Lexique de la Cytologie du col utérin
extrait du Lexique Cytologique du Dr P.
TRANBALOC, Anatomopathologiste, Paris, 1996
Acidophile, Actinomycose,
Adénocarcinome, Adénose,
Agglutination, Anisocytose,
Anisocaryose, Anisonucléose,
Atrophie, Atypies, cellules
basales, Bethesda, Carcinome
épidermoïde infiltrant, Caryolyse,
Caryopycnose, Caryorrhexis,
CIN, Clue cells, Condylome,
Cytolyse, Déciduose,
Desquamation, Döderlein,
Dyscaryose, Dyskératose,
Dysplasie, Dystrophie,
Ectropion, Endocol, Eosinophile,
Exocol, Fond, HPV,
Herpès, Hyperchromatisme,
Hyperkératose, Indices,Inflammation,
Intermédiaires (cellules), Koïlocyte,
Lésion malpighienne
intra-épithéliale, Maturation,
Ménopause, Métaplasie,
Mycose, Néoplasie
cervicale intraepithéliale, Normal, Noyaux
nus, Orthokératose, Papanicolaou,
Parabasales (cellules), Plicature,
Rapport nucléo-cytoplasmique,
Réparation, Remaniement,
Réserve (cellules de), SIL,
Superficielles (cellules), Trichomonase.
Adénose
Se définit par la présence d'îlots d'épithélium
glandulaire de type cylindrique en plusieurs points du vagin. Cette affection
est plus fréquente chez les filles nées de mères ayant
pris en début de grossesse de l'DES
(distilbène). L'évolution peut se faire vers la régression
spontanée vers l'âge de 25 ans ; mais l'évolution de
ces lésions vers l'adénocarcinome à cellules claires
est possible, elle varie entre 0,014 et 0,14 %.
Agglutination
Sur un frottis, traduit un regroupement des éléments épithéliaux
sous forme de placards denses où les cellules sont mal individualisées
les unes des autres et donc parfois mal analysables cytologiquement. Elle
est importante en deuxième partie de cycle, du fait de l'influence
lutéale, alors qu'à l'inverse, les estrogènes induisent
une desquamation faite de cellules isolées. II en découle que
les frottis réalisés en périovulatoire sont d'interprétation
plus aisée.
Anisocytose
Inégalité de taille des cellules, les unes par rapport aux autres.
S'observe dans les dysplasies.
Anisocaryose
Inégalité de taille des noyaux des cellules, les uns par rapport
aux autres. S'observe dans les dysplasies.
Anisonucléose
Atrophie
Atypies
Anomalies des noyaux des cellules épithéliales. Certaines peuvent
être réactionnelles, en particulier à une inflammation,
d'autres peuvent être en rapport avec un processus dysplasique.
II est alors préférable d'utiliser le terme de dyscaryose.
II est recommandé de réserver le terme d'atypies aux anomalies
cellulaires d'origine indéterminée. Dans la
classification de Bethesda, celles-ci sont appelées ASCUS ou AGCUS
selon qu'elles sont d'origine malpighienne ou glandulaire.
- ASCUS : Atypical Squamous Cells of Undertermined Significance = atypies
épithéliales malpighiennes de signification incertaine.
- AGCUS : Atypical Glandular Cells of Undetermined Significance = atypies
épithéliales glandulaires de signification incertaine.
Les atypies cytologiques n'ont pas de correspondance avec les transformations
"atypiques" de la
Société Française de Colposcopie et de Pathologie Cervico-Vaginale
- la TAG1 (Transformation Atypique de Grade 1) est un terme de classification
colposcopique sans correspondance histologique spécifique. Elle
peut représenter des tableaux aussi variés qu'une simple
métaplasie, une dystrophie, un condylome, une CIN
I.
- la TAG2 (Transformation Atypique de Grade 2) correspond également
à un terme colposcopique qui traduit le plus souvent l'existence
d'une lésion de haut grade (CIN II ou CIN
III), d'un cancer invasif, plus rarement d'une infection avec érosion
de la muqueuse.
