Contre la peine de mort

Solidarité avec les pédés iraniens

 

Communiqués de Tapages (juillet août 2007)          

 

Premier communiqué

(24 juillet 2007)

Appel à rassemblement

(25 juillet 2007)

Discours lors du rassemblement

(28 juillet 2007)

Les réactions de la France

(29 juillet 2007)

Rassemblement du 4 août

(4 août 2007)

 

 

Communiqué de TaPaGeS

(TransPédéGouines de Strasbourg),

24 juillet 2007

 

 Contre la peine de mort

Solidarité avec les pédés iraniens

 

Ils étaient plus d'une vingtaine d'Iraniens condamnés à mort.

Parmi ceux-ci, six seraient homosexuels. Ce qui suffit, of course, à les tuer. Seize auraient été exécutés. Les autres attendent. Tout cela, ce sont des échos qui nous parviennent. On n'en sait pas beaucoup plus.

 

Ce que l'on sait, de manière sûre, c'est notre nausée et notre colère devant le silence des diplomaties européennes, devant l'indifférence générale. Trop pédé, trop iranien : pas terrible pour s'émouvoir.

 

En 2004, deux jeunes pédés iraniens étaient pendus. Déjà le même silence, la même lâcheté.

La peine de mort est une infamie. Notre opposition ne connaît aucune exception. Nous devons sans relâche nous battre pour qu'elle ne soit pas mise à exécution. En l'occurrence : pour que les survivants ne soient pas assassinés.

 

On voudrait bien que les transpédégouines ne soient pas seulEs à se battre lorsque des transpédégouines (entre autres) risquent de crever.

(Mais ce ne serait déjà pas si mal si touTEs les transpédégouines se sentaient un peu concernéEs. S'ils/elles lâchaient quelques instants Têtu Plage pour montrer aux gouvernants leur détermination. Faire entendre à Sarkozy et toute sa clique qu'ils sont comptables de ces morts).

 

Nous sommes, à l'heure actuelle, démuniEs. Il va falloir trouver comment réagir. Comment, çà et là, inventer nos protestations publiques. En espérant que cela ne soit pas définitivement trop tard.

 

L'enjeu, crucial, est celui de la survie des condamnés. Mais il est aussi politique : pas une personne LGBT ne doit être inquiétée dans le monde (et le monde c'est aussi la Pologne européenne, la Russie poutinienne, l'Afrique du Sud où l'on bute les militantes gouines, etc. !) en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre. Quiconque est inquiétéE pour ces motifs doit connaître la solidarité inconditionnelle des autres transpédégouines. Cette solidarité doit imposer le rapport de force nécessaire pour que nos États daignent enfin réagir (et cela inclut aussi le droit d'asile pour toutE transpédégouine menacéE qui en fait la demande). Tout cela ce ne sont encore, pour l'heure, malheureusement, que des paroles et des souhaits.

 

Aujourd'hui, dans l'urgence :

Nous exigeons qu'aucun des condamnés à mort encore en vie ne soit exécuté.

Nous exigeons des assurances quant à leur survie.

Nous exigeons que cesse ce détestable silence et que les gouvernements européens prennent enfin leurs responsabilités.

 

TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg), le 24 juillet 2007

http://tapages67.org/_pages/com/cp_iran_20070724.html

 

TaPaGeS - TransPédéGouines de Strasbourg

www.tapages67.org

contact : tapages67@yahoo.com

 

Les suites de l'affaire: communiqués de Tapages.

 

Haut

TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg)
http://tapages67.org/

 

Rassemblement pour les condamnés iraniens

Pédés = morts ?

 

 

À ce jour, seize Iraniens auraient été pendus. D'autres attendraient. À certains, on reproche d'être des voyous. À d'autres, de pratiquer la sodomie. Le délit d'homosexualité, au début affirmé, a depuis été camouflé sous de prétendus « viols pédophiles ».

