Wu-Hsiung, vit avec sa fille de sept ans dans un village de pêcheurs près de Kaohsiung avec sa fille. Malgré de faibles revenus, il mène une vie simple mais dont il se satisfait et la fillette semble heureuse. Elle a désormais l'âge d'aller à l'école. Pour l'inscrire, il lui faut obtenir l'autorisation de la mère de l'enfant, mère qui a disparu depuis très longtemps. Il doit se battre avec la police et les services sociaux pour la garde de la petite. Ayant épuisé tous les recours possibles, désespéré de ne pas trouver d'aide, il menace de se laisser tomber d'un pont, sous le regard des médias...

Un film adapté d’un fait divers, d’une grande sensibilité, qui sonne juste.

« J’ai passé beaucoup de temps à me demander comment raconter l’histoire, mais je ne parvenais pas à trouver la bonne tonalité de couleur. J’ai compris qu’en faisant le film simplement en noir et blanc, il serait moins attractif pour la distribution commerciale. Mais j’espère que le public pourra faire appel davantage à son imagination et donner à ces images leurs propres couleurs. » Leon Dai

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Joyce, jeune cadre dynamique célibataire travaillant pour une société de comptabilité, vit seule avec son chat dans un appartement bien aménagé. Il lui reste moins d'un mois à vivre. Elle démissionne de son travaille et rentre chez elle avec un gros tas de "Post it" qu'elle colle sur un mur blanc, afin de se rappeler les 100 "choses à faire avant de mourir.

Sa tâche varie entre choses pratiques ou saugrenues, mondaines ou profondes, "choses qui vont lui manquer" ou "choses qu'elle aurait aimé faire". Ne voulant ni pitié ni être traitée différemment, elle accomplit sa liste toute seule.

Sa personnalité se révèle être celle d'une femme rigide, agissant mécaniquement et sans compromis. Elle est confrontée aux questions sans réponse de sa vie : sa solitude, sa volonté de ne rien dire de sa condition, ses regrets et vues sur la mort.

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Asema est une jeune Kirghize citadine qui, contre le gré de ses parents, entreprend d’aller avec Murat, son fiancé, à son village natal. La famille de Murat tente de les forcer à se marier immédiatement. Mais Asema et Murat veulent attendre l’automne.

Pourtant, dans les villages reculés des montagnes kirghizes, une coutume ancienne existe : celle du « vol de la mariée ». Est-il possible de justifier cette coutume aujourd’hui, même si le mari et la femme vivent malgré tout heureux après coup ? C’est le thème qui alimente cette histoire contemporaine de loyauté, tromperie, trahison mais par-dessus tout d’amour familial, qui dérange mais en fin de compte réchauff le coeur.

Filmé dans les majestueuses montagnes en dents de scie du Kirghiztan, avec des plans panoramiques balayant monts, lacs et forêts, le film décrit de façon très vivante cette coutume ancestrale kirghize, tout en reflétant avec pittoresque la vie, la culture et les difficultés des gens de ce pays unique et fascinant.

Un petit village aux ressources comptées, adossé au rochers d'une montagne qui surplombe une mer sublime (la mer Égée).

Les habitants sont des gens simples et laborieux. Ils vivent au rythme de l'air, de l'eau, des soins aux chèvres, de la nuit, des jours et des saisons. L'appel du muezzin, fait par l'imam — ou par ses remplaçants lorsqu'il est malade, ponctue les journées. Les parents élèvent les enfants comme ils l'ont été. Les pères sont intransigeants, les mères sont dures avec leurs filles.

Le fils de l'imam, Omer, souhaite désespérément la mort de son père, Yakup est amoureux de l'institutrice, Yildiz est partagée entre l'école et les travaux que sa mère lui ordonne. Entre culpabilité et colère, ces trois enfants d'une douzaine d'années, à la veille de l'adolescence, grandissent et leurs personnalités se forment.

Le jeune Navid Raisi âgé de 17 ans quitte son petit village pour chercher un poste de professeur de littérature persane. Mis sur la liste d'attente de postes vacants par le Centre d'Education, Navid trouve un emploi d'ouvrier journalier. Une nuit, il rêve d'une jeune fille. Quelques jours plus tard, il voit réellement cette jeune fille et décide de l'épouser dès qu'il aura son poste d'enseignant. Mais le Centre d'Education ne recrute toujours pas. Incapable d'attendre davantage, il se rend à la maison de la jeune fille pour faire sa demande en mariage, mais se rend alors compte qu'elle est divorcée avec trois enfants et fiancée à un vieil homme qui l'aide à vivre.

Affecté par la situation des jeunes filles dans la société, Navid se met à manifester dans les rues et est arrêté. On lui accorde une courte permission pour se présenter à une offre d'emploi au Centre d'Education, et il réalise alors qu'il rivalise avec la jeune fille qu'il voulait épouser. Ils jouent au jeu " plein ou vide" pour décider qui aura le poste proposé.

“Je pense que pour les êtres seuls aujourd'hui, les deux choses les plus importantes sont avant tout l'amour et l'espoir. Plein ou vide est l'histoire d'un jeune qui cherche la victoire avec tout son amour” (Abolfazl Jalili).

Le Vietnam en fin de présence française.

Sai est marié à l’âge de 12 ans par ses parents à une jeune femme de 18 ans, Tuyet, mais ne veut même pas regarder la femme qui est censée partager sa chambre et son lit. Malgré les insistances parentales, familiales et sociales, les années passent et rien n’y fait.

Et voilà qu’à 18 ans, il tombe amoureux d’une autre jeune femme, Huong.

Cette relation et les broutilles conjugales vont entraver sa progression au sein de l’organisation communiste jusqu’à l’empêcher d’être accepté comme membre du parti, alors que le pays fait face à l’entrée en scène des américains...

Né à Shanghai en 1960, Ming est un enfant de la Révolution culturelle. Il s'installe à Dijon au début des années 80 et devient vite célèbre pour ses portraits de Mao qu'il défigure, en grand format, toujours en noir et blanc ou en rouge. Après Mao, Ming s'attaque à Bouddha, Bruce Lee, son père...

Ce film se déroule sur plusieurs années entre 1991 et 2002. Des morceaux de vie alternent avec des séquences de travail, nous font entrer plus en profondeur dans la toile et nous permettent de mieux appréhender l'œuvre.