Basales (cellules basales)
et parabasales
Cellules provenant des couches profondes de l'épithélium malpighien
exocervical. En période d'activité génitale, en l'absence
d'ulcération ou d'inflammation, elles ne
sont pas recueillies sur le frottis, la spatule ne ramenant que les éléments
cellulaires des couches superficielles
et intermédiaires. Elles s'observent
sur le frottis en cas d'atrophie chez la femme
ménopausée. II est alors fréquent d'observer des
remaniementsdystrophiques
parfois inquiétants cytologiquement, justifiant un frottis de contrôle
après estrogénothérapie locale qui aura souvent pour
effet de faire croître la muqueuse et de la régulariser.
Bethesda (système)
Classification cytologique des frottis proposée aux Etats-Unis depuis
1988. • Elle supprime les classes de Papanicolaou.
- Elle distingue les frottis satisfaisants (présence de cellules
glandulaires endo-cervicales et/ou de cellules parabasales de remaniement
métaplasique), des frottis non satisfaisants.
- Les frottis doivent faire l'objet d'un diagnostic descriptif.
- Pour les anomalies épithéliales malpighiennes, elle
distingue
- les lésions intraépithéliales de bas grade regroupant
infection à HPV et dysplasie
légère
(CIN I).
- les lésions intraépithéliales de haut grade
regroupant dysplasie modérée
(CIN II) et dysplasie sévère
(CIN III). - les carcinomes
épidermoïdes infiltrants.
Carcinome
épidermoïde infiltrant
Tumeur née à partir de la muqueuse malpighienne exocervicale.
Les cellules tumorales sur le frottis, sont parfois difficiles à individualiser
du fait du fond hémorragique, inflammatoire ou nécrotique, expliquant
le risque de faux négatifs, paradoxalement plus élevés
que dans les dysplasies.
Caryolyse
Variété d'altération nucléaire observée
en cas de mort cellulaire. Le noyau est totalement détruit, lysé.
Caryopycnose
Variété d'altération nucléaire observée
en cas de mort cellulaire. Le noyau devient très petit, punctiforme
avec une chromatine dense. Au niveau de l'épithélium exocervical,
les cellules des couches superficielles
qui meurent puis s'exfolient ont des noyaux pycnotiques. Cette maturation
est sous la dépendance des estrogènes qui induisent une élévation
de l'indice caryopycnotique.
Caryorrhexis
Variété d'altération nucléaire observée
en cas de mort cellulaire : la chromatine du noyau est fragmentée en
petites mottes.
CIN
Abréviation de Cervical Intraepithelial Neoplasia. Ce sont des lésions
précurseurs du cancer infiltrant du col. Le terme est synonyme de dysplasie
(OMS). Selon la classification de Richart, il y a trois grades de sévérité
- CIN I = dysplasie légère
- CIN II = dysplasie modérée
- CIN III = dysplasie sévère - carcinome in situ
Clue cells
Cellules malpighiennes recouvertes par des petits bacilles. Cet aspect est
évocateur d'une infection à Gardnerella vaginalis.
Condylome
Cytolyse
Déciduose
Lors de la grossesse apparaissent parfois dans le chorion du col des plages
de cellules décidualisées. Sur le frottis ces éléments
ont un noyau souvent de grande taille, parfois irrégulier pouvant évoquer
une dysplasie.
Desquamation (ou exfoliation)
Döderlein
Bacille physiologique qui a la capacité de métaboliser le glycogène
en produisant de l'acide lactique. Une multiplication importante de ce bacille
aboutit à la destruction des cellules intermédiaires (riches
en glycogène). Sur le frottis, on observe les bacilles sous forme de
petits bâtonnets et de nombreux noyaux nus (sans cytoplasme), c'est
la cytolyse. Elle s'observe en deuxième partie
de cycle et assez fréquemment sous traitement estro-progestatif. Lorsqu'elle
est très importante, elle peut gêner l'analyse du frottis.
Dyscaryose
Anomalie nucléaire observée dans les dysplasies, caractérisée
essentiellement par une irrégularité de la forme du noyau qui
n'est plus rond comme normalement. II est de plus, augmenté de volume
et présente des anomalies de sa chromatine qui devient densifiée,
c'est l'hyperchromatisme.
