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L’ÉRUPTION DU NYIRAGONGO DE JANVIER 2002

 

Résumé de l’article de Vincent Hugeux, envoyé spécial de L’Express (31-1-2002)

 

                   Le terre gronde et tremble. Le Nyiragongo est noyé dans la brume. Le 17 janvier le volcan a craché des torrents de lave qui ont ravagé Goma, la capitale du Nord-Kivu, « la Genève des Grands Lacs ». La ville a été « balafrée d’est en ouest ». Une « houle noire » (la lave solidifiée), encore tiède, coiffe les « troncs charbonneux » et les « tôles chiffonnées » de ce qui fut des toits. Des fumerolles. Une torchère. La « carcasse calcinée de la cathédrale ». Un pasteur a fait mettre des gravats sur les scories pour faire un « pont » permettant de traverser la coulée. Les pelleteuses essaient de déblayer le « barrage de cendres » qui traverse la ville en son milieu. 70.000 sans-abri. Le pouvoir (rebelle, RCD à la solde du gouvernement rwandais dont l’armée occupe la région) a promis la  gratuité de l’eau et de l’électricité pendant 2 mois, des soins médicaux pendant 30 jours…mais demeure honni de la population sauf d’une poignée de collabos. Camps de toile au Lac Vert et à Mugunga, à l’est de la ville (vers le Rwanda). Il y a encore deux coulées de lave friable et fumante dans la ville (dans la partie nord, vers l’aéroport, en direction du volcan).

 

CONCLUSION : ce risque volcanique est présent tout le long de la Rift valley.

 

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