 

La peine de mort est un scandale. Et le silence des diplomaties européennes est écœurant. Abject. Abominable. Nous devons obtenir pour les condamnés à mort encore en vie des garanties : ils ne doivent pas être exécutés.

L'Europe doit prendre ses responsabilités. Elle est comptable de chaque nouveau cadavre. Comme elle est déjà comptable des seize premiers.

 

Rassemblons-nous samedi 28 juillet à 11 h, devant le Palais des « Droits » de l'« Homme », allée des Droits de l'Homme à Strasbourg (derrière le Conseil de l'Europe)

 

TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg), le 25 juillet 2007

http://tapages67.org/_pages/com/20070725_appel_iran.html

 

TaPaGeS - TransPédéGouines de Strasbourg

www.tapages67.org

contact : tapages67@yahoo.com

 

Notre présence est CRUCIALE !

 

Rassemblons-nous samedi 28 juillet à 11 h, devant le Palais des « Droits » de l'« Homme », allée des Droits de l'Homme à Strasbourg (derrière le Conseil de l'Europe) pour les condamnés à mort iraniens.

 

Rappel :

 

- Douze iraniens ont déjà été exécuté pour "sexualité déviante". Plus d'une dizaine d'autres sont en attente...

Un gay iranien de 21 ans, résidant en France, est à l'heure actuelle en centre de rétention, menacé d'expulsion.

 

En quelques heures la situation s'est modifiée : Le Quai d'Orsay a convoqué le chargé d'affaires iranien à Paris, et vient de condamner les exécutions (mais n'a pris aucune initiative sur celles à venir). La mobilisation militante de ces dernières heures a tout changé. Il y a 48 heures, pour l'Etat, les iraniens n'existaient pas. Il n'y avait aucun problème.

 

Nous ne devons absolument pas relâcher la pression. Nous serons le seul rassemblement en France ce samedi.

Malgré les vacances, l'absence de beaucoup, nous devons être le plus nombreux/ses possible.

Ci-dessous l'appel à rassemblement de TaPaGeS :

 

Rassemblement pour les condamnés iraniens

Pédés = morts ?

 

 

À ce jour, seize Iraniens auraient été pendus. D'autres attendraient. À certains, on reproche d'être des voyous. À d'autres, de pratiquer la sodomie. Le délit d'homosexualité, au début affirmé, a depuis été camouflé sous de prétendus « viols pédophiles ».

 

La peine de mort est un scandale. Et le silence des diplomaties européennes est écœurant. Abject. Abominable. Nous devons obtenir pour les condamnés à mort encore en vie des garanties : ils ne doivent pas être exécutés. L'Europe doit prendre ses responsabilités. Elle est comptable de chaque nouveau cadavre. Comme elle est déjà comptable des seize premiers.

 

Rassemblons-nous samedi 28 juillet à 11 h, devant le Palais des « Droits » de l'« Homme », allée des Droits de l'Homme à Strasbourg (derrière le Conseil de l'Europe)

 

TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg), le 25 juillet 2007

 

http://tapages67.org/_pages/com/20070725_appel_iran.html
http://tapages67.org/_pages/com/cp_iran_20070724.html

 

Plus d'informations sur la situation iranienne sur :

http://spartakism.wordpress.com

 

TaPaGeS - TransPédéGouines de Strasbourg www.tapages67.org

contact : tapages67@yahoo.com

 

 Haut

 TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg),

http://tapages67.org/

Le 28 juillet 2007.