Dyskératose
Trouble de maturation à l'échelon cellulaire, en réalité
variété de mort cellulaire. Les cellules sont de petite taille,
à cytoplasme éosinophile. S'observe dans des circonstances variées
: dystrophies, inflammations
diverses, infections à HPV, à la suite d'un
traitement laser...
Dysplasie
Etymologiquement signifie "construction perturbée". II s'agit de lésions
précurseurs du cancer infiltrant du col caractérisées
par un trouble de la croissance et de la différenciation épithéliale
associant des anomalies architecturales (appréciées en histologie)
et cytologiques (visibles sur le frottis). Par définition, la lésion
est cantonnée à l'épithélium (elle reste intra-épithéliale)
et ne franchit pas la membrane basale. En fonction de la proportion des éléments
atypiques se substituant à l'épithélium
normal on distingue, selon l'OMS, en histologie
- la dysplasie légère : anomalies nucléaires dans
le tiers inférieur de l'épithélium ; équivalent
de la CIN I
- la dysplasie modérée : anomalies nucléaires atteignant
la moitié voire les 2/3 de la hauteur de l'épithélium
; équivalent de la CIN II
- la dysplasie sévère ou le carcinome in situ (on
ne peut les différencier) anomalies nucléaires concernant
la totalité de l'épithélium ; équivalent de
la CIN III
Dans les dysplasies légères et/ou modérées, l'épithélium
comporte généralement en surface des signes d'infection à
HPV. Les cellules provenant d'une dysplasie desquament
sous forme de placards constitués d'éléments à
noyau augmenté de volume, à contour irrégulier, dyscaryotiques,
hyperchromatiques.
Dystrophie
Trouble tissulaire ou cellulaire généralement réactionnel
et réversible, de nature bénigne. A opposer à la dysplasie.
La dystrophie est souvent d'origine hormonale ou métabolique voire
due à un traitement (laser, radiothérapie...). La radiothérapie
peut induire des modifications cellulaires impressionnantes (dystrophies post-radiques)
posant des problèmes de diagnostic cytologique difficile.
Ectropion
Répond à une exagération de l'éversion physiologique
de la muqueuse endocervicale, supérieure à
5 mm par rapport à l'axe du col. Sa définition est clinique.
II se traduit sur le frottis par de nombreux placards d'éléments
glandulaires associés à des cellules
parabasales de remaniement "métaplasique".
Ce processus de réparation est parfois difficile à différencier
d'une dysplasie.
Endocol
Partie glandulaire du col débutant au niveau de l'orifice cervical.
Elle est recouverte par un épithélium cylindrique simple, unistratifié
et mucosécrétant, s'invaginant (en se ramifiant) dans le chorion
pour constituer les récessus glandulaires endocervicaux. Sous l'épithélium,
de surface ou des glandes, on individualise des cellules de réserve
assurant la régénération de la muqueuse.
Eosinophile
Exocol
Partie "externe", intravaginale du col. Elle est recouverte par un épithélium
malpighien (pavimenteux) non kératinisé. II comporte une quinzaine
de couches de cellules. On distingue schématiquement de la profondeur
vers la surface, les cellules basales, les
cellules intermédiaires (riches en glycogène et prenant
le lugol) puis les cellules superficielles.
A partir de l'assise basale germinatrice, les éléments se différencient,
maturent puis s'exfolient. Avec la spatule, on ne recueille que les cellules
des couches superficielles et intermédiaires de l'épithélium.
Fond
Les éléments épithéliaux malpighiens et/ou glandulaires
observés sur un frottis se situent dans un environnement appelé
le fond. Celui-ci peut-être
- propre
- inflammatoire, renfermant des polynucléaires et/ou des lymphocytes
- hémorragique, riche en hématies
- nécrotique, comportant des éléments cellulaires
altérés et des débris cellulaires.
HPV
Abréviation de Human Papilloma Virus. Les papillomavirus appartiennent
à une famille de virus à ADN. On en dénombre une soixantaine
de variétés. Ils sont impliqués dans la génèse
du cancer du col. Les HPV de type 6 et 11 prédominent dans les condylomes
et les HPV de type 16 et 18 (HPV oncogènes) prédominent dans
les dysplasies modérées (CIN
II) et sévères (CIN III).
