Au départ
des missions, le salami, les saucisses, les fruits, les
légumes et le pain frais remplissaient les réserves mais
le manque de place étaient tel que la nourriture envahissait le U-Boot depuis les saucissons
pendus aux vannes et tuyaux jusqu'à l'un de deux WC du bord condamné alors pour
quelques jours.
Mais la nourriture se perdait rapidement dans cet
environnement constamment humide. Les sous-mariniers surnommaient le pain « lapin »
(ils n'avaient peur de rien ;o) ) pour son aspect extérieur de couleur blanche poilue
dû aux moisissures; de même les aliments prenaient
rapidement le goût du diesel.

Un
exemple du stockage de la nourriture à bord de l'U-505.
Conserves et salaisons
constituent l'essentiel de la nourritue, les aliments frais, eux, ne durant
que quelques jours. Plus tard un
complément nutritif fera sous apparition: le Bratlingspulver, aliment
à base de soja.
Le cuisinier avait pour
tâche la préparation des repas pour l'ensemble de l'équipage, soit une soixantaine
de marins, et ce quelques soient les conditions météo, temps calme ou mer forte.
Préparer les repas dans un espace aussi réduit relevait de l'exploit.
Les cuisiniers,
qui pour la plupart n'avaient recu aucune formation dans leur domaine, recevaient souvent
de
l'aide pour l'épluchage des pommes de terre, et, sur leur temps libre,
donnaient un coup de main à leurs camarades notamment en assurant la veille
dans le kiosque.
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de vivres avant le départ en mission.

Le
coin cuisine à bord d'un U-Boot.
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