 

 

À onze heures, à l'appel de TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg), une soixantaine de personnes se sont retrouvées le samedi 28 juillet devant le Palais de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à Strasbourg. Après une prise de parole d'un militant de TaPaGeS, les personnes rassemblées ont symbolisé, par un die-in, les victimes de l'homophobie de l'État iranien et de la lâcheté/indifférence de l'État Français. Un rassemblement similaire avait lieu à la même heure à Paris sur le Parvis des Droits de l'Homme à l'appel de Tjenbé Rèd, d'Act Up-Paris et des Panthères Roses. (Photos du rassemblement strasbourgeois sur le site de TaPaGeS : http://tapages67.org)

 

Communiqué de presse

NOTRE COLERE EST IMMENSE

 

Mardi matin, nous apprenions la mort par pendaison de douze Iraniens (après quatre autres, quelques jours auparavant). Depuis plusieurs jours circulaient des informations plus ou moins précises sur des exécutions imminentes.

Des exécutions pour « déviance sexuelle ». Le terme camoufle mal l'homosexualité et la sodomie. Un des dirigeants iraniens a d'ailleurs confirmé que l'identité sexuelle faisait partie des chefs d'inculpation.

 

Depuis, les arguments ont changé : déviance sexuelle donc, viols, pédophilie... Il y a deux ans déjà, lorsque deux jeunes pédés iraniens avaient été pendus, pour justifier ces morts, le pouvoir iranien avait parlé de viols pédophiles.

Il faut le réaffirmer : quel que soit le motif, rien ne justifie qu'un État s'arroge droit de vie ou de mort sur les personnes.

 

Toutefois, on le sait bien, ce qui est visé ici, dans ces assassinats, ce sont l'homosexualité et toutes les sexualités hors de la norme hétéropatriarcale. Derrière, il y a une « philosophie », que l'on entend aussi ici en France : « l'homosexualité est une menace pour l'Humanité ».

Alors il faut tuer, réprimer, discriminer.

Et ils tuent, répriment, discriminent.

 

Il aura fallu attendre mercredi pour que Kouchner daigne réclamer une note à ses services, et jeudi pour que la France rappelle son opposition à la peine de mort. Entre-temps donc : 4 + 12 morts.

 

Plus d'une quinzaine d'autres attendent, à cette heure, leur exécution. Le silence des diplomaties européennes est détestable.

 

L'inaction du gouvernement français est insoutenable. TransPédéGouines, combien de divisions ? Pas assez, assurément.

 

LES TRANSPEDEGOUINES NE NAISSENT NI LIBRES NI EGAUX/LES

 

Aux crimes de Téhéran s'ajoute le crime de Paris : Hamid, jeune pédé iranien, est à l'heure actuelle en centre de rétention, prêt à être expulsé. Ce qui le condamnerait à mort. La politique anti-immigréEs de Sarkozy est une politique criminelle. Hamid doit être régularisé. Comme toutE TransPédéGouine menacéE qui en fait la demande. Comme toute personne, tout simplement, qui en fait la demande.

 

Aux crimes de Téhéran, au crime de Paris s'ajoutent aussi l'assassinat de deux militantes lesbiennes en Afrique du Sud, il y a quelques jours, la violence en Pologne et en Russie, des agressions partout, au quotidien, de Montréal à Colmar etc.

Les contextes et les violences sont différentEs, certes. Mais touTEs racontent la même chose : Vivre dans ce monde, pour unE TransPédéGouine, c'est se savoir perpétuellement menacéE. En raison de son orientation sexuelle et/ou de son identité de genre. Nous n'avons pas trop d'échappatoire : ou on s'organise ou on meurt. En l'occurrence : ou on s'organise ou on laisse mourir.

 

PARLONS PLUS FORT, ILS POURRAIENT BIEN NOUS ENTENDRE

L'État, pourtant partie prenante, s'en fout de nos histoires de pédés, de gouines, de trans'. Nous devons le forcer à s'en préoccuper. Malgré lui. C'est ce qui s'est (un peu) passé cette semaine. Trop peu.

 

Nous n'avons bien sûr aucune confiance en Sarkozy et Kouchner : ils ont déjà pour bilan seize cadavres. Nous n'avons qu'une solution : nous faire confiance à nous. Alerter l'opinion. À commencer par nos sœurs LGBT. Maintenir la pression. Mordre la matraque qui nous opprime et les obliger. L'État doit comprendre qu'il est et sera tenu pour responsable de toute exécution. ChacunE sa responsabilité.