Herpès (ïnfection
herpétique)
Virose donnant des aspects cytologiques souvent impressionnants mais caractéristiques
: cellules au noyau volumineux, homogénéisé, en verre
dépoli - inclusions nucléaires acidophiles - cellules multinucléées.
Hyperchromatisme
Dans une cellule normale, le noyau possède une chromatine fine. Dans
les dysplasies et les carcinomes, la chromatine se dispose en mottes irrégulières
; elle devient plus dense, hyperchromatique.
Hyperkératose
Trouble de maturation d'un épithélium
malpighien. On distingue
Indices (ou index)
Pour apprécier l'état hormonal en cytologie on a proposé
divers indices évaluant le pourcentage des différents types
cellulaires observés
Inflammation
La définition du frottis inflammatoire n'est pas aisée. Des
germes et des polynucléaires s'observent fréquemment sur les
frottis sans qu'ils témoignent forcément d'une cervicite. Les
critères sont l'abondance des éléments inflammatoires
et la présence de polynucléaires altérés. On identifie
parfois un agent infectieux spécifique trichomonas, candida, herpès...
Surtout, l'inflammation, si elle est intense, peut s'accompagner de modifications
nucléaires réactionnelles pouvant simuler une dysplasie
ou un carcinome, justifiant
un frottis de contrôle après traitement. Devant une cervicite,
il faut d'abord traiter l'infection avant de réaliser un frottis.
Intermédiaires (cellules)
Cellules provenant des couches moyennes de l'épithélium malpighien
exocervical. Elles sont nombreuses en deuxième
partie de cycle (imprégnation lutéale) et au cours de la grossesse
(cellules naviculaires).
Koïlocyte
Lésion
malpighienne intra-épithéliale (voir Bethesda)
Terminologie cytologique utilisée pour désigner les anomalies
épithéliales malpighiennes.
- la lésion malpighienne intraépithéliale de bas
grade comprend :
- la lésion malpighienne intraépithéliale de haut
grade comprend :
La difficulté de différencier cytologiquement infection à
HPV et dysplasies légère d'une part
et dysplasies modérée et dysplasies
sévère d'autre part, justifie cette classification.
Maturation (indice
de)
Proportion, exprimée en pourcentage, des cellules parabasales, intermédiaires
et superficielles, permettant d'apprécier l'état hormonal. L'indice
de maturation est d'autant plus élevé que l'imprégnation
estrogénique est importante.
Ménopause
(aspect cytologique de)
La vitesse d'installation de l'atrophie vaginale est très variable
d'une femme à l'autre. II est banal d'observer en périménopause,
au niveau de la muqueuse malpighienne cervico-vaginale, un état hyperestrogénique.
En fonction des types cellulaires observés, on décrit divers
aspects cytologiques de ménopause.
En cas d'atrophie profonde, la muqueuse est souvent inflammatoire
et on observe volontiers des modifications nucléaires impressionnantes
(Fig 5), de nature dystrophique, mais justifiant
un frottis de contrôle après traitement anti-inflammatoire et/ou
estrogènothérapie locale.
Métaplasie
Transformation d'un tissu ayant une structure histologique donnée en
un autre tissu. Au niveau du col la métaplasie est physiologique :
en permanence la muqueuse endocervicale éversée
se transforme en une muqueuse malpighienne, définissant la zone de
transformation. La métaplasie débute par une hyperplasie des
cellules de réserve (voir Endocol).
Celles-ci en s'orientant dans le sens malpighien édifient dans un premier
temps un épithélium jeune, indifférencié (métaplasie
immature), qui se différencie puis se charge progressivement en glycogène.
Ce processus représente également le mode de réparation
des ectropions. II est bénin mais peut être
difficile à différencier cytologiquement et même parfois
histologiquement (surtout en cas de métaplasie jeune, immature) d'une
dysplasie.
Mycose
Les infections à candide se traduisent par la présence de filaments
segmentés et/ou de spores sur un fond plus ou moins inflammatoire.
II s'y associe parfois des remaniements dystrophiques
avec dyskératose pouvant justifier des frottis
de contrôle après traitement.
