COULEZ LE BARRACUDA ! de Michael DiMercurio
Titre original: Barracuda, Final Bearing |
Quatrième roman de DiMercurio paru aux USA en 1996.
Traduit de l'américain par Dominique Chapuis
et le commandant Denis Chapuis.
Pour la France, paru aux Editions l'Archipel en 1998.
RESUME - CRITIQUE - VOTRE AVIS
Apparement, aucune arme nucléaire n'est détenue en Grande-Mandchourie.
Complément
d'enquête en cours...
Honoré Premier Ministre, je vous confirme que nos satellites Galaxy ont détecté la présence d'armes nucléaires sur le territoire mandchou. Début de l'opération Vent Divin dans huit heures.
Une fois de plus votre instinct ne vous a pas trompé monsieur le Premier Ministre. Veuillez croire à l'assurance de mon profond respect.
L'Extrême-Orient est près de l'embrasement depuis que le Japon s'estime menacé par le jeune État de Grande-Mandchourie composé de territoires arrachés à l'ex-URSS et à la Chine. Mandatés par l'ONU, les États-Unis instaurent un blocus naval. L'US Navy se heurte alors aux sous-marins japonais Destiny. Réfractaire aux lourdeurs de la machine de guerre américaine, l'amiral Pacino comprend vite qu'il n'existe qu'un moyen de ramener le Japon dans le concert des nations : réduire à néant ses visées guerrières. A l'aide de deux sous-marins de type Seawolf, l'USS Piranha et l'USS Barracuda, il se lance alors dans une mission presque impossible, que ses sous-marins échouent dans leur mission, et le monde basculera dans le chaos... |
Après une scène d'introduction digne des plus grand James Bond, même si l'issue est très différente, DiMercurio commence à sombrer dans l'excés et dans le gigantisme d'un conflit. En effet, voici un des moments qui m'a le plus "intrigué": Pour venir à bout des merveilles technologiques que sont les sous-marins japonais Destiny seul le tout nouveau missile sous-marin Vortex est adapté. Celui-ci file à plus de 300 noeuds (550 km/h) sous la mer mais a la fâcheuse tendance à faire exploser le tube du sous-marin lanceur. Jusqu'ici on reste dans le domaine du possible (plus que du crédible). Cependant la solution envisagée par Pacino pour équiper l'USS Piranha est vraiment déroutante: - "Et comment envisagez-vous d'installer ces engins sur le Piranha ? demanda Philips (le pacha)
- Vous vous souvenez des Mexicains, avec leurs cartouchières en bandoulière ? Vous allez leur ressembler. " Je ne vous en dis pas plus mais vous devinerez que le monde du Far-West n'est pas loin... Cela ira malheureusement en s'intensifiant dans la suite de ses romans et c'est à mon avis le seul reproche que l'on pourra dire en contemplant l'ensemble de son parcours. Il semble d'ailleurs avoir compris son erreur puisque son tout dernier livre Terminal Run revient à une vision plus crédible d'un conflit. |
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Ceci étant dit, les descriptions et les mises en situation sont toujours aussi formidables. DiMercurio est un véritable visionnaire de nos technologies d'après-demain notamment lorsqu'il décrit les fameux Destiny III entièrement robotisés. Cela demeure crédible quand on sait que le Japon est le roi en ce domaine. |
MON JUGEMENT FINAL: |
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