 

La nôtre : qu'aucunE personne LGBT (Lesbienne, Gay, Bi, Trans') ne se sente seulE et abandonnéE face à ses bourreaux. Ce qui est immense, difficile, et pourtant minimal.

SaisiEs par l'urgence, nous devons obtenir très vite :

-          La régularisation de Hamid.

-          L'engagement de l'État Français et des diplomaties européennes pour sauver les condamnés à mort.

-          Des garanties claires et fermes quant à leur survie.

 

Mais il faut exiger plus :

-          le droit d'asile pour touTEs TransPédéGouines qui en font la demande. Plus largement : la protection de qui doit être protégéE.

-          la dépénalisation de l'homosexualité partout dans le monde - et l'abolition définitive de la peine de mort.

 

Nous ne voulons plus voir, comme en 2005, nos sœurs pendre au bout d'une corde.

 

TaPaGeS, le 28 juillet 2007 http://tapages67.org/

Transpédégouines de Strasbourg

 

TaPaGeS - TransPédéGouines de Strasbourg

www.tapages67.org

contact : tapages67@yahoo.com

 

 Haut

 TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg)

http://tapages67.org/

 

le 29 juillet 2007,

 

Communiqué de Presse

 

UN APAISEMENT REVOLTANT ET AMBIGU

 

Il y a 5 jours, nous découvrions quasi en même temps l'exécution de 16 iraniens (pour "déviance sexuelle"), une menace pesant sur 17 autres et l'expulsion imminente de France d'un jeune gay iranien. Nous apprenons qu'Hamid a été libéré hier du centre de Rétention de Vincennes - après notamment que des rassemblements militants aient eu lieu à Paris et à Strasbourg ce 28 juillet.

 

Cette libération est un vrai premier soulagement. Mais sa situation reste insupportable : il a un mois pour quitter le territoire français. La décision le concernant tend à apaiser la pression militante.

Elle n'en reste pas moins révoltante : Hamid doit être régularisé.

Elle n'en reste pas moins ambigue : sans mobilisation militante, Hamid serait peut-être à cette heure-ci en prison en Iran et menacé d'une exécution très probable.

 

Combien de transpédégouines oppriméEs ou menacéEs de mort dans leur pays d'origine dans les centres de rétention français ? Combien de victimes transpédégouines de la politique de l'immigration française ? Pour unE sauvéE, combien de sacrifiéEs ?

 

Par sa politique anti-immigrée, Sarkozy rétablit subrepticement la peine de mort en France.  Désormais, toutefois, il laisse à d'autres pays le soin de son application concrète.

 

TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg), le 29 juillet 2007

 

TaPaGeS - TransPédéGouines de Strasbourg

www.tapages67.org

contact : tapages67@yahoo.com

 

 

 Haut

 TaPaGeS (TransPédégouines de Strasbourg), le 4 août 2007

 

A l'initiative de TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg), plus d'une vingtaine de personnes se sont retrouvées ce samedi 4 août à 13h, place Broglie. Il s'agissait de protester contre les executions pour "déviance sexuelle" d'iraniens et de marquer notre solidarité avec les condamnés. De symboliser ces corps en attente de mort. Et d'exiger de l'Etat la régularisation d'Hamid, jeune iranien pédé, réfugié en France. Et que cesse ce silence. Et que cesse l'indifférence.

Des photos sont disponibles sur le site : http://tapages67.org/

 

Communiqué de presse

 

NOTRE APRÈS-MIDI DU 4 AOÛT

 

Un tas de corps.

Des corps de TransPédéGouines entassés sur la place Broglie à Strasbourg, un samedi après-midi.

 

Des corps comme des cadavres. Cadavres parce que «pédés», «déviants», «sodomites». Cadavres à coup sûr si l'indifférence reste la règle.