Néoplasie
cervicale intraepithéliale
Terme dérivé de la terminologie anglo-saxonne, CIN
ou Cervical Intraepithelial Neoplasia. Synonyme de dysplasie.
Normal
Un frottis normal est un frottis correctement prélevé, bien
fixé, suffisamment cellulaire et dont le fond ne gêne pas l'interprétation.
Un fond hémorragique ou inflammatoire peut masquer les cellules épithéliales.Par
définition
- il ne comporte pas de cellules atypiques
- son aspect cytologique est en concordance avec le contexte clinique
(âge de la patiente, contexte hormonal)
- il a intéressé la jonction exocol-endocol (squamo-cylindrique),
point de départ de la plupart des néoplasies malpighiennes.
La jonction est en remaniement perpétuel du fait de l'éversion
de la muqueuse glandulaire à l'orifice externe suivie de sa transformation
en un épithélium de type malpighien (métaplasie).
Ceci se traduit sur le frottis par des cellules parabasales
de remaniement. Ces éléments associés
à des cellules glandulaires endocervicales témoignent que la
jonction a été concernée par le prélèvement.
Noyaux nus
Noyaux isolés dépourvus de cytoplasme. S'observent en cas de
cytolyse à Döderlein
(voir ce mot).Les cellules glandulaires endocervicales sont souvent réduites
à l'état de noyaux nus.
Orthokératose
Trouble de maturation avec kératinisation
anormale de la surface d'un épithélium qui s'épidermise,
donnant cliniquement à la muqueuse un aspect spontanément blanchâtre
(leucoplasie). II se traduit cytologiquement par des squames cornées
ou anucléées, éléments acidophiles sans noyau.
Quelques squames isolées ne sont pas pathologiques. Sous la couche
de kératine, l'épithélium peut être normal, dysplasique
voire exceptionnellement carcinomateux et la kératinisation
peut constituer un écran à la desquamation
malpighienne. II faut donc se méfier des frottis pauci-cellulaires
comportant des signes d'hypermaturation.
Papanicolaou
Classification des frottis qui tend à être abandonnée
car elle ne tient pas compte du caractère significatif ou non du prélèvement
; les cytologistes ne donnent pas la même signification aux classes
Certains cytologistes utilisent encore les classes I et II (pratique pour
le gynécologue et rassurant pour la patiente).
Parabasales (cellules)
Trouble de maturation se traduisant par une kératinisation
de la surface de l'épithélium avec persistance des noyaux. L'épithélium
desquame sous forme de placards denses de cellules à noyau de petite
taille, à cytoplasme acidophile. S'observe dans des circonstances variées,
dystrophies, infections à HPV,
dysplasies.
Plicature
Aspect replié des bords cytoplasmiques des cellules. Elle est liée
à l'imprégnation lutéale et s'observe en deuxième
partie de cycle, au niveau des cellules intermédiaires.
Rapport
nucléo-cytoplasmique
Rapport existant entre la taille du noyau et du cytoplasme. II est augmenté
dans les dysplasies.
Réparation
A la suite d'une lésion de la muqueuse (infection, ulcération...),
ce processus assure la restauration d'une muqueuse normale. Les cellules en
régénération, jeunes et actives peuvent poser des problèmes
de diagnostic différentiel avec une dysplasie.
Le terme de réparation est également utilisé pour désigner
la métaplasie malpighienne de l'éversion
physiologique de la muqueuse endocervicale ou d'un
ectropion.
Remaniement
Modification tissulaire ou cellulaire banale, physiologique ou réactionnelle.
Réserve
(cellules de)
Cellules (normales) de petite taille, au rapport nucléo-cytoplasmique
élevé, situées sous l'épithélium cylindrique
endocervical, pouvant parfois sur le frottis évoquer
une dysplasie.
SIL : Squamous
Intraepithelial Lesion
Superficielles
(cellules)
Cellules provenant de la couche superficielle de l'épithélium
malpighien exocervical. Elles sont plus nombreuses en
première partie de cycle (stimulation estrogènique).
Trichomonase
Parasitose représentée par des organismes ovalaires ou piriformes
souvent accompagnés de modifications épithéliales réactionnelles
plus ou moins impressionnantes, justifiant un frottis de contrôle après
traitement de l'infection.
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