s'était formé à l'aplomb de la bombe, 9 mètres plus bas ! Sa faible immersion avait comparativement causé peu de dégâts au fond mais prouvé en même temps sa terrible efficacité. Sa puissance avait été confinée par le fond ce qui lui avait donné une extension horizontale maximale. Cinquante ans après on détecte toujours cette cuvette.

 

   Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas la bombe qui posa des problèmes de réalisation, mais l'engin qui devait la porter. Les constructions navales anglaises de l'époque eurent apparemment le plus grand mal à concevoir un sous-marin aussi petit ayant l'autonomie demandée. Finalement en 1955 les Britanniques décident d'employer et d'adapter à l'opération les mini-sous-marins de la classe X-5 Midget Submarine comportant quatre unités récentes: les X-51 Minnow, X-52 Stickleback, X-53 Shrimp et X-54 Sprat. Malheureusement pour l'Angleterre ce projet semble s'être terminé en juillet 1956 lorsque Patrick Nairne, secrétaire à l'Etat-major de l'Amirauté, transmit au capitaine P.J. Cowell, responsable de l'Opération Cudgel, les conclusions d'une réunion stipulant l'arrêt définitif du programme...

 

Une des rares photos d'un X-5.

Ici le X-52 Stickleback.

 

   La petite flotte de sous-marins de poche connut des fortunes diverses mais cessa d'être opérationnelle dés 1959, puis s'éteignit d'elle-même lors du retrait du service des ses unités en 1966-67. La raison chuchotée ? Trop de risques à l'entraînement et en exercices. Malgré tout un enthousiasme fébrile ressort des rapports secrets de la Guerre Froide, qui le resteront jusqu'en 2020, date à laquelle toute la vérité sur ce projet sera révélée... si les archives n'ont pas brûlé dans un quelconque et malencontreux accident !

   Cette arme était-elle trop déloyale au goût du haut-commandement de la marine britannique ? Y-a t'il eu pression de la part des autres services de l'armée anglaise ou même de l'Amérique à abandonner ce projet ? En fin de compte c'était une arme "intermédiaire" destinée à une frappe purement cotière en attendant la mise en service des SNLE.

   Toujours est-il qu'elle aurait pu être redoutable. Quand maintenant on se figure comment une certaine forme de terrorisme pourrait l'utiliser à des fins toutes autres que dissuasives…

Rédaction: Hug alias Q sur les S-M ?

Mise en page et copyright: Galeazzo


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--- DEBUT DE TRANSMISSION ---


02/06/04

De: Serge (France)


Bravo! C'est vraiment très bien.

Merci.


--- FIN DE TRANSMISSION ---

 


 

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