 

Il y a plus de dix jours maintenant, après déjà seize exécutions, des associations et des collectifs LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans') interpellaient l'État.

Celui-ci s'était alors fendu d'une condamnation timorée des exécutions. Et libérait un pédé iranien de 21 ans - en lui demandant de dégager fissa du territoire français.

Depuis : rien.

 

Il est assez difficile d'interpréter ce silence : indifférence ? mépris ? cynisme ? lâcheté ? alliance ?

Juste la très nette impression que la vie d'un pédé, qui plus est iranien, ne vaut pas lourd, pour l'Europe des «Droits de l'Homme». Une paille. Droits de l'Homme ? Quels droits pour quelLEs Hommes ?

L'expression apparaît aujourd'hui pour ce qu'elle est : une formule creuse. Un alibi, un mensonge, une diversion.

 

Nous en buvons jusqu'à plus soif du discours sur les Droits de l'Homme. Un discours qui, pour là-bas, justifie les guerres impérialistes et qui, pour ici, masque les discriminations, les inégalités de fait et de droit et les appels parlementarisés à la haine. Nous en avons la nausée du Discours sur les Droits de l'Homme, sur l'Éthique, l'humanitaire et autres grands mots qui viennent opacifier les responsabilités politiques.

Il y a des responsabilités politiques. Par leurs silences, Kouchner et Sarkozy sont objectivement les complices de ces exécutions.

 

S'il est difficile de hiérarchiser les insupportables motifs du silence de l'État Français, il est, en revanche, plus facile de caractériser sa politique de l'immigration : un racisme. D'État. Avec ses prisons et ses camps spéciaux pour immigréEs.

 

Avec son arbitraire. Ses expulsions qui valent, parfois, comme ici, condamnations à mort. Nous devons être intraitables : la protection de nos sœurs ne se négocie pas. Toute personne en danger doit pouvoir bénéficier de l'asile politique.

 

Soit : des corps entassés sur la place Broglie à Strasbourg, par un samedi du mois d'août. Un 4 août exactement. Tout un symbole.C'est un 4 août que l'État mitterrandien respectant, ne fois n'est pas coutume, sa promesse alignait l'âge de la majorité homosexuelle sur l'âge de la majorité hétérosexuelle. C'est un 4 août, pendant la nuit, quelques siècles auparavant, qu'étaient abolis les privilèges...

 

Des privilèges, il en reste. Et combien !Liés à la classe sociale, à la nationalité, à l'identité de genre, à l'orientation sexuelle...

Un privilège, parmi d'autres : celui, d'État, de vie ou de mort sur les personnes. Un privilège, parmi d'autres : celui, hétérosexuel et d'État, de vie ou de mort sur les TransPédéGouines.

 

Notre après-midi du 4 août est peu glorieuse. Elle ne promet aucun bonheur. Elle tente juste de raviver le rapport de force pour que nos sœurs ne meurent pas dans le silence, le déni et l'indifférence. Pour que l'État prenne enfin ses responsabilités. Pour qu'il cesse de se défiler.

 

Des corps vivants, donc, solidaires de corps et de vies condamnés, et qui exigent :

-          Le respect du droit d'asile pour touTE TransPédéGouine qui en fait la demande. Pour toute personne.  Et par conséquent la régularisation immédiate de Hamid.

-          La dépénalisation partout dans le monde des homosexualités.  Et par conséquent : la libération de toute personne détenue en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre (au Cameroun, six jeunes pédés sont emprisonnés depuis plusieurs jours).

-          L'Abolition effective de la peine de mort.  Et par conséquent, l'arrêt immédiat des exécutions et des garanties quant à la survie des Iraniens condamnés.

 

TaPaGeS - TransPédéGouines de Strasbourg

www.tapages67.org

 

Inscription newsletter : http://tapages67.org/contact.html

contact : tapages67@yahoo.com