Bill Gates est un gros nul
par Nono FreewareHacker
Le multi-centmilliardaire en dollars William H. Gates III est un gros nul, et son entreprise, Microshit, est incapable de sortir un produit potable depuis vingt ans. La preuve en est que le dernier système d'exploitation de la série, Windows 2000, n'assure même plus la compatibilité ascendante!
Compatibilité à sang d'encre
Et pourtant, le respect de la compatibilité ascendente a toujours été mise en avant par les commerciaux de Big M comme l'argument massue pour acheter les produits merdiques de la société. A l'origine en effet, lorsqu'un client changeait de machine, le système d'exploitation changeait avec lui, et toutes les applications qui tournaient sur l'ancienne version devenaient du coup caduques. Lorsque MS-DOS arriva sur le marché, les potes à Billou jurèrent, la main sur le coeur, que cette époque était désormais révolue, et qu'à tous jamais, dans les siècles futurs, il serait possible de faire fonctionner une application conçue pour un système d'exploitation sur les versions ultérieures du système (l'inverse, ou compatibilité descendante, n'étant malheureusement pas de mise, aujourd'hui encore). Ainsi, un programme écrit et compilé sous DOS 2.0 pouvait sans problème majeur tourner sous DOS 4, 5, 6... en principe! Car les testeurs du Virus viennent de mettre à jour une honteuse rupture de cette compatibilité ascendante avec la dernière version de Windows 2000.
Le test qui tue sa mère
Nous nous sommes "procurés" la version 2.702b de Windows 2000 auprès de sources bien informées, et avons tenté de faire tourner le logiciel WordPerfect 1.0 qui équipe la rédaction. Consternation! Alors que le logiciel fonctionne sans problème depuis quinze ans sur nos Pitbull Microcephal 8086 à 4,77 MHz et 128ko de RAM (on a upgradé la RAM le mois dernier), il a été impossible de démarrer ne serait-ce que la disquette d'install sur notre machine de test! Nous avons eu beau nous démener comme des maudits sur les config.sys et autoexec.bat, jonglant d'IRQ en mémoire paginée, nous dûmes, après cinq heures d'effort, nous avouer vaincus par la malveillance des ingénieurs de Seattle. Ce système d'exploitation a d'ailleurs des effets totalement imprévisibles : nous avons eu la surprise de constater qu'il avait fait rétrécir l'unité de disquette à une taille ridicule, tant est si bien que nous avons eu toutes les peines à faire rentrer la disquette huit pouces de WordPerfect dans la fente, même pliée en quatre.
Moralité
Déjà, dans le dernier numéro, nous nous insurgions du bug "disque non-système ou erreur" qui empêchait zin de démarrer (au passage, nous n'avons toujours pas trouvé la solution, il a fallu changer de machine). Tout ceci fait vraiment désordre. En conclusion, nous le disons tout net, au risque de passer pour des hurluberlus : tant que Micro$oft continuera à se foutre de la gueule des consommateurs de cette manière, ils pourront s'accrocher pour faire du bénéfice et devenir leaders mondiaux de l'informatique.